Il fait déjà bien chaud au Sud et pas encore froid au Nord

« L’amour est la seule religion,
le seul Dieu, le seul mystère
qui mérite d’être vécu.
L’amour ne connaît pas de devoir.
L’amour est un plaisir, une joie »
(Osho).

« Je suis un athée chrétien » (Michel Onfray,
philosophe sur pattes de plateaux médiatiques
dont les contradictions multiplient les pattes hics,
jusqu’aux crises (de foi et de foie) hépatiques !
bien plus soucieux de provoquer des ébats publics
que d’éclairer par une pensée académique).

« Michel Onfray ? Un petit maître-penseur
de la doxa, passé de la gauche libertaire
à une forme de populisme conservateur ! »
(Jonathan Sturel, La contre-histoire de Michel Onfray).

libéré est le détenu qui cesse de nier son nié

« En tuant cette vieille femme, c’est sa propre âme que Raskolnikov avait tué. […] Sonia sourit au prisonnier d’un air aimable et heureux, mais, selon son habitude, ne lui tendit la main que timidement. […] Mais cette fois, leurs mains ne pouvaient rompre leur étreinte. […] Soudain, et sans que le prisonnier sût comment cela était arrivé, une force invincible le jeta aux pieds de la jeune fille. Il se mit à pleurer en enlaçant ses genoux. Au premier moment, elle fut terriblement effrayée et son visage devint mortellement pâle. Elle bondit sur ses pieds et le regarda en tremblant, mais, au même instant, elle comprit tout… Un bonheur infini rayonna dans ses yeux. Elle comprit qu’il l’aimait, oui, elle n’en pouvait douter. Il l’aimait d’un amour sans bornes ; la minute si longtemps attendue était donc arrivée !

Ils voulaient parler, mais ne purent prononcer un mot. Des larmes brillaient dans leurs yeux. Tous deux étaient maigres et pâles, mais ces pauvres visages ravagés étaient illuminés par l’aube d’un avenir renouvelé, d’une résurrection complète faisant passer à une vie nouvelle. C’était l’amour qui les ressuscitait. Le cœur de l’un enfermait une source de vie inépuisable pour l’autre. […] Mais ici commence une autre histoire, celle de la lente rénovation d’un homme, de sa régénération progressive, de son passage graduel d’un monde à un autre, de son entrée dans une réalité nouvelle, jusqu’alors entièrement insoupçonnée » (Fiodor Dostoïevski, finale de l’épilogue de Crime et châtiment).

fontaine de jouvence

« Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d’aller vers de nouveaux paysages, mais d’avoir d’autres yeux, de voir l’univers avec les yeux d’un autre, de cent autres, de voir les cents univers que chacun d’eux voit, que chacun d’eux est » (Marcel Proust).

Dans “la fontaine de jouvence”, jouvence signifie jeunesse (du latin juventus).

aurores boréales

Ces 11 au 13 novembre 2025, nombreuses ont été les aurores boréales dans notre ciel nocturne tout dégagé.

Logique ! le Soleil suit un cycle d’activités magnétiques d’environ 11 ans, alternant entre phases calmes et phases intenses, avec un « maximum solaire » à son plus haut niveau d’activité.

Le cycle solaire actuel a débuté en 2019 et a atteint son maximum début 2025. Voilà pourquoi, en ce moment, des aurores boréales sont observées jusque dans le sud de l’Europe. Car le Soleil produit davantage d’éruptions et de vents solaires, avec projection de particules en direction de la Terre qui, en pénétrant dans la partie haute de notre atmosphère, entrent en collision avec les atomes et molécules de l’air (essentiellement oxygène et azote). Ces collisions transmettent de l’énergie aux gaz, qui deviennent « excités ». En revenant à leur état normal, ces gaz émettent de la lumière : verte quand il s’agit d’oxygène en basse altitude et rouge quand il s’agit d’oxygène en haute altitude (au-delà de 200 kms) ; quant à lui, l’azote jouit dans les bleue, violette et rose (le plus rare).
Leur joie
qui se voit
après l’orgasme, quoi…
Comme dans mon cœur magnétisé et
tout excité après chaque rencontre authentique !

