côte-à-côte

Le thérapeute n’est pas un guide qui devance la personne, mais un accompagnateur qui reste côte-à-côte, à l’écoute de ce qui est vivant ici et maintenant en elle.

« Se connaître est la démangeaison des imbéciles » (Georges Bernanos).

« Le ténia vit en parasite de l’homme. De même, l’humanité vit en parasite de la vache, en se collant à ses pis comme une sangsue » (Milan Kundera, L’insoutenable légèreté de l’être).

Brutus, repos !

Avec les mots des thérapeutes Imago, quand « Brutus » en moi, mon cerveau reptilien, prend le contrôle, il réquisitionne le système avec une totale priorité, en débranchant les autres cerveaux (dont le néocortex, siège de la raison, de la créativité, du langage…) et ça peut très vite partir en vrille !

« Le temps que l’on prend pour se reposer
n’est jamais perdu » (Proverbe zen).

« Le repos n’est pas une paresse.
S’allonger parfois sur l’herbe sous les arbres
par un jour d’été, en écoutant le murmure de l’eau,
ou regarder les nuages flotter dans le ciel bleu,
n’est en aucun cas une perte de temps » (John Lubbock).

calme + repos = créativité

« Ne pas faire quelque chose,
voilà le vrai luxe »
(Herman Melville).

« Dans l’urgence et la précipitation,
nous perdons de vue ce qui est essentiel.
Le calme et le repos sont les vraies
sources de notre créativité »
(Eknath Easwaran).

« Le silence et la tranquillité apportent la sagesse,
comme une mer calme reflète la beauté du ciel »
(Thich Nhat Hanh).

Les bienfaits de siestes régulières

Savez-vous que faire de courtes siestes dans la journée protège la bonne santé du cerveau ? C’est ce que montre une étude scientifique de l’University College London, parue dans la revue Sleep Health en juin 2023.
 
Le cerveau rétrécit naturellement avec l’âge et s’atrophie en fin de vie. Or, ces chercheurs affirment avoir établi un lien entre les siestes diurnes habituelles et un volume cérébral total plus important : les personnes adeptes des petites siestes finissent par avoir un cerveau plus grand de 15 centimètres cubes et donc plus jeune de 2,6 à 6,5 ans.
 
Les siestes régulières ralentissent la neurodégénérescence et le déclin cognitif !

« Quand je danse,
je danse.
Quand je dors,
je dors »
(Montaigne).

Ce qui me rend plus vivant

Écouter et observer
tout en trouvant du sens et de la beauté
dans chaque être rencontré.
Créer un post chaque jour
avec passion et curiosité,
dans l’émerveillement des possibles
et la gratitude,
voilà ce qui me rend plus vivant.

Et toi, qu’est-ce qui te fait sentir plus vivant.e ?
Quel souffle gonfle tes voiles ?
Tu le dévoiles ? 

Ne pas croire en voyant l’illustration que j’aime pêcher.
Je ne pêche jamais, tout en péchant souvent…

Ce qui nous rend vraiment plus vivants

Tel le tournesol qui suit le soleil,
tout être vivant
se tourne spontanément
vers ce qui le rend plus vivant,
à l’exception des êtres humains
qui sont plus complexes,
grâce à leur glorieuse liberté,
leur pouvoir de choisir
par leurs facultés d’intelligence et de volonté
telles que l’instinct peut être détourné.
Ainsi, à la première bouffée de cigarette,
les signaux du corps qui informent clairement
combien c’est toxique peuvent être vite
réduits au silence par des parts évoluées
qui se croient éclairées et éclairantes,
qui sont capables de dominer…

Je nous souhaite bons choix de vie,
vers ce qui nous rend vraiment plus vivant.e !

