Tout bon développement personnel . . . . . . . . . . . . . . . conduit au dépouillement personnel

« Un besoin n’a pas d’abord besoin d’être satisfait, il a surtout besoin d’être reçu, reconnu, écouté. Et quand il y a en moi de la générosité pour l’accueillir, quand je regarde avec lui ce qui lui ferait du bien concrètement, voilà que ce besoin n’a plus la même nécessité impérieuse d’être assouvi. C’est comme si, en étant honoré et pris au sérieux, il goûte à l’essentiel, savoure ma présence bienveillante qui prend soin de lui. Et, du coup, il quitte la place centrale qu’il occupait jusque-là, les stratégies deviennent accessoires. Il y a plus d’espace en moi, une ouverture à une aspiration plus profonde, des motivation et intention plus fondamentales…

Ainsi, un développement personnel authentique ne conduit pas au nombrilisme égocentrique : « moi, je ; moi, je ». il réalise un magnifique désencombrement et donne envie d’un véritable altruisme. Car, une fois l’empathie aux commandes, qui cesse d’être soi-niant devient soignant » (Étienne Chomé, Apprendre à mieux gérer nos conflits. Une communication vraie et une négociation efficace, paru en 2005 à l’île Maurice, p. 175-177 + La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, de 2009, p. 237-239).  

Étape 6 du parcours de formation C-R-I-T-E-R-E !

Synchronicités suspectes et Saint Chronicité à point nommé…

« Tant que le maquillage sera ma vie, quand reconnaitrais-je mon visage ? » (Guy Ferré).

« La photographie devient de l’art quand elle dévoile l’âme et révèle l’authenticité du sujet » (Monique Moreau).

« C’est la flamme intérieure qui fait les vraies bonnes photos » (Laetitia Casta).

« L’authenticité se révèle dans la constance, non dans les circonstances » (Kheira Chakor).

Quand je te prends dans les bras, qu’est-ce qui nous aère ?

RESPIRER ENSEMBLE

C’est facile d’enseigner, de prêcher, de donner des réponses apprises par coeur. C’est facile d’être un expert.

C’est plus difficile d’écouter, d’écouter vraiment, d’être tranquille et d’écouter,
de donner de l’espace à quelqu’un,
de le recevoir dans la totalité de son être.

Quand tu penses que tu sais ce qui est mieux pour quelqu’un,
quand tu es excité par ta propre vision,
quand tu veux te précipiter pour donner de grands conseils,
respire profondément. Ralentis. Aie confiance.

Ton ami peut ne pas avoir besoin de ce qui est le mieux
là maintenant. Il peut simplement avoir juste besoin de toi.

L’affinité peut être le plus puissant des remèdes.

Parfois de vraies réponses émergent quand on permet aux questions de respirer.

Jeff Foster

Il était pris aux entrailles… La maison de la miséricorde

« Heureusement, au fond du coeur, chaque homme et chaque femme trouve cet endroit caché, où habite quelqu’un qui écoute et livre une parole qui libère. C’est le lieu où Dieu réside en nous, où son Esprit nous habite. Ce coin caché s’appelle « la maison de la miséricorde ». Le mot hébraïque (rahamim) qui correspond au mot latin ‘misericordia’, ne contient pas le mot coeur; il prend un autre mot: ‘sein, utérus’. Car le ‘lieu de la miséricorde’ est un espace où règne la tendresse du coeur, une atmosphère qui ressemble à la chaleur du sein maternel. C’est une tendresse qui dépasse même celle qui règne dans l’intimité des époux. Là où habite Dieu, l’atmosphère est en effet d’une intimité maternelle : Dieu écoute, il parle, il guérit et soigne, il pardonne tout comme une maman. Même si pour son enfant une situation est insoluble, la maman trouve comment être maman. Dieu habite là, comme un Berger, le grand Berger » (Godfried Danneels, Intervention Synode 2015).

Tu n’es toi ? => Nettoie : tu nais toi…

« On met des années à se construire une carapace… Certes elle nous protège mais elle nous emprisonne aussi. Il faudra bien, tôt ou tard, trouver le moyen d’en sortir afin de se dégager de nos blocages et de libérer l’élan vital en nous » (Lise Coté).

« La vraie spiritualité ne te fait pas nécessairement te sentir meilleur. Cela ne te transforme pas en un ‘soi’ illuminé. Elle détruit ton lavage de cerveau, ton entier concept du ‘moi’. Elle brûle la honte et te laisse nu : vide mais plein, émerveillé d’être vivant, reconnaissant pour chaque respiration, capable de demeurer avec la joie et la peine la plus intense, enfin éveillé à cette vie extraordinaire » (Jeff Foster).

