« Une catastrophe crée son lot d’incertitudes et, en situations d’urgence, les intervenants n’en savent souvent pas plus que vous. Hélas, la désinformation et les rumeurs se dispersent alors aux quatre vents : de bouche à oreille bien sûr, mais surtout par les médias sociaux. Cela peut causer un grave tort aux personnes touchées, ainsi qu’aux efforts des intervenants, dont les organismes humanitaires. Une personne qui fait circuler de fausses informations n’est pas nécessairement de mauvaise foi. Néanmoins, en crise, jouer au journaliste en herbe peut gaspiller de précieuses ressources » (Croix-Rouge canadienne sur son ‘blogue’, pour que ça ne bloque plus !).
« Renaître, c’est être déloyal envers mes géniteurs. C’est donner la mort à quelque chose qu’ils ont créé, c’est tuer leurs fantasmes. C’est les décevoir, en faire des orphelins.
Renaître c’est naître à nouveau du même père et de la même mère. C’est les rencontrer pour la première fois, les accueillir, les regarder, et enfin les aimer.
Renaître c’est oser mourir sans savoir ce qu’est renaître, c’est oser le vide. C’est vivre la mort et faire mourir la vie.
Renaître c’est quitter un instant ce monde. C’est long et c’est court à la fois, c’est du ‘je ne sais plus’ dans du ‘je ne sais quoi’, pour une fraction de seconde.
Renaître, c’est accepter de quitter le connu pour plonger dans l’inconnu. C’est découvrir que l’inconnu ne m’est pas tout à fait inconnu.
Renaître c’est dire au revoir à mes amis, à ma famille, à mon conjoint. C’est les rencontrer à nouveau et les aimer tels qu’ils sont.
Renaître c’est perdre la bataille, déposer les armes, dire au revoir à la guerre et bienvenue à ce qui EST.
Renaître c’est me donner au divin, c’est immerger mon corps dans l’Eau, c’est me laisser porter par le Vent, c’est jouer avec le Feu et donner mes cendres à la Terre. Renaître, c’est me désintégrer, me recycler et servir l’humanité.
Renaître, c’est éclater les cellules, les générations, pour qu’elles se rassemblent à nouveau. C’est quitter le Tout pour rencontrer le Rien, c’est laisser le Rien pour accueillir le Tout.
« Le monde éclaboussé de lumière s’offre comme un fruit gorgé de soleil » (Mario Rigoni Stern, Saisons).
« Every dog has its day, unless he loses its tail, then he has a weak-end » (June Carter Cash). Chaque chien a sa journée, à moins qu’il ne perde sa queue, alors il a une fin faible.
« Si je criais, qui m’entendrait parmi les anges ? Et même si soudain l’un d’eux me prenait sur son coeur, sa plus forte présence m’anéantirait. Car le beau n’est rien d’autre que le prélude du terrible (ce que tout juste encore nous pouvons supporter) et nous l’admirons tant car il dédaigne nous détruire. Tout ange est terrible » (Rainer Maria Rilke).
« Patates ! » Expression typiquement belge : « Va donc, hé ! patate ! » « Quelle patate ! », « espèce de patate ! » = insulte qui signifie stupide, cornichon ou bien maladroit, empoté (« tu joues comme une patate » ; « t’es une patate »).
« Les fleurs paraissent sur la terre. Le temps des chants est arrivé. Et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes » (Cantique des Cantiques, 2,12).
« Pasteurs, vous qui allez là-haut par les bergeries vers le sommet, si d’aventure vous voyez celui que moi tant j’aime, dites-lui que je languis, je peine, et je meurs…
Cherchant mes amours, j’irai par ces monts et rivages. Je ne cueillerai pas les fleurs, je ne craindrai pas les fauves et je passerai les forts et frontières » (Jean de la Croix).