Comment apprenons-nous à honorer la sensibilité et l’intelligence émotionnelle en nous ET aussi celles des animaux capables de détecter les émotions humaines et d’y répondre de manières empathique et affectueuse, prédatrice ou protectrice selon le niveau de présence de l’humain en face d’eux ?…
Catégorie : Non-violence
Résister à la guerre aujourd’hui
« L’épée va-t-elle sans cesse dévorer ?
Ne sais-tu pas que cela finira tristement ? »
(2 Samuel 2,26)
Résister à la guerre aujourd’hui :
préparer des alternatives collectives non-violentes
Il semble facile d’adopter une position non-violente en temps de paix mais en temps de guerre ? La guerre à nos portes nous met au défi : quelles sont alors les possibilités et les limites de la résistance non-violente ? En octobre, plus de 150 acteurs de paix se réuniront à Bruxelles pour examiner cette question, dans une Conférence Internationale de 3 jours organisée par Church and Peace, le réseau œcuménique européen des Églises résolument engagées pour une paix juste, dont les membres sont des individus autant que des communautés, centres de formation, services pour la paix, etc., originaires de 16 pays européens, dans une grande diversité de traditions chrétiennes. Nous offrons un espace de rencontres, stimulant le dialogue et la réflexion ; nous sommes catalyseur d’initiatives personnelles et de projets communs.
En voici le programme complet :
Avec les guerres notamment en Ukraine et Palestine, nous déplorons les militarismes va-t-en-guerre, comme s’il n’y avait d’alternative à l’escalade de la violence que la surenchère. L’histoire nous enseigne que faire la guerre ne fait qu’augmenter la souffrance, la mort et l’injustice. Elle nous enseigne aussi que la force de la non-violence réside dans une mobilisation du plus grand nombre. « Pendant la guerre, le groupe a renforcé sa capacité de s’organiser ; il a agi comme un mur de protection, à l’image d’une colonie de fourmis », témoigne l’Ukrainien Pavel Kaliuk dans l’étude Résistance civile non-violente face à la guerre.
En tant que chrétien.nes, nous sommes appelés à résister collectivement à l’injustice et à la violence, en suivant l’exemple de Jésus. Que faire bien avant que le conflit n’en vienne à des bombes nous tombant sur la tête, à l’usage d’armes dans notre propre ville ? Comment la résistance peut-elle être efficace pour un changement durable ? Comment exploitons-nous l’impressionnant savoir-faire en matière d’actions non-violentes aux quatre coins de la planète et dans l’histoire ? Comment en apprendre plus sur cette multitude de formes de résistance civile expérimentées ces dernières décennies ? Où sont pour chacun.e de nous les grains de sable dans les engrenages de la violence ? Et pour ceux, parmi nous, qui tiennent beaucoup à une action qui ne porte pas le flanc à la passivité d’un pacifisme trop idéaliste, où sont leurs petits cailloux davidiques devant Goliath, alternatives pas moins rusées que les cutters des terroristes qui ont frappé les USA le 11/09/2001 ?
Lors de cette conférence, nous explorerons l’intersection de la foi et de la responsabilité civique dans le contexte de la guerre.
Nous découvrirons des exemples récents et des potentiels de résistance à la guerre, de mouvements non-violents et de transformation des conflits (y compris dans deux ateliers avec des acteurs engagés en Ukraine et en Russie).
Nous (re)découvrirons des méthodes et des approches sur la façon dont l’engagement communautaire peut remettre en question les structures de pouvoir existantes. Nous serons encouragés et équipés pour agir consciemment et stratégiquement grâce à des idées partagées, enracinées dans notre foi : objections de conscience, interventions civiles de paix au niveau international, campagnes pour stopper la production des armes et leur exportation, façons de repenser la sécurité.
Réunis à Bruxelles au centre de la prise de décision européenne, nous allons nous connecter à des organisations partenaires à Bruxelles qui œuvrent pour une Europe solidaire et en paix. Avec elles, nous chercherons comment mettre notre expertise au service des Institutions européennes, avec l’intention que nos expériences soient davantage au fondement de leurs considérations stratégiques.
