Even if the law is low,
no one is above the law,
even the cow-boy / boy-cow !
Catégorie : Politique
L’urine, cette mine d’or qui s’ignore
Nos excréments regorgent de nutriments essentiels à la production de notre alimentation. Plutôt que de les faire passer à la trappe, autant les recycler. Tous les jours, de l’or se perd au fond de nos cuvettes. À grands coup d’eau, nous chassons ces excréments que l’on ne saurait voir. Pourtant, notre corps est une petite usine d’extraction de richesses. Nos déjections contiennent potassium, calcium, magnésium, fer, oligo-éléments, mais surtout deux nutriments dont les plantes ont besoin pour pousser : l’azote et le phosphore. Ce dernier se fait rare dans la nature. Alors pourquoi ne pas rendre aux sols ce qu’on leur a pris, pour qu’ils nous nourrissent à long terme ? « Nous ingérons et rejetons 4,5 kg d’azote et 500 gr. de phosphore par personne et par an » (Fabien Esculier, programme OCAPI). La majeure partie est contenue dans l’urine, ce qui en fait une meilleure source d’engrais que la matière fécale. Comme l’urine est très peu facteur de maladies, il est bon de séparer à la source urine et matière fécale et de faire reposer le liquide car lors du stockage, le pH élevé et l’ammoniaque détruisent les molécules indésirables.
Tiré de l’article de Margaux Lacroux, L’urine, cette mine d’or qui s’ignore, Libé, 17 novembre 2018. Lire Renaud De Looze, L’urine, de l’or liquide au jardin. Guide pratique pour produire ses fruits et légumes en utilisant les urines et composts locaux.
Le désaccord a pour vocation plus d’union
Ma traduction libre de quelques passages de « The Hill We Climb », déclamé par Amanda Gorman, à l’investiture de Joe Biden, 20/01/2021 :
« Le jour venu, où trouver la lumière dans cette ombre qui semble sans fin ? Le calme n’est pas toujours la paix. Les normes et les notions de ce qu’est le « juste » ne sont pas toujours justice. Et pourtant, l’aube est nôtre, avant même que nous le sachions. Dans nos différences, nous unir, sans échapper aux déconfitures, sans semer la division.
La Bible nous invite à envisager un monde où chacun peut s’asseoir sous son propre figuier et jouir de sa vigne sans peur. La victoire ne sera pas dans la lame de l’épée mais dans tous les ponts que nous faisons. C’est la promesse de se réjouir, gravissant la colline, si seulement nous osons. Si nous allions miséricorde et force, force et droit, alors l’amour devient notre héritage. Notre peuple, divers et beau, émergera, meurtri et beau.
Le jour venu, nous sortons de l’ombre, enflammés et sans peur. La nouvelle aube fleurit dans cette liberté que nous lui offrons. Car il y a toujours de la lumière, si seulement nous sommes assez courageux pour le voir, si seulement nous sommes assez courageux pour l’être. »
Le désaccord a pour vocation plus d’union
« Il est temps de mettre de côté la rhétorique hostile, de nous regarder à nouveau les uns les autres et de nous écouter. Pour progresser, nous devons cesser de traiter nos adversaires comme des ennemis. Ils ne sont pas nos ennemis, ce sont nos concitoyens » (Joe Biden, 7 novembre 2020).
« Chaque désaccord ne doit pas être une cause pour la guerre totale. Mettons fin à cette guerre « incivile ». Nous pouvons nous voir comme des voisins, pas comme des ennemis. Écoutons-nous les uns les autres, montrons du respect les uns pour les autres. Le désaccord ne doit pas mener à la désunion » (Joe Biden, 20 janvier 2021).
Arbre centenaire, sylvothérapeute
« Quand on sait que certains arbres comme les pins, sapins, les camphriers ou les eucalyptus diffusent des terpènes odorants, utiles pour nos fonctions respiratoires, on comprend qu’il fait bon y passer du temps. D’autres molécules, les phytoncides, communes à tous les arbres vont renforcer notre système immunitaire » (Florence Karras, sylvothérapeute).
« Avez-vous déjà enlacé un arbre ? Savez-vous que vous pouvez entrer en contact avec lui et être ainsi rechargé ? La rencontre avec l’énergie de l’arbre va vous permettre une rencontre avec soi. L’arbre vous aide à retrouver le calme, la joie, la sérénité. Il peut agir sur votre état de santé. Utilisez les cinq sens.
1) Se mettre dos contre le tronc de l’arbre qui vous parle. Une main vient contre votre sacrum (bas du dos) et en contact avec l’arbre, l’autre vient en contact sur votre plexus solaire. Au bout de 5 minutes, alternez les mains, pour respecter le principe de la polarité de votre corps. L’idéal est d’avoir l’arrière de la tête contre le tronc et les pieds enlacés dans les racines (si c’est possible).
2) Se tenir debout contre le tronc d’arbre et l’enlacer dans vos bras. Essayer d’avoir le plexus solaire et le troisième œil en contact avec le tronc et bien enrouler vos bras autour du tronc, et si possible les pieds dans les racines.
