« Par impulsivité, ne scie pas la branche sur laquelle tu es assis » (Stanislaw Jerzy Lec).
« Avec des ‘si’, scierais-tu du bois ? » (Boris Vian).

La bibliothèque d'Étienne Chomé
Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur
« Par impulsivité, ne scie pas la branche sur laquelle tu es assis » (Stanislaw Jerzy Lec).
« Avec des ‘si’, scierais-tu du bois ? » (Boris Vian).

Nous sommes en plein « 24 Heures Vélo » ici, à Louvain-la-Neuve : sommet du folklore étudiant belge qui transforme la ville en un terrain de jeu géant pendant 24 heures, avec des vélos customisés et délirants qui tournent et tournent, les têtes des saouls aussi !

« Il est cinq heures
Paris s’éveille
Je suis le dauphin de la place Dauphine
Et la place Blanche a mauvaise mine
Les camions sont pleins de lait
Les balayeurs sont pleins de balais
Le café est dans les tasses
Les cafés nettoient leurs glaces
Et sur le boulevard Montparnasse
La gare n’est plus qu’une carcasse
La Tour Eiffel a froid aux pieds
L’Arc de Triomphe est ranimé
Et l’Obélisque est bien dressé
Entre la nuit et la journée
Les banlieusards sont dans les gares
À la Villette, on tranche le lard
Paris by night, regagne les cars
Les boulangers font des bâtards
Les journaux sont imprimés
Les ouvriers sont déprimés
Les gens se lèvent, ils sont brimés
C’est l’heure où je vais me coucher
Il est cinq heures
Je n’ai pas sommeil »
(Jacques Dutronc en 1968 ; une peinture sonore de la capitale française au petit matin, un instant suspendu entre la fin de la nuit et le début du jour…).
« Un songe entretient dans mon cœur
un chagrin qui le ronge »
(Jean Racine, Athalie, II, 5, 5 janvier 1691).

« Comme un flot grossi par la fonte
des glaciers grondants,
quand l’eau de ta bouche remonte
au bord de tes dents,
je crois boire un vin de Bohême,
amer et vainqueur,
un ciel liquide qui parsème
d’étoiles mon cœur ! »
(Charles Baudelaire, Le Serpent qui danse,
section de Spleen et idéal,
dans Les Fleurs du Mal).
Embrasser de toute la langue langoureusement
= « rouler une pelle », qui dérive de « peloter »
(« caresser avec insistance »)
« rouler un pélot (ou palot) »
« rouler une pelle ».

« Mais toi, tu manques à l’appel,
ma vieille branche de campagne ! »
(Brassens dans la chanson Auprès de mon arbre,
déplorant cette amitié perdue, ce temps révolu,
cet ancrage intime qui s’étiole).

L’expression « ça se goupille bien » signifie que quelque chose s’arrange ou se déroule de manière favorable, de façon réussie ; « ça se goupille mal » = les choses tournent mal.
Le terme « goupille » provient à l’origine du nom de l’animal rusé, le goupil (renard), et par extension, le verbe « goupiller » signifiait à l’origine « arranger habilement, combiner » puis « ruser, manigancer ». Viendra ensuite le sens technique de la goupille avec laquelle le mécanicien fixe deux pièces ensemble.
Le goupil n’est autre que le renard. ‘Goupil’ était le terme normal. Le mot renard vient du nom propre « Renart », personnage principal du célèbre Roman de Renart, une série de récits satiriques écrits il y a 800 ans. Ce personnage a été si populaire que son nom a fini par remplacer le mot ‘goupil’ dans la langue française ! Fameuses ruse et furtivité,
n’est-il pas ?
Faut pas
faux pas,
n’est-ce pas ?
M’est avis que la grêle est créée dans les laboratoires secrets du lobby des carrossiers.
« Moi, je dis qu’il existe une société secrète avec des ramifications dans le monde entier, qui complote pour répandre la rumeur qu‘il existe un complot universel » (Umberto Eco, Le Pendule de Foucault).
Dans la Bible, bien mieux qu’une histoire sur la création du monde physique, la Genèse nous invite notamment à suivre ce Dieu qui sépare et ordonne, pour sortir du chaos. La première action divine est de séparer la lumière des ténèbres, séparer ce qui éclaire de ce qui égare, distinguer le vrai du faux, clarifier, ordonner et discerner en mettant de la lumière là où c’est confus.
La téléréalité a accouché d’une ‘infoman’ = titre d’une émission ‘infotainment’, mélangeant les séquences informatives et divertissantes, où nous avons à discerner et distinguer une nympho d’une info !

