Les projets du Diviseur se fracassent contre un couple uni, qui vit l’amour jusqu’au bout. Une telle alliance dans l’Alliance : un beau contrepoint à cette ‘pomme’ de discorde originelle !
Quel fut le prêtre célébrant et ‘homéliant’ ? Ah, c’est lui qui fit l’homélie ! L’homme est liant !
« Si tu es sage, montre-toi vasque et non pas canal Un canal reçoit l’eau et la répand presque tout de suite. Une vasque, en revanche, attend d’être remplie et communique ainsi sa surabondance sans se faire de tort… Mais tu vas me dire : ‘La charité ne cherche pas son avantage’ (1 Co 13,5). Oui, mais sais-tu pourquoi ? Elle ne cherche pas son avantage, parce qu’elle ne manque de rien. Qui chercherait ce qu’il possède déjà ? La charité n’est jamais dépourvue de son avantage, à savoir de ce qui est nécessaire au salut » (Bernard de Clairvaux).
« Si tu te sens triste, si tu as peur ou si tu ressens une tension dans ton corps, pour un moment seulement, arrête de vouloir t’en débarrasser. Oublie aussi d’essayer d’ « élever ta vibration » ! Au lieu de cela, reste simplement avec cet inconfort. Sois curieux de lui. Sois indulgent avec lui. Respire en lui. Donne-lui de l’espace, un peu de temps. Oublie de le comprendre, de « lâcher-prise », et de l’ « arranger » aujourd’hui et permets-lui simplement d’être ici aussi longtemps qu’il a besoin d’être ici. Laisse-le rester s’il veut rester. Laisse-le partir s’il veut partir. Laisse-le revenir s’il veut revenir. Traite-le comme un hôte bienvenu dans la vaste maison de repos de ton être, un enfant bien-aimé qui en fait véritablement partie » (Jeff Foster).
« Ceux qu’on appelle des saints n’ont pas peur de souffrir, ils n’ont pas peur non plus de jouir. À l’inverse, dommage d’avoir peur sans cesse de souffrir autant que de jouir vraiment, c’est-à-dire d’éviter ce que la vie a de plus doux et de plus douloureux. La peur plus que la haine est bien le contraire de l’amour, la peur d’aimer, de se perdre, de mourir… Les verbes s’enchaînent, cascades où s’approfondit le chant de la Source. Il n’y a là aucune recherche de la souffrance, de la maladie, de la persécution ou de la mort, simplement une grande liberté quand des évènements désagréables ou agréables se présentent à nous, en faire une occasion d’aimer encore et davantage, sans s’y attacher, sans se rendre dépendant. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’être libre, de ne pas nous identifier à ce qui nous fait souffrir, à ce qui nous fait jouir, à ce qui nous terrorise ou à ce qui nous extasie » (Jean-Yves Leloup).
Ton visage, nous l’aimions ! On t’y voyait en entier, Il était la fenêtre qui ouvrait sur ta lumière Il était la porte qui nous invitait chez toi !
Ton visage d’amour : le voir nous suffisait. Nous étions sûr de ta tendresse et de l’offrande que tu faisais de toi, simplement, sans rien dire, pour nous donner du bonheur chaque jour.
Maintenant ton visage échappe à nos yeux et à nos mains pour s’inscrire, invisible mais présent, dans notre cœur. Entre nous il n’y aura plus de face-à-face jusqu’au jour où, nous retrouvant tous sur l’autre rive, nos visages seront transfigurés devant la face de Dieu.
C’est vers Dieu que désormais ton visage sera tourné. En sa présence, il trouve sa définitive beauté !
(Merci Monique Rodjo pour ce partage si précieux.)
« Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite » (Henry Ford, décédé en 1947).
Dans l’image ci-jointe, ils se la coulent douce = forme elliptique de « couler une vie douce ».
Comment l’équipe apostolique est passée de douze à onze ? Pas douce et pas cool, notre liberté quand elle coule l’équipe ! Mes choix ont un impact réel sur ma famille, mes cercles d’amitié, de travail…
« Le moindre mouvement importe à toute la nature : la mer entière change pour une pierre. Ainsi, dans la grâce, la moindre action importe pour ses suites à tout. Donc, tout est important » (Pascal, Pensées).
« Tout nous peut être mortel, même les choses faites pour nous servir, comme dans la nature les murailles peuvent nous tuer, et les degrés nous tuer, si nous n’allons avec justesse » (Pascal, Pensées).
« J’ai maintenu ma vie, en voyageant parmi les arbres jaunes, selon les pentes de la pluie, sur des versants silencieux, surchargés de feuilles de hêtre. J’ai maintenu ma vie, en chuchotant dans l’infini silence » (Georges Séféris, Epiphania).
« S’ils ont la peau noire, jaune, ou blanche, les humains ont tous la même origine. Très peu de leurs gènes diffèrent. Les nuances de couleur de peau sont des adaptations ajustées au milieu dans lequel chacun vit ! » (Nina Marchi, Musée de l’Homme).
Ce WE-ci, au cours de la conférence européenne de Church and Peace (à Baarlo, aux Pays-Bas), nous serons une centaine des 4 coins de l’Europe et plusieurs d’Afrique à relever le défi d’accueillir ensemble les souffrances causées par le racisme + la discrimination. Nous allons vivre ensemble un laboratoire d’expérimentation de relations nouvelles entre personnes de couleurs et d’ethnies différentes, dans la joie de ces chemins de fraternité que rend possible l’accueil du Dieu de Jésus-Christ au milieu de nous, Lui qui nous répète que nous sommes tous de la même famille.
L’amour durable m’apprend à me défusionner de mon amoureuse. Je laisse là les horizons du monde extérieur. Je regarde, écoute, sens à l’intérieur. Oui, oui, Vie vibre au fond de mes tréfonds. J’ouvre la porte de cet espace sacré en moi, qui contient tous les trésors. C’est le plus beau cadeau qui m’est fait : l’Esprit incarné de manière unique en moi. Je suis moi-même ce cadeau. En faire l’expérience en moi, pas seulement par l’autre… Pour moi, ce cadeau d’amour se trouve en moi d’abord. Pour l’autre, ce cadeau d’amour se trouve en lui d’abord. Une fois que chacun a bien reçu son cadeau propre, nous pouvons en jouir l’un avec l’autre…