Cette conférence se prépare activement sur le terrain. Nous nous sommes ainsi activement engagés dans un dialogue avec des Ukrainiens et des Russes. Ce dialogue nous met régulièrement dans une situation inconfortable car les Ukrainiens n’ont qu’un mot à la bouche : « Armement”, répètent-ils sans cesse, comme un langage unique de Babel. Cette réaction nous interpelle. Alors que la puissance de l’argumentation n’a ici pas de poids, c’est comme s’il nous fallait entrer dans la puissance de la présence. Nous mettre à leurs côtés, et attendre. Une image nous vient à l’esprit. Celle d’un blessé grave, à la suite d’un accident de la route. Il ne peut directement être admis en rééducation. Il lui faudra d’abord sortir de cet événement traumatisant, puis passer par les urgences, puis par la chirurgie, entrer en salle de réveil, avant de prendre le temps de la convalescence. La non-violence n’a rien d’une idéologie. C’est quelque chose de très concret. Ce n’est qu’avec le temps que la vie et le dialogue redeviendront possibles pour les Ukrainiens. Car la guerre rend le message de la raison inaudible. Cela ne doit pas nous empêcher, nous, de réfléchir, d’agir là où nous sommes. Continuons à apprendre pour faire apprendre.
Pour favoriser la prise de conscience collective et l’engagement proactif après avoir réalisé le contraire du « que cela finira tristement » (2 S 2,26), nous vous invitons à nous rejoindre à une conférence publique (en anglais, avec des traductions simultanées en français et en allemand), ce jeudi 24 octobre 2024, à 16h30, au Chant d’Oiseau, av. des Franciscains 3, 1150 Bruxelles.
Il y aura aussi une diffusion en direct sur le net.
Cette Conférence internationale y continuera ses travaux, du jeudi 24 au dimanche 27 octobre.
Étienne Chomé (chome@communicactions.org), avec la complicité de Maria Biedrawa, coorganisateurs et membres du Board international de Church and Peace
publié aussi sur https://www.cathobel.be/2024/09/opinion-resistons-a-la-guerre-avec-des-alternatives-collectives-non-violentes/
La loi du talion
Dans beaucoup d’esprits, la loi du talion a figure de pratique archaïque et barbare. En fait, nous péchons souvent par ignorance des civilisations antiques et notre appréciation commet alors plusieurs contresens. J’ai écrit toute une étude là-dessus reconnue pour sa qualité par plusieurs exégètes.
En bref, « œil pour œil, dent pour dent » (Mt 5,38) n’est pas d’origine biblique et les Mésopotamiens d’il y a 4000 ans ne l’employaient pas dans un sens littéral (cf. le § 218 du code d’Hammourabi). La loi du talion est un progrès juridique. Il s’agit de sanctionner la violence physique par un dispositif de droit pénal. Le défi est de mettre hors-jeu les représailles arbitraires et aveugles et enrayer l’escalade des violences. Le talion prescrit à l’homme offensé une limite à sa légitime défense : seulement une dent à la place d’une dent, « un œil (et non pas deux !) pour un œil ; une dent (et non pas la mâchoire !) pour une dent abîmée ».
« Œil à la place de œil, dent à la place de dent » (Mt 5,38), pour les civilisations bien antérieures aux Hébreux, ne demande pas du tout à être pris à la lettre. Outre un progrès juridique, bien plus tard, progressivement, la Bible témoigne que les Juifs étaient en chemin dans un double progrès supplémentaire :
1) sociologique : étendre les bienfaits d’un État de droit à davantage de catégories sociales, affirmer l’égalité de tous devant la loi ;
2) spirituel : la vie humaine n’a pas de prix et ne peut être mise en tarif. Une vie perdue, un œil perdu ne pourront jamais être validement compensés par de l’argent. La Bible affirme le « prix sans prix » de la vie humaine : « prends garde à ne pas blesser ton frère ou attenter à sa vie, car le seul prix imaginable pour son œil ou pour sa vie serait ton œil ou ta vie ! ». Ce genre littéraire de la dissuasion, de l’hyperbole amorce une preuve par l’absurde : « rien ne peut remplacer l’œil de ton frère, sinon par impossible ton propre œil ». Cela ne signifie pas : « on va te mutiler ». Cela veut dire : « ne crève jamais l’œil de ton frère ».
