« C’est une vérité subtile : tout ce que tu aimes, tu l’es » (Rûmi).
Le radis est un bol d’énergie, riche en vitamines B et C, en zinc, phosphore et sodium, particulièrement bon pour l’organisme des séniors, à portée de toutes les bourses. Qu’on se le dise !
Au paradis, on n’aura pas un radis mais les amis de nos amis seront admis. Au paradis, on n’aura que son bonheur. Auparavant, on aura tout mis dans son coeur.
Je viens de lire « À la mémoire de Thérèse qui a perdu son combat contre le cancer, à 85 ans ». « Perdre son combat contre… » ? Cette mise en mots ne correspond pas à la sagesse que la vie m’enseigne par rapport à la maladie et à la mort.
Voici ce qui sonne juste en moi, du point de vue biologique, puis psychique.
Dans la toute grande majorité des cas, les bactéries, virus et microbes (qui sont plus nombreux sur notre peau que les cellules humaines) cohabitent en symbiose et en collaboration avec notre organisme.
Plutôt que de lutter contre la maladie, la sagesse m’invite à l’écouter avec soin comme un utile signal d’alerte, en ce sens qu’à travers elle, s’expriment les membres de mon corps et de mon équipe intérieure, m’indiquant ce dont j’ai à prendre soin prioritairement, ici et maintenant. Pour aller plus loin, cf. mon post https://etiennechome.site/le-processus-naturel-de-guerison-devant-une-attaque-externe/
Et plutôt que de lutter contre la mort, la sagesse me prie d’accueillir le sens profond de ma vie et les étapes de mon pèlerinage sur le chemin de la Vie véritable.
J’ajoute, en outre, un point de vue biblique.
a) En Matthieu 5,38-39, le mot « contre » (ἀντί) est répété trois fois coup sur coup pour nous avertir du piège de « se battre contre ». À tous les niveaux, Jésus nous prie de sortir du piège mimétique de la violence. Et la violence commence déjà en ‘nous’-même, contre ce que ‘nous’ n’aimons pas en ‘nous’-même (il est intéressant d’accueillir ces 3 ‘nous’ différents…).
b) L’Apocalypse nous révèle qu’à la fin des temps, la bataille finale entre les Forces du Bien et du Mal sera aussi simple qu’un lever de soleil, dissipant les ténèbres, dans une totale asymétrie : la clarté du jour vient dissiper l’obscurité de la nuit. Il n’y aura aucune lutte contre mais bien l’avènement de la Vérité authentique. Pour en savoir plus à ce propos, cf. https://etiennechome.site/5387-2/.
Bonne fête d’Hanoucca, la fête juive des lumières (durant huit jours, chaque soir, chaque chaumière allume les lumières de Hanoucca).
Savez-vous que ‘chakra’ en sanskrit signifie cercle et à partir de là roue ? L’Inde antique nous dit que chaque humain vit spirituellement à partir de 7 chakras, chacun ressemblant à une roue de lumière qui tourne dans le sens des aiguilles d’une montre à une vitesse différente. Ils sont le long de la colonne vertébrale, comme des spirales d’énergie de différentes couleurs. Ces principaux centres énergétiques du corps fonctionnent comme des valves-clé qui régulent notre flux d’énergie et donc notre santé. Es-tu tenté ‘sans T’, si tant est tantra ?
« I feel like I’m not on Earth just to shake it and shake it endlessly, you know? » (Shakira).
Cras : ancien français venant du latin ‘crassus’ (= gras, sale).
« L’alcool altère la conscience de soi : les individus ayant bu de l’alcool utilisent moins fréquemment que les autres les termes ‘je’, ‘moi’, ‘mien’, ‘mon’. Il se pourrait qu’il facilite le passage d’un ‘je’ cartésien, contrôlé et rationnel, à un ‘je’ d’une autre nature, décrit par Rimbaud dans sa Lettre du voyant à Paul Demeny en 1871 : ‘Je’ est un autre. Sous influence alcoolique, par le dérèglement des sens, ‘je’ devient autre » (Laurent Bègue-Shankland).
