Démilitariser l’écœure Démilitariser les cœurs

« La sortie de crise est très, très lointaine. Elle nécessiterait une stabilité militaire sur le terrain afin de permettre aux Ukrainiens d’être en position de force pour envisager de s’asseoir à la table des négociations » (Simon Schlegel, International Crisis Group).

« Nous voulons la paix et pas seulement un armistice qui ne sert qu’à réarmer. Une paix véritable est le fruit d’un dialogue, elle ne s’obtient pas par les armes, lesquelles ne vainquent pas la haine et la volonté de domination, qui réapparaîtront, peut-être d’une autre manière, mais elles réapparaîtront. Chacun doit travailler à démilitariser les cœurs, à commencer par le sien, et ensuite à désamorcer la violence, à désarmer. Nous devons tous être pacifistes. […] Le Saint-Siège essaie de construire un réseau de relations qui favorise un rapprochement entre les parties pour trouver des solutions. En outre, nous faisons tout ce que nous pouvons faire pour aider les prisonniers » (Pape François, interrogé sur la Russie et l’Ukraine dans une interview accordée au quotidien italien La Stampa mi-novembre 22).

Démilitariser l’écœure…
Démilitariser les cœurs…
Oser sortir des corps-à-corps
pour en venir à des accords !
Aller des désaccords au chœur
en passant par des cœur à cœur !

Mère nourricière et dévorante

« La figure mythique de la mère nourricière est toujours doublée, dès son origine, de cette autre figure de la mère dévorante ou de la mère-mort. C’est une donnée bien connue de l’histoire des religions que presque toutes les déesses nourricières sont aussi des ogresses qui dévorent leurs enfants ou menacent d’engloutir l’humanité. Le mythe de la Déesse lunaire est d’une certaine façon le mythe générique de ces mères dévorantes. Les divinités lunaires, qu’il s’agisse des Grandes Déesses (Cybèle, Déméter, Kali, Isis ou Isthar) ou de la multitude des succubes anonymes que l’on rencontre sous toutes les latitudes ou simplement des ogresses mises en scène dans les contes, toutes représentent non seulement le lien nourricier (bénéfique et maléfique) mais également le rapport de l’humanité avec le monde des morts. Selon les mythes, c’est par l’intervention originelle de cette divinité que la mort est entrée dans le monde. C’est par la déesse et par les sacrifices qu’elle exige que la mort se perpétue dans la vie, c’est elle encore qui, sous diverses figures d’animaux charognards (louve, chien, corneille, etc.) dévore les défunts. C’est aussi la cuisinière des enfers qui engloutit ses victimes dans l’immense chaudron des sorcières, en particulier dans les cultures celtiques. Cette essence dévorante de la figure maternelle est diversement interprétée. Elle est parfois simplement associée à l’ambivalence inexplicable du sacré elle-même rapportée, en ce qui concerne la féminité, à l’ambivalence de la nature : comme la Terre nourrit et protège, puis ensevelit ou détruit, la Mère serait tour à tour bénéfique et maléfique. L’interprétation jungienne intègre davantage, quant à elle, l’ambivalence puisqu’elle associe la mère nourricière-dévorante à la première phase fusionnelle de l’humanité (ou de l’individu) qui doit être scindée et dépassée » (Anne-Laure Bucher, Engendrer, nourrir, dévorer: les fonctions symboliques de la féminité).

« C’est la terre que je chanterai, mère universelle aux solides assises, aïeule vénérable qui nourrit sur son sol tout ce qui existe….» (Hymne homérique «À la Terre»).

Mes meilleurs voeux d’oreilles neuves !

Que nous puissions nous écouter
à partir du cœur de notre cœur,
en amont des mots,
en amont des maux,
en âme (mon démo) :
âmes démontent-démons ;
oui, nous le croyons !

Ci-dessous un sizain + un quatrain = un dizain.
Et si c’était six zinzins avec quatre uns UN ?
Dans la diversité, humbles, SOYONS UN, hein ?!

Il est là dans ton souffle

« Personne n’a une vie facile. Le seul fait d’être vivant nous porte immédiatement au plus difficile. Les liens que nous nouons dès la naissance, dès la première brûlure de l’âme au feu du souffle, ces liens sont immédiatement difficiles, inextricables, déchirants.

La vie n’est pas chose raisonnable. On ne peut, sauf à se mentir, la disposer devant soi sur plusieurs années comme une chose calme, un dessin d’architecte.