Mon premier choix est d’exprimer
ma gratitude envers mon corps
qui me rend sans cesse tant de services,
du style :
-l’homéostasie, cette capacité à assurer un équilibre interne (régulation de la température corporelle, équilibrage hydrique et électrolytique, guérison des blessures, etc.),
-la régénération des cellules de mes organes (peau, foie, etc.)
en remplaçant celles qui sont en bout de course vitale,
-la coagulation sanguine en cas d’hémorragie,
-le système immunitaire qui traite les infections,
-la capacité de réparer les tissus endommagés…
Amazing… Merci !

Logorrhée d’autiste / Asperger

« Les caractéristiques de l’autisme sont très variées d’un individu à l’autre. C’est pourquoi on parle de troubles du spectre autistique (TSA) : chaque personne se situe à un degré différent dans ce spectre »  (Centre de Ressources Autisme Ile-de-France / CRAIF). Ainsi , à l’inverse du mutisme (scénario habituel), certaines personnes autistes peuvent avoir une propension très prononcée à la parole. Dans ces cas-là, elles peuvent même parler énormément, voire « trop » pour leur entourage. « Trop parler » pourrait ainsi être un comportement révélateur de TSA et en particulier de syndrome d’Asperger. Bien sûr, le fait de parler énormément ne peut pas constituer une preuve en soi, il ne s’agit que d’une première piste pour aller ensuite vers un diagnostic, en compagnie de professionnels.

Le syndrome d’Asperger, un trouble du spectre autistique, est caractérisé par des difficultés dans les interactions sociales comme se focaliser sur des sujets particuliers et avoir des comportements répétitifs. La logorrhée est une des manifestations de ce syndrome. C’est la tendance à parler de manière excessive, en se perdant dans des monologues détaillés sur ses sujets d’intérêts et sans remarquer les signaux sociaux  indiquant que les personnes autour de soi ne sont pas intéressées, sans repérer quand il est approprié de s’arrêter ou de changer de sujet.

Pour les personnes autistes, cette tendance à parler trop peut avoir des implications sociales et émotionnelles. Elles peuvent être perçues comme égocentriques ou insensibles aux besoins des autres, ce qui peut conduire à des malentendus et à des difficultés dans leurs relations personnelles. De plus, l’incapacité à capter les signaux sociaux peut renforcer leur isolement et leur sentiment de déconnexion par rapport aux autres.

Ce texte abrège les propos répétitifs de https://www.psychologies.com/moi/moi-et-les-autres-moi/insignifiant-en-apparence-ce-comportement-peut-signaler-de-l-autisme-579539.

requin qu’est ?

« J’aime me promener dans les bois, sur les sentiers,
le long des plages. J’aime faire partie de la nature.
J’aime marcher seule. C’est une thérapie.
Il faut être seul pour se ressourcer »
(Grace Kelly).

Que dit un crayon à un taille-crayon surbooké ?


« Prends ton temps,
je ne voudrais pas que tu te blesses
quand tu te tailles ou tu te pointes ! »

Zouaves en balade dans la vie

Faire le zouave : faire le malin, le pitre.

Origine : il y a 180 ans, les Zouaves étaient des soldats algériens kabyles enrôlés dans l’armée française (leur tribu d’origine = les « zwawis », devenus « zouaves » en français). Ils se reconnaissaient tout de suite par leur uniforme unique (très épicé d’allure orientale) mais aussi par leurs traditions atypiques, jugées exubérantes et leur caractère volontaire voire téméraire et bravache…

pageuniforme

Monstres à dormir debout, ça crée

Paradoxe des paradoxes,
la vie orthodoxe est paradoxe.
Les bons contes font les bonnes nuits…

Dans l’histoire que nous racontons à un enfant avant de s’endormir, nous faisons intervenir des monstres à dormir debout, tout en drapant le récit des atours du réel. Serait-ce parce que les fictions cauchemardesques dégagent finalement un goût de sacré qui a le pouvoir bien réel de réparer les esprits et les cœurs ?

Sacré humain quand
ça crée la puissance
étonnante du conte !