Une aurore est un phénomène électromagnétique et lumineux,
non pas thermique ou chimique. Les particules ne brûlent pas :
elles transmettent leur énergie aux gaz de l’atmosphère.
Il n’y a pas de combustion ; juste électromagnétisme…

Voir aussi mon post rédigé quand j’étais à Rovaniemi, en Laponie :
https://etiennechome.site/aurore-boreale/

génial poulpe

Il n’y a aucune différence entre pieuvre et poulpe : « poulpe » est le terme officiel et scientifique ; « pieuvre » est un terme populaire, venu de Victor Hugo dans Les travailleurs de la mer (1866). C’est l’invertébré le plus intelligent du règne animal, avec ses neuf cerveaux : un central et un dans chaque bras ; cela permet une coordination et une autonomie de chaque bras qui dispose ainsi de sa propre instance de décision. Ce cerveau d’environ 500 millions de neurones répartis en 9 endroits permet une forme d’intelligence décentralisée, avec des capacités d’apprentissage, de mémoire et de manipulation impressionnantes. En outre, chacun de ses huit bras est muni de ventouses capables de goûter et de sentir. Last but not least, une pieuvre a trois cœurs, dont deux cœurs branchiaux pompant le sang vers les branchies. Son sang est bleu car cuivré (le cuivre convient mieux que le fer pour transporter l’oxygène dans les les profondeurs marines froides et pauvres en oxygène).

L’ADN d’un poulpe est exceptionnel : son génome qui possède +/- 33000 gènes codants (seulement +/- 25000 chez l’humain) est tellement complexe et unique, si éloigné des autres mollusques, que certains chercheurs osent l’hypothèse de son origine extraterrestre ! Avec une peau capable de se métamorphoser, elle a des allures de science-fiction, non ? Pour pouvoir répondre au mieux à des changements de température ou d’environnement, la pieuvre est capable d’éditer son ARN messager sans modifier son ADN. Cette capacité d’adaptation (appelée « édition post-transcriptionnelle de l’ARN »), très utile en particulier à son système nerveux, lui permet de produire des protéines légèrement différentes ou avec une fonction modifiée par rapport à ce qui était initialement prévu par l’ADN.

Avec une sagacité qui échappe à beaucoup, le prince Laurent de Belgique (frère du Roi) s’est exclamé : « Est-ce que tu peux t’imaginer une seconde la richesse intellectuelle de pouvoir parler avec un poulpe, et d’avoir son expérience ? » (interview diffusée en 2013 à l’occasion de ses 50 ans).

Chat botté saboté Sabotier sabot t’y es

« Là où Dieu a un temple,
le diable aura une chapelle »
(Robert Burton).

Saboteur (roman de Christophe Schriber) :
l’histoire d’un homme qui est tellement heureux
qu’il a envie de devenir malheureux, pour voir ce que ça fait.
Il n’a jamais été malheureux et il est persuadé que les gens
qui le sont ont un truc en plus.
Il décide alors de saboter sa vie,
jusqu’à arriver au fond du trou !

« Le diable ne voulant pas travailler sans salaire,
n’apprit pas le métier de sabotier »
(Paul Sébillot, qui mourut à la fin de la WW1, en 1918).
Le sabotier est celui qui fabrique les sabots
? sur ‘ses-billots’,
dirait Sébillot ?

le brouillard te brouille ?

« Si vous voyez clair dans le brouillard,
alors le brouillard n’existe pas pour vous ! »
(dicton populaire).

« Brouillard d’automne,
beau temps nous donne »
(dicton populaire).

« Brouillard du matin
n’arrête pas le pèlerin »
(dicton populaire).

« Le brouillard finit toujours par
rendre le paysage qu’il a volé »
(Sylvain Tesson).

Peace and love!

« Aimer, c’est toucher l’intérieur d’une personne
en veillant à ne rien casser » (Sandrine Fillassier).

« Seul l’amour remplace le lait »
(Proverbe australien).

« La tranquillité est le lait de la vieillesse » (Thomas Jefferson).

« Le fromage, le saut du lait vers l’immortalité » (Cliff Fadiman).

dans la vase schismatique

« Un Hollandais, une Église.
Deux Hollandais, une secte.
Trois Hollandais, un schisme »
(dicton néerlandais).

« Dieu par minou ?
= le cat est schisme ! »

« Ne vous effrayez pas des divergences,
réjouissez-vous de ce grand labeur ;
pourquoi insulter les travailleurs
du nom de schismatiques et de sectaires ? »
(Hippolyte Taine).

La méthode et la pédagogie du parcours de formation mis au point par Étienne Chomé

Voici la méthodologie d’éducation à la paix qu’avec CommunicActions (l’École internationale que j’ai fondée), je propose depuis plus d’un quart de siècle dans des groupes divers et variés à travers le monde.

