Le dialogue Imago

Le dialogue Imago : excellent quand nous avons besoin de ralentir pour réguler nos Systèmes Nerveux Autonomes et quand la priorité est de nous offrir mutuellement une profonde empathie.

Cf. le livre d’Harville HENDRIX, Le couple : mode d’emploi. Voici un extrait des p. 20-21 et 48 de TRIPPI Carla & Carlo, Grandir et guérir grâce au couple :

« À quoi sert-il de fonder un couple si le conflit est programmé? Pourquoi diable ferais-je exprès de choisir un partenaire qui va toujours appuyer sur des boutons qui activent mes blessures et déclenchent ainsi mes réactions défensives ?

C’est là que la relation de couple prend tout son sens. Elle devient beaucoup plus qu’une agréable compagnie ou une association parentale : elle devient un lieu de croissance. Ce que vous ne saviez pas, c’est que vous avez besoin de ces conflits pour guérir vos blessures d’enfance. Si à l’aide d’outils appropriés, vous parvenez à vous mettre face à face, à visiter le monde de l’autre sans armes et réactions de défense, mais à l’écoute, pour comprendre pourquoi elle ou il se sent mal dans telle ou telle situation, alors petit à petit vous découvrirez l’enfant blessé à l’intérieur de votre partenaire. Vous lui permettrez, en lui proposant un lieu de sécurité, de réexaminer ses blessures. Vous l’aiderez à grandir, en lui permettant de retrouver des parts de lui-même ou d’elle-même qui n’ont pas été reconnues, ou pas honorées, ou pas soutenues, et qui ont été perdues en route. Et bien sûr, votre partenaire fera de même pour vous.

Ce travail que nous pourrons entamer ensemble n’aidera pas seulement le couple ou votre partenaire. En aidant l’autre, je m’aide moi-même. En aidant ma partenaire à soigner ses blessures, j’ouvre les portes de ma propre prison, celle dans laquelle je me suis enfermé en me protégeant. Pour développer mon système de protection dans l’enfance, j’ai renoncé à certaines compétences…

[…] J’ai choisi le partenaire idéal : celui qui va appuyer sur les boutons qui déclenchent mes blessures (j’ai survécu en construisant des mécanismes de défense puissants)… »

Animaux ni ânes ni maux ?

Comment apprenons-nous à honorer la sensibilité et l’intelligence émotionnelle en nous ET aussi celles des animaux capables de détecter les émotions humaines et d’y répondre de manières empathique et affectueuse, prédatrice ou protectrice selon le niveau de présence de l’humain en face d’eux ?…

Avec les pÊchés, comment moins pÉcher ?

Rentré dans nos dictionnaires il y a 4 ans, le mot « sentience » vient du latin sentiens (= ressentant) pour reconnaître à d’autres êtres vivants que les humains la capacité à ressentir des sensations physiques, de la douleur, du bien-être, des émotions, une certaine perception de son environnement et même une certaine conscience de ses expériences de vie.

Quand on sait que les poissons sont sentients, qu’ils ressentent la peur et souffrent en étant pÊchés, comment moins pÉcher ?

Un des premiers documents d’alerte à ce propos : 

https://www.fondation-droit-animal.org/documents/SCAN-reformer-la-peche-de-loisir-LFDA-2002.pdf.

Le rôle utile de l’émotion

La peur ? Un clignotant utile sur mon tableau de bord interne, disant : prière de renforcer notre sécurité.

Ce n’est pas en contrôlant une émotion qu’on s’en débarrasse, ni en lui offrant de l’indifférence. Une émotion est un cadeau de notre vie psychique qui nous renseigne sur l’état de nos besoins. La peur se met à clignoter en nous en cas de perception de danger et ce clignotant s’éteint de lui-même quand nous l’avons tellement bien écouté que nous avons pris soin de notre sécurité.

12 douces ressources corporelles

Si précieuse est l’approche sensorimotrice de Pat Ogden,
en particulier les ressources corporelles de régulation,
en cas de figement / sidération / dissociation.
Exemples de ressource corporelle :
-pousser avec les pieds dans le sol,
-se redresser et s’allonger / ouvrir l’espace entre les épaules,
-faire de petits balancements rythmiques,
-se lever et marcher en conscience,
-regarder attentivement une chose dans la pièce,
-vibrer en émettant un son continu,
-pousser les paumes des mains l’une contre l’autre
ou les pousser contre le mur,
-placer ses mains sur le cœur / le ventre,
-se déployer dans un sourire présent,
-faire un geste ‘STOP’, bras tendus, paumes faisant face…
-respirer (mais attention ! de la manière qui fait sortir du trauma ; selon les cas, longue ou courte ou saccadée respiration),
-incarner une ressource ancestrale (rituel, danse, musique, nourriture…).

Merci, Pat Ogden. Et merci, Florence et équipe de Quantum Way, pour la transmission de tant de ressources.

une vie après la mort ?

« Tiens ton souffle en enfer et ne désespère pas ! Tu as le sentiment que plus rien ne tient ni ne te tient, mais il reste ce souffle qui te traverse et te garde néanmoins en vie. Concentre-toi sur ce souffle, inspire cet air qui te vient d’ailleurs et, en expirant, chasse ce qui t’encombre et t’étouffe !

Tu ne nies pas l’enfer où tu te trouves ; tu mets toute ton attention sur ce souffle ténu mais têtu qui te parle encore de la vie.

Et c’est à travers ton corps que le souffle d’une Présence va te parvenir peu à peu à mesure que la paix t’envahira »
(Lytta Basset, Ce lien qui ne meurt jamais).

Guérir les traumatismes et restaurer le Self-leadership avec l’IFS

« En tant que psychothérapeute, je reçois de nombreux patients qui viennent me voir peu de temps après que leur vie s’est effondrée. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où arrive un divorce, un infarctus ou le décès d’un enfant. Si ce séisme n’avait pas ébranlé leur vie, ils n’auraient jamais songé à consulter un psy, parce que jusque-là ils avaient l’impression que tout allait bien.

Après cette épreuve, ils n’ont plus la même envie, les mêmes désirs, la même détermination. Ce à quoi ils aspiraient — avoir une bonne réputation ou une grande maison — n’a plus de sens. Ils se sentent étrangement déroutés et vulnérables et cela les effraie. Mais quelque chose de nouveau s’est ouvert en eux. Un rai de lumière peut passer entre les fissures de leur armure de protection.

Ces événements peuvent être ce que j’appelle un « appel au réveil », c’est à dire qu’ils peuvent déclencher en eux une prise de conscience, à la condition que je puisse les aider à faire en sorte que les parties d’eux-mêmes ambitieuses, matérialistes ou compétitives, ne gouvernent plus leur vie comme avant. Ce qui leur permet d’aller explorer ce qu’il y a de différent en eux. En faisant cela, ils peuvent alors accéder à ce que j’appelle le Self –une essence de calme, de clarté, de compassion et de connexion – et commencer à écouter les parties d’eux-mêmes qui avaient été exilées par d’autres parties plus dominantes. À mesure qu’ils découvrent qu’ils peuvent aimer les plaisirs les plus simples – la nature, la lecture, les activités créatives, jouer entre amis, aider les autres, être plus dans l’intimité avec leur partenaire ou leurs enfants – ils décident de changer de vie pour faire de la place à leur Self et aux parties d ‘eux-mêmes qu’ils viennent de découvrir » (Richard Schwartz, No Bad Parts, traduit en français : Pourquoi nous sommes essentiellement bons. Guérir les traumatismes et restaurer le Self-leadership avec l’IFS, p. 15).