Ces 11 au 13 novembre 2025, nombreuses ont été les aurores boréales dans notre ciel nocturne tout dégagé.
Logique ! le Soleil suit un cycle d’activités magnétiques d’environ 11 ans, alternant entre phases calmes et phases intenses, avec un « maximum solaire » à son plus haut niveau d’activité.
Le cycle solaire actuel a débuté en 2019 et a atteint son maximum début 2025. Voilà pourquoi, en ce moment, des aurores boréales sont observées jusque dans le sud de l’Europe. Car le Soleil produit davantage d’éruptions et de vents solaires, avec projection de particules en direction de la Terre qui, en pénétrant dans la partie haute de notre atmosphère, entrent en collision avec les atomes et molécules de l’air (essentiellement oxygène et azote). Ces collisions transmettent de l’énergie aux gaz, qui deviennent « excités ». En revenant à leur état normal, ces gaz émettent de la lumière : verte quand il s’agit d’oxygène en basse altitude et rouge quand il s’agit d’oxygène en haute altitude (au-delà de 200 kms) ; quant à lui, l’azote jouit dans les bleue, violette et rose (le plus rare). Leur joie qui se voit après l’orgasme, quoi… Comme dans mon cœur magnétisé et tout excité après chaque rencontre authentique !
Une aurore est un phénomène électromagnétique et lumineux, non pas thermique ou chimique. Les particules ne brûlent pas : elles transmettent leur énergie aux gaz de l’atmosphère. Il n’y a pas de combustion ; juste électromagnétisme…
Voir aussi mon post rédigé quand j’étais à Rovaniemi, en Laponie : https://etiennechome.site/aurore-boreale/
Il n’y a aucune différence entre pieuvre et poulpe : « poulpe » est le terme officiel et scientifique ; « pieuvre » est un terme populaire, venu de Victor Hugo dans Les travailleurs de la mer (1866). C’est l’invertébré le plus intelligent du règne animal, avec ses neuf cerveaux : un central et un dans chaque bras ; cela permet une coordination et une autonomie de chaque bras qui dispose ainsi de sa propre instance de décision. Ce cerveau d’environ 500 millions de neurones répartis en 9 endroits permet une forme d’intelligence décentralisée, avec des capacités d’apprentissage, de mémoire et de manipulation impressionnantes. En outre, chacun de ses huit bras est muni de ventouses capables de goûter et de sentir. Last but not least, une pieuvre a trois cœurs, dont deux cœurs branchiaux pompant le sang vers les branchies. Son sang est bleu car cuivré (le cuivre convient mieux que le fer pour transporter l’oxygène dans les les profondeurs marines froides et pauvres en oxygène).
L’ADN d’un poulpe est exceptionnel : son génome qui possède +/- 33000 gènes codants (seulement +/- 25000 chez l’humain) est tellement complexe et unique, si éloigné des autres mollusques, que certains chercheurs osent l’hypothèse de son origine extraterrestre ! Avec une peau capable de se métamorphoser, elle a des allures de science-fiction, non ? Pour pouvoir répondre au mieux à des changements de température ou d’environnement, la pieuvre est capable d’éditer son ARN messager sans modifier son ADN. Cette capacité d’adaptation (appelée « édition post-transcriptionnelle de l’ARN »), très utile en particulier à son système nerveux, lui permet de produire des protéines légèrement différentes ou avec une fonction modifiée par rapport à ce qui était initialement prévu par l’ADN.
Avec une sagacité qui échappe à beaucoup, le prince Laurent de Belgique (frère du Roi) s’est exclamé : « Est-ce que tu peux t’imaginer une seconde la richesse intellectuelle de pouvoir parler avec un poulpe, et d’avoir son expérience ? » (interview diffusée en 2013 à l’occasion de ses 50 ans).
Voici la méthodologie d’éducation à la paix qu’avec CommunicActions (l’École internationale que j’ai fondée), je propose depuis plus d’un quart de siècle dans des groupes divers et variés à travers le monde.
Comme c’est à l’intérieur des cœurs et des esprits que résident les principaux obstacles à la paix autant que les transformations les plus décisives, la ressource primordiale vers la paix est une communication vraie, authentique, à même de déverrouiller les blocages humains. C’est en accueillant avec empathie et en profondeur ce qui est important pour chaque personne (ses vécus + besoins, fondements, motivations, intentions profondes, valeurs spirituelles les plus chères) que s’améliore la relation, que se crée une connexion relationnelle sincère qui rend toute la suite du processus de paix possible. Oui mais une telle qualité d’écoute est d’autant plus possible et fructueuse que le dialogue est débarrassé des jeux de pouvoir et agendas cachés. Or, ce n’est pas l’empathie qui peut offrir cela. C’est là qu’interviennent deux autres compétences : la justesse d’un cadre de droit et la force tranquille du négociateur vacciné contre les stratagèmes de prise de pouvoir en vue de gagner davantage.
