Mais oui, déchaînez-vous !

Mauvaise idée de lâcher le chêne pour la chaîne.

Bonne idée de laisser le chêne nous enraciner dans l’humus simple et libérateur. 

« Auprès de mon arbre je vivais heureux
J’aurais jamais dû m’éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J’aurais jamais dû le quitter des yeux… » (Georges Brassens) : https://www.youtube.com/watch?v=Q3-_8SblRIQ

Mon jeu ? Le « je » de la vie ? Fuir la gravité des bien-pensants bien céans bien seyant

« Pardonnez-vous de ne pas être en paix. Dès l’instant où vous acceptez totalement l’absence de paix, celle-ci se métamorphose en paix. Tout ce que vous acceptez totalement vous conduit à la paix. C’est le miracle du lâcher-prise. […] Parfois lâcher prise est un acte plus puissant que se défendre ou s’accrocher » (Eckhart Tolle, « Écarte => tôle » évitée : bon sang, mais c’est bien sûr !).

« Vouloir s’emparer du monde et le manier à son gré, je ne crois pas qu’on puisse y parvenir. Le monde est un vase sacré qui ne supporte pas qu’on s’en empare et qu’on s’en serve. Quiconque s’en sert, le détruit. Qui s’en empare, le perd. Il y a un temps pour être devant, un temps pour être derrière ; un temps pour être en mouvement, un temps pour être au repos ; un temps pour être vigoureux, un temps pour être épuisé ; un temps pour être en sécurité, un temps pour être en danger. Le Maître voit les choses comme elles sont, sans tenter de les contrôler. Il les laisse suivre leur cours et demeure au centre du cercle » (Lao Tseu, parlant au nom de « là-haut-ceux » : bon sang, mais c’est bien sûr !).

« Vivre, ce n’est pas sérieux, ce n’est pas grave. C’est une aventure, c’est presque un jeu. Fuir la gravité des imbéciles… » (Jacques Brel). 

— Tu connais la blague du nombril ?
— Non…
— Non ? Bril ! Tu connais la blague d’une ombrelle ?
— Non…
— Nom ? Brel ! Bon sang, mais c’est bien sûr…

Sens et essence de l’été ? Accomplir encore ? Lâcher les inaccomplis ?

« De tous les remords de l’homme, le plus cruel peut-être est celui de l’inaccompli » (Marguerite Yourcenar, Le Temps, ce grand sculpteur, 1983).

« L’été éclatera bientôt. Et avec lui déjà le raccourcissement des jours, déjà la fin de la saison qui s’annonce, avant même d’avoir débuté. Ou si peu. J’ai toujours ce sentiment d’inachevé, d’inaccompli avec l’été. J’ai toujours ce sentiment que quelque chose n’est pas à la hauteur, quelque chose de latent et de grand, sur le point d’advenir sans doute, mais qui reste dans le fossé, sur le côté, et ne se révèle finalement pas. Je n’ai malheureusement jamais su quoi. L’hiver et l’automne me sont indifférents, car ils ne me déçoivent pas. Je les préfère » (Emmanuelle Richard, Pour la peau, 2016).

On va tous mourir, comme l’été   !?!
On va tous mûrir, comme les blés !?!

La paix universelle : unis vers elle.

« Le loup et l’agneau brouteront ensemble, le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage. Quant au serpent, la poussière sera sa nourriture. Il ne se fera ni mal ni destruction sur toute ma montagne sainte, dit יהוה» (Is 65,25).

Fin des carnivores dans la vision biblique ?

L’exégète André Wenin montre les liens que fait le livre de la Genèse entre alimentation carnée et violence et entre végétarisme à non-violence. Cf. notamment son livre « Pas seulement de pain : violence et alliance dans la Bible« .

La Bible nous révèle la Vie véritable

« Nous remarquons rarement que nous vivons au milieu de l’extraordinaire. Que le merveilleux est un des aspects familiers de la réalité. Qu’il y a, dans l’infinie patience des jours, la sève argentée de l’amour déposée à l’origine de toute vie » (Jacques Salomé).

« Dans un grain de sable, voir un monde ; dans chaque fleur des champs, le paradis » (William Blake).

Chaque brin d’herbe chante ta gloire !

« Wow ! Je suis Dieu, tu l’es aussi » (Lise Bourbeau ; Baird T. Spalding, La vie des Maîtres, etc.).

« Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre et rien n’est semblable à moi » (Is 46,9). ET « Dieu tout en tous » (1 Co 15,28).

Trinité, Vie-Père-Mère

Posté Le dimanche de la Trinité, dimanche suivant la fête de Pentecôte

Bonne fête, les Mamans & bonne fête, la Trinité !…

Dieu connaît de l’intérieur la joie d’une maman qui rassemble tous ses enfants dans la joie d’un repas.

« Là où Dieu est conçu comme puissance absolue, il n’y a pas besoin de plusieurs personnes, car la puissance peut très bien être exercée par une seule personne. Il n’en est pas ainsi si Dieu est conçu comme amour absolu » (Raniero Cantalamessa).