« L’arrêt de toute consommation d’alcool entraîne de nombreux bienfaits : s’améliorent à court terme la qualité du sommeil et la santé de la peau ; à moyen terme, le foie et le poids ; à long terme, la tension artérielle et la mémoire » (les médecins Livi).
Je fais le bon choix quand -je donne priorité à l’accueil de ce qui est présent, ici et maintenant, en moi ; – je lui offre toute la bienveillance dont je dispose ici et maintenant, même si ‘toute’ est un tout petit peu ; – je suis curieux de son intention, en amont de son comportement. – À ce qui est en manque, je veille à donner ce dont il a besoin, jusqu’à ce qu’il se détende et ait l’élan de faire un pas de côté, laisse le centre de la scène, accepte qu’une place soit faite à un autre en manque… Me reliant à cet autre qui a besoin d’attention, je répète la démarche, avec la bienveillance alors disponible. Tiens, elle a grandi entretemps : c’est le cercle vertueux de la bienveillance ! Et quand toutes les parts ont été comblées, libérant l’une après l’autre l’espace central, le petit filet de bienveillance est devenu fleuve riche en fécondité (Ézéchiel 47). L’émergence du Self en IFS (Internal Family System) est un amazing process… Gratitude!
Si, plutôt que de décrier le lait de vache saine, on mettait fin à la course effrénée qui augmente les rendements laitiers par la sélection des vaches laitières et les traitements hormonaux et antibiotiques. Ce sont les molécules hypertrophiées, que dis-je ? éléphantesques, que dis-je ? gargantuesques du lait de ces vaches laid-d’hier qui est de plus en plus indigeste, non ?
Signé : un Rwandais qui se porte très bien de boire le lait de nos excellentissimes partenaires que tu auras beau-vidés à mes yeux sans y parvenir.
Le secret d’une bonne santé : rétablir et stimuler la circulation de l’énergie vitale, lorsqu’elle est bloquée ou ralentie quelque part en moi. Je mets cela concrètement en pratique à l’écoute de tout l’être vivant que je suis, qui je suis, qi je suis, dit la sagesse millénaire des Chinois (pour qui l’énergie vitale s’appelle le qi ; et oui, mon qui-qi). Je n’ai par contre jamais bénéficié d’une séance d’acupuncture, ni d’acupression / digitopuncture ou d’auriculothérapie… Y gagnerai-je ?
L’amour durable m’apprend à me défusionner de mon amoureuse. Je laisse là les horizons du monde extérieur. Je regarde, écoute, sens à l’intérieur. Oui, oui, Vie vibre au fond de mes tréfonds. J’ouvre la porte de cet espace sacré en moi, qui contient tous les trésors. C’est le plus beau cadeau qui m’est fait : l’Esprit incarné de manière unique en moi. Je suis moi-même ce cadeau. En faire l’expérience en moi, pas seulement par l’autre… Pour moi, ce cadeau d’amour se trouve en moi d’abord. Pour l’autre, ce cadeau d’amour se trouve en lui d’abord. Une fois que chacun a bien reçu son cadeau propre, nous pouvons en jouir l’un avec l’autre…
« Mes sœurs et moi retrouvons dans nos lunes la puissance autrefois accordée aux femmes qui saignent. Dans certains peuples, on leur vouait un culte. Si proches de leur intuition, elles recevaient les oracles des dieux. Dès lors, on leur foutait la paix. Aujourd’hui, nous reprenons conscience du trésor cyclique de notre nature. Nous nous délestons chaque mois, nous nettoyons nos intérieurs, nous lâchons par le sang ce qui n’est plus vivant, vibrant. Nous laissons couler la mort, et reprenons vie. Inlassablement. Ce cycle se révèle être un puits de joyaux inestimables » (Isabelle Schmidt, qui anime divers ateliers, dont des cercles de tambour vivifiants).