Fils invisibles des connexions authentiques

« L’attachement silencieux peut être plus puissant que toutes les déclarations du monde. Prenez les loups : ils maintiennent des liens intenses sans jamais avoir besoin de le démontrer ostensiblement. C’est dans leur présence mutuelle que réside leur force.

Les études en neurosciences révèlent un phénomène fascinant : notre cerveau capte et interprète les micro-signaux invisibles, créant des connexions plus profondes que les manifestations explicites. C’est comme le champ magnétique terrestre : invisible mais fondamental.

La connexion authentique ressemble à la photosynthèse : invisible à l’œil nu mais vitale et constante. Les gestes spectaculaires sont comme des feux d’artifice : éblouissants mais éphémères. C’est dans la force tranquille du quotidien que se forge le lien le plus solide » (Bruno René Marchal).

Win-Win

Il paraît que les scarabées de la famille de l’Onthophagus taurus sont capables de soulever jusqu’à 1.141 fois leur propre poids. T’imagines ? Toi qui pèses 80 kilos et qui soulèves difficilement l’équivalent de ton propre poids, tu serais capable de soulever plus de 90 tonnes !

Il était une fois une fourmi portant un énorme fruit sauvage, dans la gratitude d’être capable de soulever jusqu’à 20 fois son propre poids. En chemin, un scarabée lui barra la route en se moquant pour la xème fois de la légèreté de son fardeau et de la petitesse de son exploit. Sans y réagir, la fourmi le contourna et poursuivit son chemin. Quelques jours plus tard, ce scarabée se retrouva piégé dans la résine collante d’un arbre et appela à l’aide. Mais fermés par ses railleries habituelles, tous l’ignorèrent, sauf cette fourmi qui lui tendit un long brin d’herbe, par lequel il se libéra de la résine.

À ses congénères surprises par son geste, la fourmi explicita : « Je prends soin jusqu’au bout de mon dos si précieux pour transporter les choses essentielles à ma vie. Mon dos n’a pas envie d’être alourdi par des fardeaux inutiles, tels que la rancune ».

Cerise sur le gâteau, si je puis dire : le scarabée devint son ami toujours prêt à lui rendre un coup de main pour le transport de fruits de plus de 20 fois son poids !…

Créer de la valeur entre nous comme par magie, c’est se focaliser sur ce qui te coûte peu et qui me rapporte beaucoup ET aussi ce qui me coûte peu et qui te rapporte beaucoup ! Vive la créativité, image et ressemblance des comiques qui nous ont inventés et créés…

Pèlerins d’espérance

« La paix ne sera jamais le fruit de la méfiance, le fruit des murs, des armes pointées les uns contre les autres. Saint Paul dit: « Ce que l’on sème, on le récolte » (Gal 6, 7). Frères et sœurs, en ce moment, nos civilisations sèment la destruction, la peur. Frères et sœurs, semons l’espérance ! Soyons des semeurs d’espérance ! Que chacun cherche la manière de le faire, mais semeurs d’espérance, toujours » (Pape François, 18 mai 2024).

espérance – désespoir

« Le désespoir est la fureur passagère d’une âme sans espoir » (Emmanuel Kant, Essai sur les maladies de l’esprit, 1764).

« L’espérance serait la plus grande des forces humaines si le désespoir n’existait pas » (Victor Hugo, Quatre-vingt-treize, 1874).

« Le désespoir n’est pas une grande vague qui submerge un homme ; une brusque invasion, une maladie foudroyante qui brise d’un seul coup tous les ressorts. J’imagine le désespoir, moi, plutôt comme un microbe qui opère ses ravages dans un coin de l’organisme. J’ajouterai qu’il se passe avec le désespoir ce qu’il se passe avec à peu près tous les sentiments et toutes les passions : celui qui en est atteint l’ignore très longtemps. Il ne soupçonne rien du travail du microbe. Puis, un beau jour, il s’aperçoit qu’il ne reste plus rien en lui, plus une trace d’espoir. Tout a été grignoté. Il est comme une maison entièrement absorbée par les termites. La maison tombe en poussière. L’homme tombe en poussière » (Jean Dutourd, Les horreurs de l’amour, 1963).

Pèlerin d’espérance échappe à « est-ce pets rances ? »

« Le désespoir est la fureur passagère d’une âme sans espoir » (Emmanuel Kant, Essai sur les maladies de l’esprit, 1764).

« L’espérance serait la plus grande des forces humaines si le désespoir n’existait pas » (Victor Hugo, Quatre-vingt-treize, 1874).

« Le désespoir n’est pas une grande vague qui submerge un homme ; une brusque invasion, une maladie foudroyante qui brise d’un seul coup tous les ressorts. J’imagine le désespoir, moi, plutôt comme un microbe qui opère ses ravages dans un coin de l’organisme. J’ajouterai qu’il se passe avec le désespoir ce qu’il se passe avec à peu près tous les sentiments et toutes les passions : celui qui en est atteint l’ignore très longtemps. Il ne soupçonne rien du travail du microbe. Puis, un beau jour, il s’aperçoit qu’il ne reste plus rien en lui, plus une trace d’espoir. Tout a été grignoté. Il est comme une maison entièrement absorbée par les termites. La maison tombe en poussière. L’homme tombe en poussière » (Jean Dutourd, Les horreurs de l’amour, 1963).

Par ta voix, je SUIS ma voie

Pour un sculpteur qui est devant un gros bloc de marbre, une statue existe déjà en puissance. Le sculpteur va révéler cette statue par de petits coups qu’il va adresser à l’extérieur de la statue. La statue est déjà là, le sculpteur la dégage !

Ainsi en est-il du chemin de la vie terrestre ? Tout de l’essentiel y est au départ, dans l’embryon. Puis viendront les conditionnements et les nœuds, prix à payer pour être aimés de parents imparfaits et d’un contexte qui ne peut me combler… Naître à la vie éternelle qui comble pleinement, c’est dégager tout ce qui encombre et qui est hors de qui je suis. À la fin du processus, voici ma statue : je suis qui je suis, désencombré de ce qui n’est pas qui je suis.

Bons petits coups de burin,
bons délestages !…

Triste comme un grain noir

« La tristesse enveloppe, l’ennui pénètre »
(Henri de Régnier, Donc, 1927).

« La gaieté comme la tristesse se lèvent
comme un grain noir au fond de mon horizon »
(Henri-Frédéric Amiel, Journal intime, 26 janvier 1853).

« Douceur du monde : la tristesse qu’on partage ;
les larmes qui se mêlent à d’autres larmes
sont un baume pour la douleur »
(George Sand, Jacques, 1834).

Comtes défaits comptes des faits conte de fées

Il était une fois, dans un royaume lointain,
un grand bal où se rencontrèrent de nobles Comtes défaits,
ruinés, fuyant leurs comptables & comptes des faits,
au point de se plonger dans leur propre conte de fées.
 
Ils choisirent ensemble une retraite :
vivre très simplement à la campagne sans dettes.
Ils apprirent à faire sans grande dépense la fête.
Enfin, ils eurent de bons comptes sans défaite.
Ils vécurent heureux, dans le respect de la planète.
Vive la simplification de vie, prophète !

Diamantaires aux diamants sortis de taire

Ma grand-mère m’invitait à voir chaque personne
comme un diamant brut et à en être curieux
jusqu’à en voir les éclats intérieurs !

Je te salue cordialement, cher lecteur,
qui es un univers à toi tout seul,
constellation aux possibilités infinies !

Bonnes sorties de terre et de taire,
chers diamantaires
aux diamants sortis de taire…