Savez-vous que l’Autrichien Franz Schubert compose son Ave Maria pour l’héroïne du long poème de Walter Scott (The Lady of the Lake, 1810) ? Ce chant sort de la bouche de cette dame du lac qui prie, réfugiée dans une grotte, implorant le ciel de lui venir en aide et d’épargner ses proches.
Franz Schubert (1797-1828) qui est mort à 31 ans, laisse pourtant plus de mille œuvres achevées, dont sept symphonies. Amazing compositeur prolifique…
Pour écouter ce chant-canal de grâce reliant Ciel et terre :
Dans la fulgurance du désir de t’accueillir sans conditions, je t’ai vue soudain telle que tu es, tout au fond de toi, à la fine pointe de ton être, là où jaillit l’étincelle de Vie, au cœur de ton cœur. De là, s’éclaire tout de toi, de ta vie. De là, s’aperçoivent ta complétude et tous tes possibles. Depuis, même quand ton corps de souffrance recouvre ton lieu-source, je désire de tout mon être que tu puisses toi-même te voir à partir de là et t’accueillir telle que tu es, dans tout ton être. Alors tu irradieras sans peurs de renaître. Joie en moi de te connaître ; sans faux-fuyants, te reconnaître…
Chaque personne présente a été invitée à accueillir et à recueillir ses expériences spirituelles les plus lumineuses, en entendant celles que je présenterai, à partir de mes pratiques d’émergence du Self dans l’IFS (Internal Family System, Dick Schwarz) et d' »Intensif Qui suis-je ? » (Enlightenment Intensive process, Charles Berner).
Un chemin passionné et passionnant de reconnaissance de notre être véritable. Bienvenue à cette conférence hors de l’ordinaire, ouverte à tous, quelles que soient notre religion et notre philosophie de vie…
Merci si vous avez l’élan de diffuser cette invitation !
Et voici quelques extraits de mon article sur Élie, écrit il y a 16 ans, …pour aujourd’hui encore : « Élie dit au peuple : « saisissez les prophètes de Baal et égorgeons-les. Que pas un ne s’échappe ! » » (1 R 18,40). Il s’est trouvé à toutes les époques des hommes pour légitimer à partir de ce verset biblique les moyens violents de leur bonne cause. Aujourd’hui encore, en Israël, ce passage est cité par des militaires juifs qui trouvent dans leur ancêtre le modèle d’une foi virile, courageuse et ferme dans le combat contre l’ennemi d’Israël. Aujourd’hui encore, sur une des hauteurs du Mont Carmel, en Israël, le prophète Élie est représenté une épée à la main, les têtes de ses ennemis, les prophètes de Baal, à ses pieds. Pour comprendre la présence et l’action de Dieu dans ce verset, il faut lire et bien comprendre sa présence et son action dans les chapitres 17 à 19 qui forment un tout structuré en trois parties.
[…] Accusé par le roi, Élie retrouve sa logique d’affrontement et lance un défi. Il relance sa guerre sainte… Il se met au centre. Dans son ardeur, il tend à caricaturer et à diaboliser les autres. […] Non seulement Élie n’obéit pas à Dieu qui lui a demandé en 18,1 de transmettre au roi Sa promesse de vie, mais en plus il exploite l’information reçue, pour orchestrer une éclatante victoire contre ses adversaires adeptes de Baal. […] Plus grave, Élie tire à nouveau la couverture à lui au moment-clé de son holocauste, […] comme le souligne l’exégète André Wenin : « Contrairement à ce qu’il dit, ce n’est pas par la parole du Seigneur qu’il a fait toutes ces choses. Ni le déclenchement de la famine, ni l’agression du roi aux abois, ni encore ce rassemblement au Carmel ne lui ont été suggérés par la parole divine ».
[…] Par sa malédiction (au chap. 17,1) et par sa logique de puissance (dès le début du chap. 18), Élie a contribué à l’envenimement du conflit, à son escalade. La violence engendrant la violence, Élie perd le contrôle de la situation qu’il avait jusque-là bien en mains. L’entrée en scène de la reine Jézabel renverse les données. Et au jeu de la force, c`est elle qui va avoir le dernier mot. Élie se retrouve en danger de mort, il prend peur et fuit pour sauver sa vie. « C’est ainsi qu’Élie découvre à quoi mène la logique de puissance dont il n’a pu se défaire : la violence de l’orgueil qui cherche à dominer l’autre –le roi–, violence de l’élimination de l’autre –les prophètes de Baal–, violence de la preuve assénée qui prive l’autre –Dieu– à fournir un signe indubitable de puissance » (Wénin). Dans l’impasse, Élie s’écrie : « Seigneur, prends ma vie car je ne vaux pas mieux que mes pères » (1 R 19,4). Sa vulnérabilité et sa faiblesse vont à nouveau être l’occasion pour Dieu de se faire mieux connaître : Il est le Seigneur de la Vie, pas de la mort, Seigneur du don de soi, pas de la violence, qui va accompagner Élie avec douceur, sagesse, patience, jusqu’à la renonciation de la violence ».