Fermez les yeux, bras le long du corps et demandez à l’arbre, à voix haute ou mentalement : « Peux-tu sentir mes vibrations ? »
Après quelques secondes, si vous vous sentez légèrement perdre l’équilibre vers l’avant, cela veut dire qu’il vous a répondu par un « Oui ».
Avancez alors à environ 5 m. de son tronc. Détendu, fermez les yeux, bras le long du corps et demandez à l’arbre : « Peux-tu me donner de l’énergie ? ».
Après quelques secondes, si vous vous sentez légèrement perdre l’équilibre vers l’avant, cela veut dire qu’il vous a répondu par un « Oui ».
Avancez alors à 1 m. de son tronc et tournez lui le dos. Fermez les yeux, bras le long du corps et demandez à l’arbre : « Donne-moi l’énergie dont j’ai besoin et relâche moi quand c’est terminé. »
Après quelques secondes, si vous vous sentez légèrement perdre l’équilibre vers l’avant, cela veut dire que le transfert d’énergie est terminé.
Pour certaines personnes bien déchargées d’énergie, cela peut durer des minutes au lieu de secondes.
Après, n’oubliez pas de remercier ce grand-père qui vous a fait la grâce de vous donner de son énergie. Vous lui touchez le tronc et lui dites merci » (http://www.sakuradojo.be/lenergie-des-arbres/).
Vivent entraide et fraternité, complices solidarités
« La fraternité n’est qu’une idée humaine, la solidarité est une idée universelle » (Victor Hugo).
« En matière de solidarité, ce sont souvent les plus petits qui s’avèrent être les plus grands ! » (Gérard Briffoteaux-Fleury).
Balance le meurtre de tant de porcs-d’hamsters-d’âmes
« Si les cochons avaient des ailes,
quelles montgolfières sensationnelles,
leur queue servant de gouvernail !
Tout est bon dans cochon ! Poitrail,
laissez-le retourner la terre,
il fécondera la jachère.
Bon sur terre, mer, air : quelle lumière ! »
(É tienne Chauds mets, Balance le meurtre de tant de porcs-d’hamsters-d’âmes).
Le conflit nous sauve de la violence par l’institutionnalisation du processus conflictuel
1er janvier 2021 : 54e journée mondiale de la paix…
« Le conflit nous sauve de la violence par un processus d’intégration, par l’institutionnalisation du processus conflictuel. Ainsi, il y a longtemps que le sang ne coule plus entre Cités grecques, alors qu’elles se faisaient systématiquement la guerre à une certaine époque. Pendant des siècles, jusqu’à nos parents, les Français et les Allemands se sont entretués par bataillons entiers. En 1900 ou même en 1950, qui aurait cru possible que le cadre européen puisse ainsi éliminer la guerre de leurs rapports ? La création d’espaces institutionnels au sein desquels les conflits peuvent être gérés en amont de la violence ont permis une consolidation de la paix à l’échelle régionale puis continentale » (Étienne Chomé, La non-violence évangélique et le défi de la sortie de la violence, Louvain-la-Neuve, UCL, 2016, p. 175, disponible sur http://etiennechome.site/theologie/).
« Le conflit oppose des adversaires, susceptibles de stabiliser leur relation en l’institutionnalisant, en instaurant des règles de négociation, des modalités permettant de conjuguer le maintien d’un lien entre acteurs et leur opposition. Notre thèse générale est que, dans l’ensemble, le conflit, non seulement ne se confond pas avec la violence, mais tend pour l’essentiel à en être l’opposé » (Michel Wieviorka).
« Un jour viendra où l’on montrera un canon dans les musées comme on y montre aujourd’hui un instrument de torture, en s’étonnant que cela ait pu être ! » (Victor Hugo, Discours d’ouverture du Congrès de la Paix à Paris, 21 août 1849).
Décider ensemble de réorienter l’argent employé pour les armes nucléaires
Extrait du message du pape François pour la célébration de la 54e journée mondiale de la paix, en ce 1er janvier 2021, La culture du soin comme parcours de paix :
« Que de ressources sont gaspillées en faveur des armes, en particulier les armes nucléaires, des ressources qui pourraient être utilisées à des priorités plus significatives pour garantir la sécurité des personnes, telles que la promotion de la paix et du développement humain intégral, la lutte contre la pauvreté, la garantie des besoins sanitaires. […] Quelle décision courageuse serait celle de constituer avec l’argent que l’on emploie pour les armes et pour les autres dépenses militaires, un “Fonds mondial” pour pouvoir éliminer définitivement la faim et contribuer au développement des pays les plus pauvres ».
« Un jour viendra où l’on montrera un canon dans les musées comme on y montre aujourd’hui un instrument de torture, en s’étonnant que cela ait pu être ! » (Victor Hugo, Discours d’ouverture du Congrès de la Paix à Paris, 21 août 1849).
Fini de globe trotter
« J’ai découvert que la société de consommation nous enferme, individuellement et collectivement, dans une cage qui nous laisse de moins en moins de choix véritables et de vraie liberté » (Serge Mongeau).