Paix et joie jaillissent de l’intérieur vers l’extérieur

Dans « La folle aventure de Louis de Funès », Lucie Cariès présente une interview touchante de Louis de Funès :

« « Je voulais être acteur mais pas une vedette », dit-il comme victime du syndrome de l’imposteur…

— On dirait que, malgré votre succès, vous n’avez pas l’impression que c’est arrivé, que vous avez fait une espèce d’escroquerie, moyennant quoi vous êtes en ce moment à la première place.

— Oui, c’est un peu ça. Vous avez raison. »

Ceci est à lire relié à http://etiennechome.site/1186-2/ &

http://etiennechome.site/agressivite-venant-dun-vecu-douloureux-maniere-de-dire-agressivite-tactique-pour-obtenir-maniere-dobtenir/.

La lumière à l’intérieur

« Le soleil est parti, mais j’ai la lumière » (Kurt Cobain).

« Être heureux n’est pas un destin, mais une conquête pour ceux qui savent voyager dans leur propre être. Être heureux, c’est cesser d’être victime de problèmes et devenir acteur de ma propre histoire. C’est traverser des déserts hors de moi, mais pouvoir trouver une oasis au plus profond de mon âme. C’est remercier Dieu chaque matin pour le miracle de la vie. […] Puissiez-vous être un amoureux de la joie dans vos sources. Puissiez-vous être un ami de sagesse et de paix pendant vos hivers » (Pape François).

Sel et levain pour un bon gâteau. 2 poumons s’interconnectant pour une respiration plus ample

« La méditation de pleine conscience et la kyrielle d’exercices spirituels accessibles à tous, en amont des rites religieux, ne résultent-elles pas d’une magnifique fécondation mutuelle de l’Orient et de l’Occident ? Comme diverses alvéoles pulmonaires s’interconnectant pour une respiration plus ample… » (Étienne Chomé).

« Le vent souffle où il veut et tu en entends le bruit, mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va. Ainsi en est-il de toute personne, née de l’Esprit » (Jn 3,8).

« Le langage, à mesure qu’il est dit, ne fait que périr pour que naisse le sens. Si la phrase s’immobilise dogmatique, le langage est mort. Les formules sont des idoles, les conclusions sont des idoles. Mais si les phrases se précipitent en bavardage, c’est aussi un blasphème car la volubilité n’est pas non plus de la vie » (Jean Grosjean, L’ironie christique).

Une spiritualité orientale peut avoir raison, sans que le patrimoine judéochrétien aie tort !

« N’ayant plus l’ambition d’avoir raison, je soulage mes détracteurs de la peine qu’ils prendraient à me donner tort » (Christiane Singer).

À un ami prêtre qui s’inquiétait que je participe aux confusions spirituelles de ce monde, j’ai répondu : 

« J’ai de la joie à l’idée de contribuer à diminuer les quiproquos interculturels et interreligieux, les incompréhensions dues à des langages différents, aussi dues à une méconnaissance des racines chrétiennes, dont le trésor : l’expérience de l’Amour inconditionnel de notre Créateur et réCréateur… Plus je m’enracine dans la Tradition, moins j’ai peur de vivre dans ce monde, d’être en dialogue avec d’autres expériences vibrantes de la Vie.

Certes, ce choix de dialogue comporte des risques, il n’est pas la voie de la facilité et provoque des critiques par les uns et par les autres. D’un côté, quand des personnes qui surfent sur l’air du temps me trouvent trop chrétien, elles me ferment des portes. D’un autre côté, je suis régulièrement critiqué par des Catholiques, qui m’accusent d’une spiritualité trop diluée dans les pratiques ‘du monde’, et d’un langage trop influencé par des catégories syncrétistes New Age..

Quand je dépose cela au pied de la Croix, j’entends souvent : « Si tu savais le don de Dieu », tellement plus large et plus généreux que nos étroitesses !… Depuis 2000 ans, chaque génération de croyants est mise au défi d’intégrer dans la sagesse héritée les trésors contemporains. Pour l’heure, parmi ceux-ci, figure en bonne position, selon moi, l’écoute de son corps, de son cœur, de ses tripes, afin d’accéder plus en vérité à son Self, qui n’est autre que l’âme,dans la Tradition. Ma profonde gratitude au processus IFS et à l’Intensif ‘Qui suis-je ?’ ! »

En discutant de nos puits de sagesse, ne pas passer à côté de l’essentiel : puiser l’eau vitale Essence-Ciel

« L’écoute est pour moi le sel d’une vie en fluidité, simple et sans effort… Nous avons été conçus avec un trésor en nous – un GPS intérieur – dont peu nous parlent. Et pourtant à  chaque instant nous recevons les clés, la direction à  suivre pour faire de notre vie une œuvre d’art » (Armelle Six). 

« Il ne s’agit pas de faire une propagande indiscrète et d’encombrer les autres avec nos convictions, mais de laisser rayonner une présence » (Maurice Zundel, Un autre regard sur l’homme).