Je fais le bon choix quand -je donne priorité à l’accueil de ce qui est présent, ici et maintenant, en moi ; – je lui offre toute la bienveillance dont je dispose ici et maintenant, même si ‘toute’ est un tout petit peu ; – je suis curieux de son intention, en amont de son comportement. – À ce qui est en manque, je veille à donner ce dont il a besoin, jusqu’à ce qu’il se détende et ait l’élan de faire un pas de côté, laisse le centre de la scène, accepte qu’une place soit faite à un autre en manque… Me reliant à cet autre qui a besoin d’attention, je répète la démarche, avec la bienveillance alors disponible. Tiens, elle a grandi entretemps : c’est le cercle vertueux de la bienveillance ! Et quand toutes les parts ont été comblées, libérant l’une après l’autre l’espace central, le petit filet de bienveillance est devenu fleuve riche en fécondité (Ézéchiel 47). L’émergence du Self en IFS (Internal Family System) est un amazing process… Gratitude!
Chamarel, ce beau coin de l’île Maurice, avec sa terre aux 7 couleurs, du rouge au brun à cause des oxydes de fer et du bleu au violet à cause des oxydes d’aluminium. Comme les particules de fer et d’aluminium sont répulsives, les 7 sables colorés même mélangés se réarrangent et se remettent à côté de ceux qui ont la même couleur : qui se ressemble, s’assemble ? Qu’en est-il des 7 couleurs de l’arc-en-ciel et de nos communautés / communes ôtées ?-
Selon Albert Chapelle, un de mes maîtres de jeunesse, la mort est rupture de rythme, éclatement des temps : cet abrupt qui nous fait tous tomber dans un abîme qui semble séparer les êtres irrémédiablement. La Bible tient à souligner que Dieu n’a pas fait la mort et qu’Il lui a réservé une surprise de taille. En portant le poids de la mort jusqu’au bout de l’Amour, Dieu Père-Mère, Fils et Esprit révèle le surcroît de Vie que la Trinité nous offre gratuitement. La mort est devenue cet hiatus par lequel Dieu nous donne accès à la Vie éternelle ! Pour qui accueille la vie de Jésus, s’y manifeste l’immensité de l’Amour divin et la surabondance de ses éternelle surprise et éternel surcroît…
Vivent nos défunts que nous honorons par cette fête du 2 novembre…
Les citrouilles creusées avec une bougie à l’intérieur s’appellent Jack O’Lantern, ce qui signifie night-watchman (« garde de nuit », « veilleur »).
Dans un vieux conte irlandais, Jack est un maréchal-ferrant certes ivrogne et méchant mais aussi rusé que le Diable au point de le mettre deux fois en échec, au moment où celui-ci tentait de le convaincre de lui laisser son âme en échange du partage de sa puissance diabolique. Jack fut tellement rusé qu’il parvint même à obtenir finalement du Diable la promesse qu’il ne prendrait jamais son âme. Hélas, lorsque Jack mourut, l’entrée au Paradis lui fut refusée, à cause de sa vie d’ivrogne. Par ailleurs, conformément à sa promesse, le Diable refusa également de le laisser entrer en Enfer. Jack réussit néanmoins à convaincre le Diable de lui donner un morceau de charbon ardent afin d’éclairer son chemin dans le noir. Il plaça alors le charbon dans un navet (remplacé par la citrouille lorsque les Irlandais fuirent la famine aux Amériques en 1845-1850) creusé en guise de lanterne, et se vit condamné à errer sans but jusqu’au jour du jugement dernier, avec sa lanterne. Il y gagna le surnom de Jack of the Lantern (« Jack à la lanterne » en anglais), ou Jack-o’-Lantern, et il réapparaît chaque année, le jour de sa mort, à Halloween. Pour lire l’histoire des deux façons rusées de Jack de mettre le Diable en échec, cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jack-o%27-lantern