« La bonté de l’homme
est une flamme
qu’on peut cacher
mais qu’on ne peut
jamais éteindre »
(Nelson Mandela).

La bibliothèque d'Étienne Chomé
Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur
« La bonté de l’homme
est une flamme
qu’on peut cacher
mais qu’on ne peut
jamais éteindre »
(Nelson Mandela).

« Quand l’avenir fait peur,
on avance à regret,
volontiers on s’attarde,
on divague, on dévie ;
on marche à reculons
vers le but de sa vie,
et s’il était permis même,
on renoncerait »
(Henri-Frédéric Amiel).
Là où la défiance trépasse,
la confiance (attrait très) passe.
En Avent,
en avant ?!…

Définition d’aguerrir :
habituer aux dangers de la guerre.
Dans un sens plus large, habituer
à des choses pénibles, difficiles.
Vivre =
aguerrir =>
à guérir…
Petit résumé du chemin de vie
que ma part jouant avec les mots
a inventé pour me soutenir
dans l’impression que Saint Joseph
est moins honoré
en patron de tous les abstinents
qu’en compagnon de tous les pèlerins
en chemin de guérison…
En Avent, en avant !
Un petit dernier, très mali-cieux,
pour la route contemporaine :
« Ô vierge Marie,
vous qui en avez eu un sans le faire,
faites que je puisse le faire sans en avoir »
(Camille Laurens, Dans ces bras-là).

« Après tout, demain est un autre jour »
(chute du roman-culte
Gone with the Wind
traduit : Autant en emporte le vent).
« Au temps pour moi » (ET NON autant)
signifie « je reconnais mon erreur ; je me reprends ».
Origine de l’expression : un soldat décalé qui
se reprend pour être à nouveau à temps :
au même pas et au même rythme.
« Autant pour moi » est correct au restaurant :
« je commande la même chose ! »

‘Méchant’ vient du verbe ‘méchoir’, littéralement mal choir.
Le méchant tombe, chute, tourne mal ; sa chute cause un dommage.
{ Conjugaison à arracher la mâchoire : celui qui a méchu, méchoit et mécherra. }
‘Pécher’, étymologiquement, c’est faire un faux pas, broncher, manquer, faire une erreur, échouer, manquer sa cible.


Certains s’en tiennent à une lecture littérale des passages bibliques avec la belle intention de respecter la Parole de Dieu, sans réaliser à quel point ils la défigurent bien souvent, en produisant des contresens violents. Deux exemples :
« Être une conscience, c’est s’éclater vers le monde.
[…] Nous conservons continuellement la possibilité
de changer la signification du passé,
en tant que celui-ci est un ex-présent
ayant eu un avenir »
(L’Être et le Néant, Sartre)
(« Lettre est le ? né en Sarthe ou ça se Corse ?)…


« Un baiser est un secret raconté
à la bouche au lieu de l’oreille.
Les baisers sont les messagers
de l’amour et de la tendresse »
(Ingrid Bergman).
« C’est à travers un baiser
que je t’envoie mon cœur »
(Anatole France).
« Un baiser sur ta bouche,
un autre sur ton cœur »
(Napoléon Bonaparte,
très amoureux de
Joséphine de Beauharnais).

« L’amour est la seule religion,
le seul Dieu, le seul mystère
qui mérite d’être vécu.
L’amour ne connaît pas de devoir.
L’amour est un plaisir, une joie »
(Osho).
« Je suis un athée chrétien » (Michel Onfray,
philosophe sur pattes de plateaux médiatiques
dont les contradictions multiplient les pattes hics,
jusqu’aux crises (de foi et de foie) hépatiques !
bien plus soucieux de provoquer des ébats publics
que d’éclairer par une pensée académique).
« Michel Onfray ? Un petit maître-penseur
de la doxa, passé de la gauche libertaire
à une forme de populisme conservateur ! »
(Jonathan Sturel, La contre-histoire de Michel Onfray).
« En tuant cette vieille femme, c’est sa propre âme que Raskolnikov avait tué. […] Sonia sourit au prisonnier d’un air aimable et heureux, mais, selon son habitude, ne lui tendit la main que timidement. […] Mais cette fois, leurs mains ne pouvaient rompre leur étreinte. […] Soudain, et sans que le prisonnier sût comment cela était arrivé, une force invincible le jeta aux pieds de la jeune fille. Il se mit à pleurer en enlaçant ses genoux. Au premier moment, elle fut terriblement effrayée et son visage devint mortellement pâle. Elle bondit sur ses pieds et le regarda en tremblant, mais, au même instant, elle comprit tout… Un bonheur infini rayonna dans ses yeux. Elle comprit qu’il l’aimait, oui, elle n’en pouvait douter. Il l’aimait d’un amour sans bornes ; la minute si longtemps attendue était donc arrivée !
Ils voulaient parler, mais ne purent prononcer un mot. Des larmes brillaient dans leurs yeux. Tous deux étaient maigres et pâles, mais ces pauvres visages ravagés étaient illuminés par l’aube d’un avenir renouvelé, d’une résurrection complète faisant passer à une vie nouvelle. C’était l’amour qui les ressuscitait. Le cœur de l’un enfermait une source de vie inépuisable pour l’autre. […] Mais ici commence une autre histoire, celle de la lente rénovation d’un homme, de sa régénération progressive, de son passage graduel d’un monde à un autre, de son entrée dans une réalité nouvelle, jusqu’alors entièrement insoupçonnée » (Fiodor Dostoïevski, finale de l’épilogue de Crime et châtiment).
