IFS (Internal Family System), dialogue intérieur à partir de notre « Self »

« Fondateur de l’IFS (Internal Family System), Richard Schwarz  propose un protocole de dialogue intérieur à partir de notre « Self », qu’il définit comme cet espace intègre, intact, qui n’a pas été blessé par la vie et où règne le calme, la confiance, la compassion, la curiosité, la créativité, le courage, la clarté, la capacité à entrer en contact. De ce lieu-source en nous, nous pouvons apprendre à pratiquer la culture d’hospitalité pour chaque part de nous, déployer un authentique dialogue avec elle, l’écouter, prendre en considération ce qu’elle nous dit de son vécu, de son besoin, de ses motivations, de son intention positive » (Chomé Étienne, Construire la paix sociale à partir d’un dialogue intérieur non-violent, dans Ensemble, construire l’interculturel, CEAFRI – L’Harmattan, 2019, p. 115).

Vivre, c’est dire merci d’être connecté à la Source

1/1/2019 : Nouvel An, vers de nouveaux champs, avec le même chant : gratitude en première attitude.
J’allais sur mes 15 ans quand j’ai fait l’expérience d’être aimé d’un Amour d’une telle intensité que ce moment reste le plus important de ma vie.

L’expérience de cet Amour gratuit, inconditionnel, surabondant et inépuisable a été le fondement et est le roc de ma vie, la source de ma joie.

Vivre, c’est dire merci d’être connecté à la Source.

IFS : le Self et le Self-Like. Illustration avec Louis de Funès

À la fin de son reportage présentant Louis de Funès dans ses derniers films, Lucie Cariès conclut : « Quoi qu’il arrive, il veut rester drôle. « Je suis là pour faire du bien aux gens »,  dit-il, persuadé qu’il ne sait faire que cela. » Et elle montre ses notes manuscrites dans son cahier personnel : « Faire semblant. Tout le monde fait semblant. Semblant d’être heureux, semblant d’être gai. Et une fois chez soi, ou en lieu sûr, nous sommes ce que nous sommes ».  Et, au soir de sa vie :  « Les biens de l’âme sont immortels, le bonheur est dans les échanges réciproques. L’optimiste cherchera à réjouir ceux qu’il veut rendre heureux. Je dois faire preuve de calme, de persévérance et de bonne humeur… »

Personnellement, je me relie au cœur du cœur de Louis de Funès quand il peut exprimer sa vérité profonde : « Les biens de l’âme sont immortels, le bonheur est dans les échanges réciproques. » Là, nous connectons son Self, comme on dit en IFS ! Et nous pouvons accueillir, aux côtés de ce lieu-source en lui, le « Self-Like », c.-à-d. celui qui croit être le chef d’orchestre, celui qui est convaincu que s’il arrêtait de faire ce qu’il fait, ce serait un chaos, une catastrophe. C’est le Self-Like qui croit devoir faire preuve de calme, de persévérance et de bonne humeur, qui fait rire et qui joue la comédie, pour rendre service à  tout le monde… C’est en honorant suffisamment notre Self-Like pour les services rendus et pour ses incroyables compétences que nous avons une chance de voir le Self-Like se décoller du Self, se désidentifier, se désamalgamer de lui, pour reprendre sa place de second (un bon manager) et laisser le véritable chef d’orchestre coordonner l’ensemble.

Du cœur de mon cœur, merci à Louis de Funès, qui m’aide à rencontrer mon Self-Like capable notamment de tant de pirouettes cacachouettes. Merci à Louis, pour ce louis d’or qui luit éternellement, oui, oui… Entende qui a l’ouïe en lui !

Point besoin de prendre de la drogue pour snifer en moi du stupéfiant !

« Quelque chose en moi sait que rien ne peut m’arriver, que rien ne peut me détruire. C’est ce noyau infracassable en nous, ce noyau infracassable du divin en nous. Alors la peur cesse, et quand la peur cesse, il y a un drôle de morceau de moins d’horreur sur la terre !
Parce que la peur est la plus grande créatrice de réalités qui existe. Ce dont nous avons peur, nous le créons presque irrémédiablement. C’est quelque chose d’effarant. Vous avez dû le remarquer dans votre vie. La peur a le pouvoir d’engendrer images et réalités. Dans l’univers d’épouvante dans lequel nous vivons, tout tient par la peur.  Il faut y répondre en congédiant en nous la peur, en reprenant contact avec ce noyau infracassable qui nous habite » (Christiane Singer).

Ce noyau infracassable, divin, qui, au cœur de notre coeur, exhale l’Un

« Quelque chose en moi sait que rien ne peut m’arriver, que rien ne peut me détruire. C’est ce noyau infracassable en nous, ce noyau infracassable du divin en nous. Alors la peur cesse, et quand la peur cesse, il y a un drôle de morceau de moins d’horreur sur la terre !
Parce que la peur est la plus grande créatrice de réalités qui existe. Ce dont nous avons peur, nous le créons presque irrémédiablement. C’est quelque chose d’effarant. Vous avez dû le remarquer dans votre vie. La peur a le pouvoir d’engendrer images et réalités. Dans l’univers d’épouvante dans lequel nous vivons, tout tient par la peur.  Il faut y répondre en congédiant en nous la peur, en reprenant contact avec ce noyau infracassable qui nous habite » (Christiane Singer).