L’art d’améliorer le cadre de droit est un défi collectif de fond : chaque fois qu’un groupe est confronté à un abus de pouvoir ou plus largement à des structures déficientes ou à des injustices, ce groupe est devant le défi de s’organiser davantage et de renforcer sa cohésion (c’est déjà vrai pour un troupeau d’herbivores face à un prédateur en chasse). Plus un groupe humain est structuré, plus il est capable de se mobiliser pour que la force de la loi l’emporte sur la loi du plus fort. C’est la compétence du processus normatif par lequel le groupe pose la règle juste et s’accorde sur le dispositif en cas de non-respect de cette règle. Ce processus de sanction dissuasive qui donne un poids incontournable à la règle rend le bon comportement plus intéressant que le comportement inacceptable, lequel est mis hors-la-loi. Plus l’endroit où j’anime la formation est une zone de non-droit, plus il est crucial de prendre du temps sur cette compétence. Ce travail qui met fin aux impunités commence dans les familles et les écoles, avant de s’établir à un échelon plus haut de la société : que, déjà, les parents et les enseignants apprennent à remplacer toute punition-répression (la loi du plus fort) par une sanction-réparation (la force de la loi).
Aux côtés de la communication vraie et du cadre de droit, une troisième compétence est indispensable à la résolution constructive d’un conflit : l’art d’une négociation efficace qui évite les pièges des réflexes de rivalité et de compétition en cas d’intérêts divergents et qui est capable de déjouer les techniques de déstabilisation, les tactiques déloyales, les effets de manche, les coups de botte secrète, etc. Plus une personne a appris à rester focus sur les intérêts en présence et à employer la créativité qui invente des solutions nouvelles, plus elle peut induire et garder le cap d’un processus Win-Win : optimiser l’accord le plus pertinent et judicieux, c’est-à-dire celui qui satisfait au mieux tous les intérêts en présence.
Empathie envers les personnes pour connecter le trésor qu’ils portent dans leurs entrailles ET justesse de la justice au niveau d’un cadre de droit qui empêche tout abus de pouvoir ET créativité dans le processus Win-Win qui déjoue les coups de force, tout en augmentant le gâteau à partager, voilà trois énergies très différentes à déployer chacune dans son registre propre. Par exemple, il convient de ne pas recadrer au moment d’écouter en profondeur. Ce qui tonifie une communication vraie, sincère et authentique, c’est la qualité de connexion : un être humain qui accueille un autre être humain. Dès lors, au stade du dialogue où nous cherchons à nous comprendre, un parent, un professeur, un supérieur hiérarchique ont intérêt à enlever entièrement leur casquette d’autorité, qui n’apporte rien à la compréhension du trésor de l’autre ; au contraire, elle crée des interférences qui la bloquent. Il y aura d’autres moments pour recadrer (objectiver) et négocier (se mettre d’accord et décider). Autre exemple, dans l’autre sens, l’empathie et la confiance dans les personnes ne sont pas les bons outils pour améliorer le cadre de droit. Une juste autorité s’exerce de façon dépersonnalisée, sans aucun pouvoir sur les personnes ; elle est au service du Law and Order, en se bornant à être juste, c’est-à-dire gardienne de la loi, garante de son respect par tous, y compris les plus hauts gradés, tandis qu’un autoritaire personnalise son pouvoir : « je suis la loi ; tu m’obéis ». Et il usera subtilement d’appel à l’allégeance à sa personne plutôt qu’à la loi.
« Quand est-ce que nous, Allemands, sommes parvenus à mener une révolution sans effusion de sang, sans guerre, sans victoire et sans humilier d’autres personnes et d’autres peuples ? Ce qui s’est passé en 1989 est un miracle de dimension biblique, dit la théologienne que je suis. C’était l’interaction multifactorielle de constellations politiques externes et internes, dit la politologue que je suis. Les deux sont vrais, dit l’expérience qui est la mienne », a souligné Marie Anne Subklew-Jeutner, au cours de la conférence organisée par Church and Peace à l’extrême est de l’Allemagne, ces 24-26 octobre 2025.
Accueillis par la communauté des Frères et Sœurs moraves, nous étions 120 participants venus de 19 pays à tirer les leçons des expériences de transformation en Europe centrale et orientale, sous le thème : « Les temps sont durs, ne te laisse pas endurcir – Résister, réconcilier, transformer ». Gratitude pour ces intenses partages concrets sur ce qui nous aide à ne pas nous endurcir et à nous engager au service de la paix, à travers de multiples interventions civiles concourant à une défense civile…
Nous avons notamment chanté la chanson ci-dessous « Ermutigung » (Encouragement) de Wolf Biermann, dédiée à un dissident harcelé par les autorités de la RDA avant la chute du mur de 1989 :
« Les temps sont durs, ne te laisse pas endurcir Ceux qui sont trop durs finissent par se briser Ils piquent, mais ils se cassent aussi
Les temps sont amers, Ne te laisse par gagner par l’amertume Les puissants tremblent, ils te mettent derrière les barreaux, Mais ils se foutent de ta souffrance
En ce temps de terreur, Ne te laisse pas terroriser C’est ça qu’ils veulent : que nous rendions les armes avant la grande bataille.
