Tomber amoureux de qui est promesse de complétude

Grâce à la sagesse de notre inconscient, nous « choisissons » un.e partenaire susceptible de rejouer avec nous dans le présent notre drame fondamental du lointain passé.

Nous tombons amoureux d’un.e qui a résolu partiellement le drame en développant des qualités auxquelles nous-même avons dû renoncer, petit.e, pour recevoir l’amour imparfait de nos parents.

Nous allons nous combler l’un.e l’autre dans la phase attractive.

Nous allons nous blesser, nous dégoûter dans la phase répulsive.

Nous sommes ensemble pour devenir adultes : chacun.e peut guérir, récupérer les talents qu’il a du sacrifier, petit.e.

À l’époque, nous avons eu du génie à construire ce programme de survie. Aujourd’hui, devenus adulte, notre génie est de découvrir comment lâcher nos programmes devenus obsolètes et goûter à la plénitude de cœurs réconciliés avec leur histoire.

Vive la condition humaine,

histoire d’incarnation

en route vers la plénitude.

Vivre la confiance, celle que vivent des enfants bien aimés, qui se savent bien aimés

« La façon dont nous parlons à nos enfants, devient leur petite voix intérieure » (Peggy O’Mara, Natural Family Living: The Mothering Magazine Guide to Parenting, Atria publishing, 2000).

« La transmission, c’est cette attention portée à un autre qui fait qu’en lui surgit le meilleur de lui-même » (Christiane Singer).

« Le plus grand fardeau qu’un enfant puisse porter est la vie non vécue de ses parents » (Carl G. Jung).

En cette reprise de l’école pour beaucoup de jeunes enfants dans bien des pays, je nous souhaite de bonnes prises de terre et de ciel pour être les messagers de la Paix et de la Joie simple de vivre la confiance, celle que vivent des enfants bien aimés, qui se savent bien aimés…

L’amour est plus profond des impressions passions

« Ce qui rend le mariage si lumineux et si cruellement thérapeutique, c’est qu’il est la seule relation qui mette véritablement au travail. Toutes les autres relations aventureuses et amicales permettent les délices de la feinte, de l’esquive, de la volte-face et de l’enjouement. Obstiné, têtu, doté d’une tête chercheuse que rien ne distrait de son but, le mariage n’est rien d’autre que la quête en chacun de sa vérité » (Christiane Singer).

« Le mariage ne nous veut pas présentables, il nous veut vivants ! Et il nous fera perdre la face jusqu’à ce que, sous nos masques, apparaissent nos vrais visages » (Christiane Singer).

Après la pente, la côte, pour sûr ?!

Posté le Lundi de Pentecôte

Désaccord ne veut pas dire désamour !

« Désaccord ne veut pas dire désamour ! Respecter nos espaces propres ; l’art d’une juste distance dans une juste présence l’un à l’autre » (Étienne Chomé, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses Universitaires de Louvain, 2009, p. 44).

La méthode C-R-I-T-E-R-E, première étape : juste distance dans une juste présence

Les deux versions complémentaires du « je t’aime » parental

Dans son élan de type plus maternel, le parent t’entoure de ses bras, avec douceur et tendresse (mouvement horizontal).

Dans son élan de type plus paternel, le parent confirme l’existence et t’appelle à déployer ta propre bonne puissance  (mouvement vertical).

Deux versions complémentaires du « je t’aime » parental.

Vivent  les mères et les pères,

vive la paire à la mer !

Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire

Le petit prince :
« Tu regarderas, la nuit, les étoiles.
Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles.
Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder…
Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes.
Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides.
Pour d’autres, elles ne sont rien que de petites lumières.
Mais toutes ces étoiles-là se taisent.
Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a…☆
Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire… »
Antoine de Saint-Exupéry

Il a « fallu » que je perde ta joyeuse présence…

« Les larmes sont nobles, elles sont le dernier revêtement d’un visage avant qu’il ne devienne pierre. C’est ce qui l’empêche de devenir pierre. Ce sont les bijoux de la vie, elles sont hors de prix, tellement hors de prix qu’elles sont gratuites… » (Christian Bobin).

« Jadis les princes sortaient de leurs palais en grand arroi : carrosses, chevaux, valets, étendards, parades de toutes sortes. Le mot désarroi vient de là. Être en désarroi c’est être privé d’escorte, avancer dans une vie dépouillée de tout revêtement de force » (Christian Bobin, L’inespérée, p. 13).