Se mettre à genou ensemble côte à côte et prier, telle est la colonne vertébrale et le ciment du couple.

« Le pardon est certainement l’une des plus grandes facultés humaines et peut-être la plus audacieuse des actions dans la mesure où elle tente l’impossible, à savoir défaire ce qui a été, et réussit à inaugurer un nouveau commencement, là où tout semblait avoir pris fin » (Hannah Arendt).
« Observe-toi toi-même,
et chaque fois que tu te trouves,
laisse-toi ; il n’y a rien de mieux »
(Maître Eckhart).

Image : La langue française et ses jeux de mots ! l’expression « se tôler » peut avoir deux sens : 1) le verbe se tolérer, qui signifie se supporter mutuellement ou se laisser mutuellement exister et 2) l’expression argotique « se prendre une tôler » qui signifie subir une défaite ou une chute violente. La confusion peut venir de la proximité des mots : « tôler » pour le travail de la tôle, « tolérer » pour supporter et « tôle » qui peut aussi signifier prison ou échec.
« Les créatures ne se reposent pas
avant d’avoir atteint la nature humaine ;
alors elles arrivent à leur forme originelle,
à savoir Dieu » (Maître Eckhart).
Sans nous la péter, nous filons à 107.000 kms/heure. Kepler est le premier à avoir capté l’indice-pensable : indispensable est cette vitesse pour rester sur notre orbite solaire. Moins vite, nous serions attirés par le Soleil jusqu’à avoir toujours plus chaud et finalement nous écraser en lui ; plus vite, nous quitterions notre orbite en nous en éloignant et en frissonnant toujours plus.

Même chose pour les autres planètes. Ainsi, Vénus qui est à seulement 108 millions de kilomètres du Soleil (plus proche de lui que la Terre) joue l’équilibriste cosmique à 125.000 kms/heure (225 jours par an), pour garder son orbite… Cette danse orbitale est la même pour tous les satellites terrestres. Plus ils sont proches de nous, plus ils vont vite pour rester en orbite. Par exemple, les satellites GPS qui sont en orbite moyenne (+/- 20.000 kms d’altitude) tournent à environ 14.000 kms/h.
Y aurait-il maladie moindre mal choisi par le corps afin d’éviter pire encore ?
Déjà, la science observe que le corps peut inhiber certaines fonctions pour en préserver d’autres ; déclencher des « problèmes » (fièvre, inflammation, fatigue) qui sont en réalité des cadeaux pour mieux se défendre et guérir ; sacrifier une partie pour préserver l’ensemble… Formidable capacité de s’adapter en permanence !
Plus difficile à vérifier, le corps peut exprimer un conflit intérieur ou une tension psychique à travers une maladie. Exemple : une personne en situation de stress chronique développe une maladie de peau. Son corps trouve ce moyen d’expression visible plutôt que de laisser le stress affecter le cœur ou le système nerveux.
Bienheureuse et sage la personne qui écoute les messages de son corps et qui reçoit un début de maladie comme un appel à prendre soin du dysfonctionnement et à rétablir l’équilibre… Mon corps est tourné vers la vie, bêtement / instinctivement, heureusement. Il s’agit d’être avec l’organe corporel douloureux et de le prendre pour précieux guide fiable : suivre humblement et dans la confiance ses sensations physiques qui vont me conduire assurément exactement là où il y a le déséquilibre, là où le corps va rééquilibrer, en ma présence bienveillante, dans la douceur.
Mes autres posts sur ce sujet :
http://etiennechome.site/comme-une-visite-au-malade/
http://etiennechome.site/le-processus-naturel-de-guerison-devant-une-attaque-externe/
http://etiennechome.site/le-corps-sait-sans-corset/