Ne te laisse pas avoir à l’usure, Use de ton temps Faut pas que tu disparaisses Tu as besoin de nous Et nous, nous avons besoin de ta bonne humeur
Même si les temps sont au silence, Nous ne resterons pas silencieux Il y a du vert dans les branches Nous le dirons à tout le monde Comme ça ils le sauront »
L’Antarctique semble un désert blanc, glacé et inerte. À vrai dire, son côté occidental est posé sur une des chaînes volcaniques les plus denses de la planète, avec au moins 138 volcans (dont certains s’élèvent à plus de 4000 mètres, entre leur socle rocheux et leur sommet). Ils échappent à notre vue sous les kilomètres de glace qui les recouvre…
À part quelques exceptions (comme le Mont Erebus, situé sur l’île de Ross, avec son bouillonnant lac de lave), ils sont plutôt dormants en ce moment. Mais si une éruption volcanique venait à faire fondre toute la calotte glaciaire de l’Antarctique occidental, le niveau des océans monterait d’environ 3 mètres. À vos maillots, matelots !…
M’est avis que la grêle est créée dans les laboratoires secrets du lobby des carrossiers.
« Moi, je dis qu’il existe une société secrète avec des ramifications dans le monde entier, qui complote pour répandre la rumeur qu‘il existe un complot universel » (Umberto Eco, Le Pendule de Foucault).
Dans la Bible, bien mieux qu’une histoire sur la création du monde physique, la Genèse nous invite notamment à suivre ce Dieu qui sépare et ordonne, pour sortir du chaos. La première action divine est de séparer la lumière des ténèbres, séparer ce qui éclaire de ce qui égare, distinguer le vrai du faux, clarifier, ordonner et discerner en mettant de la lumière là où c’est confus.
La téléréalité a accouché d’une ‘infoman’ = titre d’une émission ‘infotainment’, mélangeant les séquences informatives et divertissantes, où nous avons à discerner et distinguer une nympho d’une info !
Sans nous la péter, nous filons à 107.000 kms/heure. Kepler est le premier à avoir capté l’indice-pensable : indispensable est cette vitesse pour rester sur notre orbite solaire. Moins vite, nous serions attirés par le Soleil jusqu’à avoir toujours plus chaud et finalement nous écraser en lui ; plus vite, nous quitterions notre orbite en nous en éloignant et en frissonnant toujours plus.
Même chose pour les autres planètes. Ainsi, Vénus qui est à seulement 108 millions de kilomètres du Soleil (plus proche de lui que la Terre) joue l’équilibriste cosmique à 125.000 kms/heure (225 jours par an), pour garder son orbite… Cette danse orbitale est la même pour tous les satellites terrestres. Plus ils sont proches de nous, plus ils vont vite pour rester en orbite. Par exemple, les satellites GPS qui sont en orbite moyenne (+/- 20.000 kms d’altitude) tournent à environ 14.000 kms/h.
Ce qui était tenu pour vrai hier peut apparaître faux demain, même en science !
Ce qui est vrai ici ne l’est plus là-bas.
Ce qui est sensé ici (par exemple dans la cheminée de l’illustration) a un autre sens là (dans le pot d’échappement).
Vivent les vérités bien situées dans leur contexte, n’en déplaisent aux Ultramontains (au-delà des Alpes), tel l’abbé Gaume qui écrivit « Le ver rongeur », en lançant l’offensive contre les Gallicans. Attention aux vérités définies de manière centralisée à prétention universelle.
Le Vivant ne nous montre-t-il pas un autre chemin, celui du déploiement organique plein de respect de chacun ? Dans la nature, chaque espèce, chaque organisme, chaque cellule s’épanouit selon sa propre logique. Et pourtant, c’est cette prolifération du singulier qui crée des équilibres globaux, des écosystèmes, des lois biologiques universelles.
L’hêtre ne cherche pas à ressembler au baobab et il ne devient pas universel en l’imitant. C’est en se déployant soi-même que tous deux contribuent à la symphonie du vivant.
Quelle bonne nouvelle : c’est en vivant pleinement ma propre expérience concrète que je peux savourer la beauté de l’universel. C’est à travers le respect de chaque personne dans sa singularité que nous pouvons ensemble goûter à l’universel qui nous unit. C’est aussi la manière de faire de Dieu dans la Bible : se révéler dans l’histoire, dans des visages, dans des lieux, pas dans des idées désincarnées. Et, en Genèse 12, 1, il montre qu’Il sauve l’humanité, un cœur à la fois.
Dans un monde qui cherche souvent à uniformiser, à standardiser, à globaliser, le Vivant nous rappelle que l’unité ne vient pas de la ressemblance, mais de la danse entre différences.
L’universel n’est pas un sommet imposé d’en haut que l’on pense abstraitement. C’est une plaine fertile, nourrie par les racines du particulier, que l’on touche de ses pieds et de ses mains, de ses racines et de ses ailes.