Paix et joie jaillissent de l’intérieur vers l’extérieur

Dans « La folle aventure de Louis de Funès », Lucie Cariès présente une interview touchante de Louis de Funès :

« « Je voulais être acteur mais pas une vedette », dit-il comme victime du syndrome de l’imposteur…

— On dirait que, malgré votre succès, vous n’avez pas l’impression que c’est arrivé, que vous avez fait une espèce d’escroquerie, moyennant quoi vous êtes en ce moment à la première place.

— Oui, c’est un peu ça. Vous avez raison. »

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La lumière à l’intérieur

« Le soleil est parti, mais j’ai la lumière » (Kurt Cobain).

« Être heureux n’est pas un destin, mais une conquête pour ceux qui savent voyager dans leur propre être. Être heureux, c’est cesser d’être victime de problèmes et devenir acteur de ma propre histoire. C’est traverser des déserts hors de moi, mais pouvoir trouver une oasis au plus profond de mon âme. C’est remercier Dieu chaque matin pour le miracle de la vie. […] Puissiez-vous être un amoureux de la joie dans vos sources. Puissiez-vous être un ami de sagesse et de paix pendant vos hivers » (Pape François).

Sel et levain pour un bon gâteau. 2 poumons s’interconnectant pour une respiration plus ample

« La méditation de pleine conscience et la kyrielle d’exercices spirituels accessibles à tous, en amont des rites religieux, ne résultent-elles pas d’une magnifique fécondation mutuelle de l’Orient et de l’Occident ? Comme diverses alvéoles pulmonaires s’interconnectant pour une respiration plus ample… » (Étienne Chomé).

« Le vent souffle où il veut et tu en entends le bruit, mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va. Ainsi en est-il de toute personne, née de l’Esprit » (Jn 3,8).

« Le langage, à mesure qu’il est dit, ne fait que périr pour que naisse le sens. Si la phrase s’immobilise dogmatique, le langage est mort. Les formules sont des idoles, les conclusions sont des idoles. Mais si les phrases se précipitent en bavardage, c’est aussi un blasphème car la volubilité n’est pas non plus de la vie » (Jean Grosjean, L’ironie christique).

Une spiritualité orientale peut avoir raison, sans que le patrimoine judéochrétien aie tort !

« N’ayant plus l’ambition d’avoir raison, je soulage mes détracteurs de la peine qu’ils prendraient à me donner tort » (Christiane Singer).

À un ami prêtre qui s’inquiétait que je participe aux confusions spirituelles de ce monde, j’ai répondu : 

« J’ai de la joie à l’idée de contribuer à diminuer les quiproquos interculturels et interreligieux, les incompréhensions dues à des langages différents, aussi dues à une méconnaissance des racines chrétiennes, dont le trésor : l’expérience de l’Amour inconditionnel de notre Créateur et réCréateur… Plus je m’enracine dans la Tradition, moins j’ai peur de vivre dans ce monde, d’être en dialogue avec d’autres expériences vibrantes de la Vie.

Certes, ce choix de dialogue comporte des risques, il n’est pas la voie de la facilité et provoque des critiques par les uns et par les autres. D’un côté, quand des personnes qui surfent sur l’air du temps me trouvent trop chrétien, elles me ferment des portes. D’un autre côté, je suis régulièrement critiqué par des Catholiques, qui m’accusent d’une spiritualité trop diluée dans les pratiques ‘du monde’, et d’un langage trop influencé par des catégories syncrétistes New Age..

Quand je dépose cela au pied de la Croix, j’entends souvent : « Si tu savais le don de Dieu », tellement plus large et plus généreux que nos étroitesses !… Depuis 2000 ans, chaque génération de croyants est mise au défi d’intégrer dans la sagesse héritée les trésors contemporains. Pour l’heure, parmi ceux-ci, figure en bonne position, selon moi, l’écoute de son corps, de son cœur, de ses tripes, afin d’accéder plus en vérité à son Self, qui n’est autre que l’âme,dans la Tradition. Ma profonde gratitude au processus IFS et à l’Intensif ‘Qui suis-je ?’ ! »

En discutant de nos puits de sagesse, ne pas passer à côté de l’essentiel : puiser l’eau vitale Essence-Ciel

« L’écoute est pour moi le sel d’une vie en fluidité, simple et sans effort… Nous avons été conçus avec un trésor en nous – un GPS intérieur – dont peu nous parlent. Et pourtant à  chaque instant nous recevons les clés, la direction à  suivre pour faire de notre vie une œuvre d’art » (Armelle Six). 

« Il ne s’agit pas de faire une propagande indiscrète et d’encombrer les autres avec nos convictions, mais de laisser rayonner une présence » (Maurice Zundel, Un autre regard sur l’homme).

