Accueillir et offrir le bon air de la vie, aussi simplement que mes poumons inspirent et expirent (avec ou sans ma conscience). Recevoir et donner aussi simplement qu’un robinet donne l’eau qu’il reçoit, sans autre effort que d’être branché à la source…
« Vous ne pouvez pas davantage changer le passé que modifier la scène que dépeint un vitrail. En revanche, par votre patient travail intérieur, vous pouvez un jour faire jaillir intérieurement une lumière qui en transfigurera jusqu’aux instants les plus sombres et difficiles. Les faits resteront les mêmes, mais il se dégagera d’eux un éclat qui en justifiera rétrospectivement jusqu’au moindre détail. Seule la forme du passé est figée à jamais comme le verre ; à tout moment, votre conscience présente peut l’illuminer, en révéler la beauté insoupçonnée et en faire surgir un sens aussi lumineux que le diamant dissimulé dans la noirceur du charbon » (Olivier Clerc, Graines de sens).