Pour les références exégétiques de cet article + plus de précisions notamment sur « taḥ’at » (à la place de), lire mon étude dans mon livre Tends l’autre joue, ne rends pas coup pour coup. Mt 5, 38-42, non-violence active et Tradition, Éd. Lumen Vitae & Sortir de la violence, 2008, p. 17-23.
Assomption
« Cœur humble,
Foi inébranlable,
Amour Infini,
Reliée à l’Essence-ciel,
Tu es Femme et tu ascensionnes ! »
(Binela Arian, femme mauricienne d’origine indienne qui se présente en passionnée par l’Universalité de Dieu et ainsi reliée à toute l’Humanité).
Il est tôt, en ce 15 août, et pourtant j’ai déjà reçu divers « bonne fête de l’Assomption » (comprenant chaque fois un texte spirituel lumineux + une image pieuse de Marie) venant notamment de 4 Hindous très pratiquants. Et cela va continuer. À Maurice, de religions différentes, les voisins et amis, même simples connaissances, s’échangent ainsi mutuellement des bons vœux profonds à l’occasion de leurs fêtes religieuses respectives. Cette bienveillance et reconnaissance mutuelle : quelle force ! Vive le petit peuple de Maurice, laboratoire de l’humanité en voie de divinisation…
Clés ouvrant les paraboles de Jésus
Chers amis de l’ICJM,
Étienne Chomé, Docteur en théologie, nous propose un séminaire très pratique pour dégager ensemble la pointe d’une douzaine de paraboles évangéliques, en s’exerçant à utiliser concrètement trois clés qui ouvrent le langage parabolique.
Dans une parabole, devant un point de divergence et/ou un blocage dans la communication, Jésus fait le détour d’une histoire réaliste qui rejoint l’interlocuteur et le met en route. Puis, sur ce nouveau terrain, la parabole organise une tension, un coup de théâtre, un renversement de situation qui le dé-route, qui le surprend ou le choque. Elle engage ainsi le destinataire à prendre position, pas seulement dans sa tête mais dans tout son être, et à la concrétiser dans un comportement nouveau. Elle n’est pas un enseignement, elle est un langage de changement, d’une redoutable efficacité !
L’art de la parabole, unique en son genre, est d’appeler à une conversion profonde, sans confrontation directe. Interpréter une parabole en ignorant ce genre littéraire propre produit souvent de sévères contresens.
Étienne Chomé a publié un travail exégétique sur les paraboles et a développé une pédagogie très appréciée par les participants d’une telle session pratique, par laquelle ils peuvent par eux-mêmes faire de passionnantes découvertes bibliques.
Livre publié à ce propos : Chomé Étienne, Le jeu parabolique de Jésus, une étonnante stratégie non-violente, Éditions Lumen Vitae, Collection Connaître la Bible, n° 57, 2009.
Nous attendons vos inscriptions pour cette incursion dans les paraboles, suscitant la découverte ou la redécouverte de la parole vivante.
Au plaisir de vous accueillir !
Partir de mon meilleur intérieur et non des attaques extérieures
Plutôt que de laisser « le monde »
me déterminer / déteindre sur moi,
je choisis de me relier à la lumière du Créateur
en lui offrant du temps
pour qu’elle irradie
et éclaire toute chose…
NB : Je donne ici la clé de compréhension de mon regard notamment à ceux qui ont critiqué le petit texte que j’ai écrit à propos des bacchanales de la cérémonie d’ouverture des J.O. ou à ceux qui trouvent que mes écrits semblent parfois si dissociés de la polémique en cours.
Dans la gestion des conflits, un point essentiel est de ne pas laisser l’agresseur décider de où, quand et comment se vit la confrontation… Comme en aïkido ! Dans la gestion des conflits, un point essentiel est de ne pas laisser l’agresseur décider de où, quand et comment se vit la confrontation… Comme en aïkido ! Et comme dans l’art redoutable de Jésus de passer par une parabole. Cf. mon livre Le jeu parabolique de Jésus, une étonnante stratégie non-violente, Éditions Lumen Vitae, Collection Connaître la Bible, n° 57, 2009. Cf. aussi la session sur les paraboles que je vais donner à Maurice en septembre prochain…
Mise en scène de la Cène sur la Seine : en faire toute une scène ?