Comme des puits, nous bénéficions tous des mêmes source et soleil

« Ce matin en longeant à bicyclette le Stadionkade, je m’enchantais du vaste horizon que l’on découvre aux lisières de la ville et je respirais l’air qu’on ne m’a pas encore rationné. Partout des pancartes interdisaient aux Juifs les petits chemins menant dans la nature. Mais au-dessus de ce bout de route qui nous reste ouvert, le ciel s’étale tout entier. On ne peut rien nous faire, vraiment rien. On peut nous rendre la vie assez dure, nous dépouiller de certains biens matériels, nous enlever une certaine liberté de mouvement tout extérieure, mais c’est nous-mêmes qui nous dépouillons de nos meilleures forces par une attitude psychologique désastreuse. En nous sentant persécutés, humiliés, opprimés. En éprouvant de la haine. En crânant pour cacher notre peur. On a bien le droit d’être triste et abattu, de temps en temps, par ce qu’on nous fait subir : c’est humain et compréhensible. Et pourtant la vraie spoliation c’est nous-mêmes qui nous l’infligeons. Je trouve la vie belle et je me sens libre. En moi des cieux se déploient aussi vastes que le firmament. Je crois en Dieu et je crois en l’homme » (Etty Hillesum, Une vie bouleversée, 1941-1943 ; p. 132 dans l’édition Points).

Né en 2015 et décédé hier, ce mardi 28/7/20, Joseph Moingt s.j. nous suggère de renoncer à concevoir Dieu « a priori comme l’Être absolu et infini de la philosophie, qui n’a d’ailleurs pas d’être-là en ce monde, ou le Père tout-puissant de la religion, dont les représentations anthropomorphiques et finalistes sont désavouées par la vraie foi autant que par la raison critique. […] Seul le Dieu souffrant peut aider. […] Au temps où nous vivons, placé sous le signe de la mort de Dieu, « la naissance de Dieu » entend affirmer que Dieu n’en continue pas moins à naître en nous » (Joseph Moingt, Dieu qui vient à l’homme. Du deuil au dévoilement de Dieu, 2002, p. 280 et 470).

Voici la première des médications : me rencontrer dans la méditation

« J’ai appris doucement à recevoir le silence et à méditer quelques minutes chaque jour pour laisser aux vibrations de l’univers la possibilité de me rejoindre et de m’apprivoiser encore un peu » (Jacques Salomé).

« Une demi-heure de méditation est essentielle sauf quand on est très occupé. Alors une heure est nécessaire » (Saint François de Sales).

« On arrête de faire quelque chose et on se contente d’être soi-même. La méditation, un truc bizarre comme un rituel de magie ou de conscience cosmique ? Il ne s’agit pas de partir dans le cosmos mais d’être pleinement là où vous êtes. Et s’il y a de la magie, elle est à l’intérieur de vous-même » (Prof. Jon Kabat-Zinn, Center for Mindfulness in Medicine, Health Care and Society Worcester, Massasuchets, USA).
Renouer avec « les pratiques de sagesse issues du fond des âges, […] médecine de l’être » (film « Les étonnantes vertus de la méditation » : https://www.arte.tv/fr/videos/069099-000-A/les-etonnantes-vertus-de-la-meditation/, à savourer si pas déjà fait ! Si vous ne donnez que 4’ à ce documentaire, je vous invite à écouter les 4 dernières (sur les 51 minutes).

« Je t’aime » : que cette graine germe et fleurisse dans ton cœur !

« Il n’y a rien de plus ardent que deux êtres conscients, face à face. |…] Comment passer de l’amour romantique à l’amour conscient. Tout désir est dans son essence profonde un appel pour retrouver le Soi et l’unité perdue, la fluidité du désir n’appartient qu’à l’instant mais elle inspire toute la tension de la quête. Le pèlerin de l’amour en moi est aussi le pèlerin de l’être… » (Paule Salomon).

Union sans fusion ni confusion : célébrer notre intimité à partir de mes & tes propres prises de terre et de ciel

Un couple en bonne santé vit une union sans fusion ni confusion :

une chaleureuse présence (axe horizontal de l’amour ; nous nous donnons l’un à l’autre) dans une juste distance (axe vertical de l’amour ; nous recevons l’amour de la Source-Soleil : chacun entretient ses propres prises de terre et de ciel)…

« Toute relation suppose deux termes et un troisième qui les unit, mais qui tout autant les différencie. Sans ce « troisième », il ne peut y avoir que fusion ou mélange, ou exclusion et séparation mais pas d’Alliance ni d’union » (Jean-Yves Leloup).