Nous sommes nés pour être vivants

Chanson de Patrick Hernandez :

Born To Be Alive
Nés pour être vivants

We were born to be, alive
Nous sommes nés pour être vivants

People ask me why
Les gens me demandent pourquoi
I never find a place to stop
Je n’ai jamais trouvé un endroit où m’arrêter
And settle down down down
Et y rester rester rester
But I never wanted all those things
Mais je n’ai jamais voulu toutes ces choses
People need to justify
Les gens ont besoin de trouver un but
Their lives lives lives
A leurs vies vies vies

It’s good to be alive, to be alive, to be alive
C’est bon de vivre, de vivre, de vivre

Time was on my side
Le temps jouait de mon coté
When I was running down the street
Quand je descendais la rue en courant
It was no bind bind bind
Je ne portais portais portais
A suitcase and an old guitar
Qu’une valise et une vieille guitare
And something new to occupy
Et quelque chose de nouveau pour occuper
My mind mind mind
Mon esprit, esprit, esprit

Ton contact me révèle à moi-même

En ce 8 mars 2025, j’ai reçu un message (en créole) d’une partenaire mauricienne :
« Se ki nou trouv kot enn dimounn, souvan, li enn refler de seki nou ena andan nou… E seki li révey dan nou ed nou konpran nou-mem ankor plis. Enn zoli célébration pou tou bann madam en cette Journée de la Femme ! »
«  Ce que nous voyons et reconnaissons chez l’autre est souvent le reflet de ce que nous avons au-dedans de nous. Et ce que l’autre réveille en nous nous permet de nous comprendre nous-mêmes encore davantage. Mes vœux de belle célébration à toutes les dames en cette Journée de la Femme »
(voir son post sur https://www.facebook.com/Famunie/
et les réalisations extraordinaires de
la Fondation des Femmes Unies !).

Et moi, je lui avais envoyé juste avant :
« Ce que tu perçois de moi
est un reflet de ce que tu es….
La réaction que tu suscites en moi
est une prise de conscience de ce que je suis »
(sagesse indienne relayée par ‘Femme Sacrée Divina’).

Bonne célébration, vou zot tou !

ici et maintenant

« Le bonheur de demain n’existe pas. Le bonheur, c’est tout de suite ou jamais. Ce n’est pas organiser, enrichir, dorer, capitonner la vie, c’est savoir la goûter à tout instant. C’est la joie de vivre, quelles que soient l’organisation et les circonstances. C’est la joie de boire l’univers par tous ses sens, de goûter, sentir, entendre, le soleil et la pluie, le vent et le sang, l’air dans les poumons… Si tu ne sais pas que tu es vivant, tout cela tourne autour de toi sans que tu y goûtes, la vie te traverse sans que tu ne retiennes rien des joies ininterrompues qu’elle t’offre » (René Barjavel).

La danse du divin enfantin

Comme il est bon de cultiver nos âmes d’enfant,
capables de s’émerveiller et de s’amuser même d’un rien,
sans être arrêtées par le regard d’autrui,
de se donner des câlins sans s’encombrer des convenances.
Vive l’innocence et la spontanéité
par lesquelles chaque personne ose être soi.

Joie dans mon cœur
plein de bonheur
et de bonnes heures…

Image de Pablo Picasso : ‘Les trois danseuses’.

Le Self en IFS : ce lieu-source

« Fondateur de l’IFS (Internal Family System), Richard Schwarz  propose un protocole de dialogue intérieur à partir de notre « Self », qu’il définit comme cet espace intègre, intact, qui n’a pas été blessé par la vie et où règne le calme, la confiance, la compassion, la curiosité, la créativité, le courage, la clarté, la capacité à entrer en contact. De ce lieu-source en nous, nous pouvons apprendre à pratiquer la culture d’hospitalité pour chaque part de nous, déployer un authentique dialogue avec elle, l’écouter, prendre en considération ce qu’elle nous dit de son vécu, de son besoin, de ses motivations, de son intention positive » (Chomé Étienne, Construire la paix sociale à partir d’un dialogue intérieur non-violent, dans Ensemble, construire l’interculturel, CEAFRI – L’Harmattan, 2019, p. 115).

Paréidolie

La paréidolie est le réflexe de repérer des visages humains dans des objets inanimés (dans les nuages par exemple). C’est une réponse adaptative archaïque. Pour un bébé, c’est une affaire de survie dans son besoin de protection et aussi de bonne santé dans ses besoins de développement psychique et social harmonieux. Des études scientifiques ont établi clairement que les bébés passent bien plus de temps à regarder des motifs ressemblant à des visages plutôt que des motifs aléatoires.

Cet arbre dans l’image, existe en Belgique à Anvers. Amis français, prononcez Anversssssse avec son son final [s] ; merci. À vrai dire, nous les Belges, nous disons légitimement Antwerpen : c’est son nom flamand, qui se prononce correctement sans le son final [n] : [Annetwèrpe] !

Par ta voix, je SUIS ma voie

Pour un sculpteur qui est devant un gros bloc de marbre, une statue existe déjà en puissance. Le sculpteur va révéler cette statue par de petits coups qu’il va adresser à l’extérieur de la statue. La statue est déjà là, le sculpteur la dégage !

Ainsi en est-il du chemin de la vie terrestre ? Tout de l’essentiel y est au départ, dans l’embryon. Puis viendront les conditionnements et les nœuds, prix à payer pour être aimés de parents imparfaits et d’un contexte qui ne peut me combler… Naître à la vie éternelle qui comble pleinement, c’est dégager tout ce qui encombre et qui est hors de qui je suis. À la fin du processus, voici ma statue : je suis qui je suis, désencombré de ce qui n’est pas qui je suis.

Bons petits coups de burin,
bons délestages !…

La Source est inépuisable et surabondante

La Source est inépuisable et surabondante. Elle est là, entièrement disponible, donnée gratuitement, sortant de chacun de nos Temples (Ézéchiel 47), coulant du cœur de nos cœurs jusque dans la vie éternelle (Jean 4,13-14). Qui reconnaît (Jn 3,3-5) le petit filet de cette eau vive jaillir à sa source, pourra se baigner dans ses fleuves d’eau vive (Jn 7,37-38), avec la confiance de l’enfant, et en être régénéré jusqu’à guérison (Jn 5,7; 9,7).

Jésus dit au paralysé :
« Crois-tu que tu peux être guéri ? » 
« Oui, je le crois. »
« Lève-toi et marche, ta foi t’a sauvé ».

L’Amour ne demande pas mieux que de se déployer en nous et entre nous.

Comtes défaits comptes des faits conte de fées

Il était une fois, dans un royaume lointain,
un grand bal où se rencontrèrent de nobles Comtes défaits,
ruinés, fuyant leurs comptables & comptes des faits,
au point de se plonger dans leur propre conte de fées.
 
Ils choisirent ensemble une retraite :
vivre très simplement à la campagne sans dettes.
Ils apprirent à faire sans grande dépense la fête.
Enfin, ils eurent de bons comptes sans défaite.
Ils vécurent heureux, dans le respect de la planète.
Vive la simplification de vie, prophète !