La vie n’est rien de prévisible ni d’arrangeant. Elle fond sur nous comme le fera plus tard la mort, elle est affaire de désir et le désir nous voue au déchirant et au contradictoire.

Ton génie est de t’accommoder une fois pour toute de tes contradictions, de ne rien gaspiller de tes forces à réduire ce qui ne peut l’être, ton génie est d’avancer dans la déchirure, ton génie c’est de traiter avec l’amour sans intermédiaire, d’égal à égal, et tant pis pour le reste. D’ailleurs quel reste ? » (Christian Bobin, La plus que vive).

« Je prends les ailes de l’aurore
et me pose au-delà des mers :
même là, ta main me conduit,
ta main droite me saisit.
J’avais dit : « Les ténèbres m’écrasent ! »
mais la nuit devient lumière autour de moi.
Même la ténèbre pour toi n’est pas ténèbre,
et la nuit comme le jour est lumière !

C’est toi qui as créé mes reins,
qui m’as tissé dans le sein de ma mère »
(Psaume 138/139, 9-13).

Ma muse m’amuse !

Ma muse, elle sent la vie qui circule en nos corps,
comme dans un réseau électrique.
Elle vibre à la vie qui coule dans nos cœurs,
comme une source qui jaillit d’on ne sait où….
Elle connecte les moindres palpitations de la Vie.
Elle ne donne pas son avis, elle vit !
Simplement, elle est ici, pleinement,
sans se rendre compte de son magnétisme
qui fait tant de bien aux âmes touchées.
Elle est comme un soleil offert,
rayonnant de sa générosité 
débordante et gratuite…
Gratitude !

2023 = 17 x 17 x 7

As-tu noté que
2023 = 17 x 17 x 7
et que le nombre 17
est le septième nombre premier,
ainsi que la somme des quatre
premiers nombres premiers :
2 + 3 + 5 + 7 = 17
et que la somme de l’année
2+0+2+3 l’assomme d’un 7 ?!
De quoi piquer le somme de l’année !?

17 s’écrit en latin XVII,
qui a pour anagramme VIXI
(signifiant « j’ai vécu », « je suis mort »).
Du coup, les Romains,
sans l’air aux mains,
sentaient que XVII
porte malheur.

De son côté, Georges Moustaki chantait :
17 ans, une femme, une enfant
Qui ne sait rien encore et découvre son corps
Que le soleil enivre et que la nuit délivre.

17 ans, un sourire innocent,
Et le regard docile sous un rideau de cils,
Mais une faim de loup et une soif de tout.
17 ans, des seins de satin blanc
Semblent narguer le vent de leur charme insolent.

17 ans, et prendre encore le temps,
Le temps de refuser le monde organisé
Et faire à l’heure présente un aujourd’hui qui chante.
17 ans, et vivre à chaque instant
Ses caprices d’enfant, ses désirs exigeants.

17 ans, j’étais adolescent
Et je le suis encore en découvrant ton corps
Comme un fruit éclaté, comme un cri révolté.
17 ans, déjà, 17 ans, tu n’as
Que 17 ans, mon amour, mon enfant.

2023 = 17 x 17 x 7, le compte est bon ?

La cabane des péêcheurs

Je prêche contre la pêche
pour avoir meilleure pêche !
Prendre son pied en arrachant la bouche d’un poisson,
se faire du bien en faisant du mal, n’est-ce pas poison ?
Plus largement, mes vœux de bon éveil à tout pécheur,
qui se coupe de la Vie en prenant pour bien
un mal qui ne lui fait pas de bien,
qui se trompe de cible,
telle une âme trop sensible.
T’es lune, ah mes trop sens-cibles…

« Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,

Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde,
Tu sillonnes gayement l’immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l’air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse
S’élancer vers les champs lumineux et sereins,

Celui dont les pensées, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes ! »
(Charles Baudelaire, Élévation).

Le pouvoir de choisir où je mets mon attention

J’ai la liberté de choisir
où je mets mon attention et mon énergie.
J’ai le pouvoir de laisser aller
les choses qui me bloquent…
Plutôt que d’y réagir,
je peux regarder ce qui me fait vivre.
J’apprends lentement à me centrer
sur ce qui se passe en moi
plutôt qu’autour de moi,
là où ça vibre et palpite de la Vie
même de l’Amour Infini.
Et je m’en porte d’autant mieux…
Quel cadeau extraordinaire
que ce pouvoir de choisir
où je mets mon attention.