Je serai le quatrième mage,
parti de nulle part,
parti sans étoile aux cieux
pour un voyage au bout du temps,
pour un voyage au bout de moi…
Quand les ténèbres brouillent toutes pistes,
quand ma boussole intérieure bat la chamade,
quand ma route s’emballe sur elle-même,
Tu me montres quelque part dans la nuit
l’étoile inconnue que Tu fais lever pour moi.
Tu me dis que je n’ai pas perdu ma vie,
ce temps que j’avais rêvé tout autre !
Tu me dis que Tu m’attends encore,
car la fête ne commencera pas sans moi.
Et je T’offrirai mon enfance
tapie sous les décombres de mon passé…
J’adorerai l’Enfant de Noël
comme on s’agenouille émerveillé
devant le miracle fragile
d’une Parole enfin devenue vraie.
Maintenant, je Te vois en l’Enfant de Noël
T’agenouiller devant moi
pour que je devienne enfin Ton enfant.
Lytta Basset
Catégorie : Amour
L’étoile qui nous guide
« Les âmes perdues seront étoiles filantes.
Les âmes aimantes, elles, seront étoiles aimantées
et formeront constellations » (François Cheng).
Je marchais seul sur ce chemin
Une âme s’éveillait au loin
Une âme aussi belle, aussi belle
Que le ciel
Elle était si jeune et si frêle
Mais ses mots chantaient sans pareil
Tout l’amour et la grâce
Et d’un Dieu
Les merveilles
Il est des vies sur nos chemins
Qui nous révèlent ce destin
Quand la terre et les cieux
Semblent briller enfin
De la plus belle voix d’enfant
Et de son nom devenu grand
Touchant toutes les vies
Qui s’ouvrent à l’infini
Comment chacun de ses poèmes
Qu’elle écrivait comme un homme seul
Un peu d’amour et une fleur
Pour chaque jour
Et dans les battements de son cœur
Unis a ceux de son Sauveur
Ses mots comme une braise
Elle s’appelait Thérèse
Silencieuse et si solitaire
Quand elle écrivait sur la terre
Au cœur de chaque larme
C’est l’histoire de son âme
Ces mots donnés comme l’amour
Pour moi résonneront toujours
Pour ces millions de cœur
Qui cherchent le bonheur
Et que sa vie résonne encore
Et nous dévoile ses trésors
Ses mots comme une braise
Elle s’appelait Thérèse
Chanté par Natasha St-Pier & Thomas Pouzin
Cet amour qui vient de plus loin et de plus proche
L’Amour est plus fort que nos blessures et nos étroitesses. J’ai mon caractère, mes traits de génie, mes personnalités vives, parfois à vif, mes failles, mes défaillances et mes errances. J’ai surtout l’expérience de l’Amour qui fait de chaque moment un possible basculement du cœur de pierre en cœur de chair, qui fait de chaque matin l’opportunité d’une Vie nouvelle, d’un nouveau départ, dans l’humble accueil de tes traits de génie, tes côtés solaires, comme de tes failles, tes défaillances et tes errances…
Âme – ^ + i = Aime
Ce chant gagne à être écouté, plutôt que lu :
J’entends mon bien aimé
Son cœur m’appelle
Mon âme est toute prête à ses merveilles
Le voici qui bondit sur les montagnes
J’entends sa voix chanter sur les rivages
Viens
Mon cœur t’appelle
Oui, viens que je t’emmène dans mon jardin
L’hiver s’en est allé
Viens, je t’aimerai
Lève-toi mon amie, ma toute belle
L’hiver s’en est allé, les fleurs s’éveillent
Vient le temps des chansons
Et des « je t’aime »
Entends, ce chant d’amour pour toi s’élève
Cet amour est plus fort que nos misères
L’amour d’un Dieu venu sur notre terre
La grâce qui guérit et qui relève
Voici l’amour qui jamais ne s’achève
La rencontre de l’autre me donne de me rencontrer
Charles Pépin, La rencontre. Une philosophie, Ed. Allary, 2021 :
« L’amour ne doit pas être cette maison dans laquelle nos différences disparaissent, mais bien plutôt ce temple où elles ont droit de cité, où elles sont honorées, explorées, aimées » (p. 41).
« Pour progresser, il faut rencontrer un autre que soi » (p. 57).
« Sans aller vers ce qui n’est pas soi, impossible de savoir qui on est. Sans rencontrer l’autre, impossible de se rencontrer » (p. 58).
L’amour mature, au-delà du coup de foudre
« Souvent, nous avons du mal à passer de la logique du coup de foudre à celle de l’amour mature. Aimer, ce n’est pas prétendre que la vie corresponde à notre imagination ; c’est choisir, en pleine liberté, de prendre la responsabilité de la vie comme elle s’offre » (François, 1/12/2021).
Vivre d’amour, la petite Thérèse
Vivre d’Amour, c’est donner sans mesure
sans réclamer de salaire ici-bas,
Ah! sans compter, je donne étant bien sûre
que lorsqu’on aime, on ne calcule pas.
Au Cœur Divin, débordant de tendresse,
j’ai tout donné, légèrement je cours.
Je n’ai plus rien que ma seule richesse.
Vivre d’Amour, c’est bannir toute crainte,
tout souvenir des fautes du passé.
De mes péchés, je ne vois nulle empreinte.