Comme c’est à l’intérieur des cœurs et des esprits que résident les principaux obstacles à la paix autant que les transformations les plus décisives, la ressource primordiale vers la paix est une communication vraie, authentique, à même de déverrouiller les blocages humains. C’est en accueillant avec empathie et en profondeur ce qui est important pour chaque personne (ses vécus + besoins, fondements, motivations, intentions profondes, valeurs spirituelles les plus chères) que s’améliore la relation, que se crée une connexion relationnelle sincère qui rend toute la suite du processus de paix possible. Oui mais une telle qualité d’écoute est d’autant plus possible et fructueuse que le dialogue est débarrassé des jeux de pouvoir et agendas cachés.   Or, ce n’est pas l’empathie qui peut offrir cela. C’est là qu’interviennent deux autres compétences : la justesse d’un cadre de droit et la force tranquille du négociateur vacciné contre les stratagèmes de prise de pouvoir en vue de gagner davantage.

L’art d’améliorer le cadre de droit est un défi collectif de fond : chaque fois qu’un groupe est confronté à un abus de pouvoir ou plus largement à des structures déficientes ou à des injustices, ce groupe est devant le défi de s’organiser davantage et de renforcer sa cohésion (c’est déjà vrai pour un troupeau d’herbivores face à un prédateur en chasse). Plus un groupe humain est structuré, plus il est capable de se mobiliser pour que la force de la loi l’emporte sur la loi du plus fort. C’est la compétence du processus normatif par lequel le groupe pose la règle juste et s’accorde sur le dispositif en cas de non-respect de cette règle. Ce processus de sanction dissuasive qui donne un poids incontournable à la règle rend le bon comportement plus intéressant que le comportement inacceptable, lequel est mis hors-la-loi. Plus l’endroit où j’anime la formation est une zone de non-droit, plus il est crucial de prendre du temps sur cette compétence. Ce travail qui met fin aux impunités commence dans les familles et les écoles, avant de s’établir à un échelon plus haut de la société : que, déjà, les parents et les enseignants apprennent à remplacer toute punition-répression (la loi du plus fort) par une sanction-réparation (la force de la loi).

Aux côtés de la communication vraie et du cadre de droit, une troisième compétence est indispensable à la résolution constructive d’un conflit : l’art d’une négociation efficace qui évite les pièges des réflexes de rivalité et de compétition en cas d’intérêts divergents et qui est capable de déjouer les techniques de déstabilisation, les tactiques déloyales, les effets de manche, les coups de botte secrète, etc. Plus une personne a appris à rester focus sur les intérêts en présence et à employer la créativité qui invente des solutions nouvelles, plus elle peut induire et garder le cap d’un processus Win-Win : optimiser l’accord le plus pertinent et judicieux, c’est-à-dire celui qui satisfait au mieux tous les intérêts en présence.

Empathie envers les personnes pour connecter le trésor qu’ils portent dans leurs entrailles ET justesse de la justice au niveau d’un cadre de droit qui empêche tout abus de pouvoir ET créativité dans le processus Win-Win qui déjoue les coups de force, tout en augmentant le gâteau à partager, voilà trois énergies très différentes à déployer chacune dans son registre propre. Par exemple, il convient de ne pas recadrer au moment d’écouter en profondeur. Ce qui tonifie une communication vraie, sincère et authentique, c’est la qualité de connexion : un être humain qui accueille un autre être humain. Dès lors, au stade du dialogue où nous cherchons à nous comprendre, un parent, un professeur, un supérieur hiérarchique ont intérêt à enlever entièrement leur casquette d’autorité, qui n’apporte rien à la compréhension du trésor de l’autre ; au contraire, elle crée des interférences qui la bloquent. Il y aura d’autres moments pour recadrer (objectiver) et négocier (se mettre d’accord et décider). Autre exemple, dans l’autre sens, l’empathie et la confiance dans les personnes ne sont pas les bons outils pour améliorer le cadre de droit. Une juste autorité s’exerce de façon dépersonnalisée, sans aucun pouvoir sur les personnes ; elle est au service du Law and Order, en se bornant à être juste, c’est-à-dire gardienne de la loi, garante de son respect par tous, y compris les plus hauts gradés, tandis qu’un autoritaire personnalise son pouvoir : « je suis la loi ; tu m’obéis ». Et il usera subtilement d’appel à l’allégeance à sa personne plutôt qu’à la loi.

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