En un instant, l’amour a tout brûlé,
flamme divine, ô très douce fournaise !
En ton foyer, je fixe mon séjour.
C’est en tes feux que je chante à mon aise
Vivre d’Amour, c’est garder en soi-même
un grand trésor en un vase mortel.
Mon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrême.
Ah, je suis loin d’être un ange du ciel !
Mais si je tombe à chaque heure qui passe,
me relevant, tu viens à mon secours.
À chaque instant tu me donnes ta grâce.
Vivre d’Amour, c’est naviguer sans cesse,
semant la paix, la joie dans tous les cœurs.
Pilote Aimé, la charité me presse
car je te vois dans les âmes, mes sœurs.
La charité, voilà ma seule étoile.
À sa clarté, je vogue sans détour.
J’ai ma devise écrite sur ma voile.
Vivre d’Amour, quelle étrange folie !
me dit le monde. Ah! cessez de chanter,
ne perdez pas vos parfums, votre vie.
Utilement, sachez les employer !
À des amants, il faut la solitude.
Un cœur à cœur qui dure nuit et jour,
ton seul regard fait ma béatitude.
Mourir d’Amour, voilà mon espérance.
Quand je verrai se briser mes liens,
mon Dieu sera ma grande récompense.
Je ne veux point posséder d’autres biens.
De son Amour, je veux être embrasée.
Je veux le voir, m’unir à lui toujours,
voilà mon Ciel, voilà ma destinée.
(Vivre d’amour, chanson de Natasha Saint-Pier,
d’après les poèmes de Sainte-Thérèse de Lisieux ;
https://www.youtube.com/watch?v=9xQiolIQAtA).
L’épreuve d’handicapé social traversée
Comment traverser la douloureuse épreuve de se sentir ‘petit poussin blond rejeté au milieu de canards noirs’, d’être souvent décalé, parfois carrément inadapté, handicapé social, avec les différentes étiquettes qu’on me colle dessus : HP, hyper sensible, autiste, asperger ?
J’ai appris à prendre dans les bras chaque blessé en moi, à le recevoir tel qu’il est, à lui offrir la douceur bienveillante dont je dispose alors. Dans mes bras affectueux, plusieurs petits ont pu ainsi pleurer tout leur saoul, en se sentant acceptés dans leurs différences…
Et puis, tout à coup, le surgissement je ne sais pas d’où ni comment d’un flot d’amour, gratuit, qui pénètre chaque cellule de mon corps… C’est comme une vague – marée montante – qui finit de s’étaler sur le sable de la mer du Nord, qu’attendent, assoiffés, tous les vivants tapis sous la plage, suivie d’une détente : relâchement et à la fois expansion, respiration et connexion à la Vie qui se remet à couler partout en moi, et me voilà à la voir couler partout autour de moi… Tout mon être fait l’expérience d’être oxygéné par ce Souffle régénérant. « Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va » (Jn 3,8).
L’Éternel Aujourd’hui
Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère.
Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit.
Tu le sais, ô mon Dieu ! pour t’aimer sur la terre
Je n’ai rien qu’aujourd’hui !…
Que m’importe, Seigneur, si l’avenir est sombre ?
Te prier pour demain, oh non, je ne le puis !…
Conserve mon cœur pur, couvre-moi de ton ombre
Rien que pour aujourd’hui.
Si je songe à demain, je crains mon inconstance
Je sens naître en mon cœur la tristesse et l’ennui.
Mais je veux bien, mon Dieu, l’épreuve, la souffrance
Rien que pour aujourd’hui.
Je dois te voir bientôt sur la rive éternelle
Ô Pilote Divin ! dont la main me conduit.
Sur les flots orageux guide en paix ma nacelle
Rien que pour aujourd’hui.
Ah ! laisse-moi, Seigneur, me cacher en ta Face.
Là je n’entendrai plus du monde le vain bruit
Donne-moi ton amour, conserve-moi ta grâce
Rien que pour aujourd’hui
Je volerai bientôt, pour dire tes louanges
Quand le jour sans couchant sur mon âme aura lui
Alors je chanterai sur la lyre des Anges
L’Éternel Aujourd’hui !…
(Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Mon chant d’aujourd’hui).
Rdv conjugal de qualité
« Un couple a grandement intérêt à investir dans un rdv conjugal de qualité, en présence d’une tierce personne compétente et de confiance. Idéalement, une telle complicité à trois se met en place en temps de paix. Quel trésor que de disposer d’un espace-temps de qualité, posé dans l’agenda, indépendamment des yoyos de crise. Du coup, c’est pendant ce temps privilégié, régulier et sécurisé, qu’on aborde les points délicats, les points-gâchette, les points qui bloquent ou qui fâchent… Et on s’en occupe convenablement !
La tradition d’un tel rdv régulier avec une personne thérapeute complice délivre le couple des mauvaises gestions de crise dans le quotidien : STOP, ce n’est pas le bon moment/endroit/devant d’autres personnes => « on en reparle dans ce temps à 3 ». Disposer de ce rdv solidement posé permet de s’abstenir d’aborder les sujets qui fâchent en dehors de ce rdv ! Quels bienfaits pour le couple comme pour la famille ! »
(Étienne Chomé, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, parcours de formation en dix étapes : http://www.communicactions.eu/methode-critere.html).