Jésus a mal fini, crucifié sur une croix, car il a choqué et même scandalisé les dépositaires orthodoxes de la Révélation, tandis que les gens réputés de mauvaise vie se pressaient autour de lui, fascinés par sa Bonne Nouvelle : notre Père fait de nous tous de véritables frères et sœurs. Il nous appelle à la conversion pour nous ouvrir à un Royaume où ceux qui veulent être les premiers seront finalement les derniers…
Ce message est tellement habituel dans la bouche d’un prêtre en chair de vérité qu’il passe alors en ronronnant. Mais, hors des églises, par quel procédé diabolique scandalise-t-il quand il sort de la bouche de déjantés qui vivent surtout la nuit, férus de bacchanales de tous types, quand il sort de la bouche d’écorchés par la vie et de méprisés par la société ? Les bien-pensants auraient-ils plus le droit qu’eux d’occuper une place à la Cène du Jeudi Saint ? Ou les Barrabas d’aujourd’hui qui dénoncent violemment les J.O. comme « du pain et des jeux » / opium du peuple assujetti ? Merci aux victimes d’injustice et marginalisés de tous poils quand ils choisissent d’autres armes que le terrorisme pour secouer les bonnes consciences !
Jésus a véritablement créé le scandale, notamment en chassant les marchands du Temple, appelant à une conversion du cœur et de l’intelligence en faveur d’une relation vraie avec notre Père. Voir mon article ici :
Bacchanale grecque ou Sainte Cène ? Quelles étaient les références des artistes qui ont fait ce tableau si polémique de la cérémonie d’ouverture des J.O. à Paris ? Ma question est ailleurs : la Bonne Nouvelle peut-elle retentir ? L’Évangile peut-il être entendu ? Quel est-il vraiment ? Les personnes bigarrées qui ont animé ce tableau m’ont beaucoup dérangé et je les remercie pour ce choc salutaire. Je les remercie d’avoir scandalisé autant de personnes socialement respectables. Quelle magnifique opportunité pour l’Esprit Saint de reposer à chaque personne la question de Jésus : « Pour toi, qui suis-je ?… Convertis-toi et crois en la Bonne Nouvelle de la réconciliation authentique de toutes et tous en Lui… »
Merci à ces passionnés de pop-culture, personnes hors normes, en surpoids, drag-queen, d’avoir offert leur regard sur nos valeurs communes d’inclusion, de générosité, de solidarité et de liberté. « Notre intention était de montrer de la tolérance et de la communion » (Anne Descamps, porte-parole de Paris 2024). Merci d’avoir créé un espace-temps au coeur de ces jeux olympiques dans lequel peut exploser à nouveau frais la bombe de l’Évangile. Son message de communion fraternelle est révolutionnaire (ré-love-Uturn), qui n’a plus rien de ronronnant à nos oreilles quand nous souffrons à cause de notre proche ennemi ; c’est du concret entre extrême gauche et élites économiques et politiques qui défendent leur désordre établi, entre Israéliens et Palestiniens, Russes et Ukrainiens, Rwandais et Congolais, etc. Tout est grâce : appel à la conversion et occasion de salut, non ?
Si ce message fait sens pour toi, n’hésite pas à le partager !
Le discours à Ratisbonne de Benoît XVI
« Dans son discours à Ratisbonne, Benoît XVI poursuit
I. une double thèse : 1) La foi va intrinsèquement de pair avec la non-violence,
la liberté et le respect. 2) La foi va intrinsèquement de pair avec l’ample raison.
II. Une double antithèse qui interpelle d’abord l’Islam, ensuite l’Occident :
1) Les actuelles violences religieuses proviennent d’un fidéisme (une foi trop peu nourrie par la raison) qui réduit Dieu à une Volonté Tout Puissante.
2) L’actuelle domination de la raison positiviste provient d’un rationalisme athée qui exclut la démarche religieuse. Ces deux pathologies sont dangereuses et bloquent le dialogue entre les cultures et les religions de notre monde.
III. Une double synthèse qui lance un appel d’abord à l’Islam, ensuite à l’Occident: 1) Un vrai dialogue basé sur la raison et la responsabilité nécessite que toutes les parties acceptent les règles d’un débat à la fois respectueux et critique. 2) L’Europe laïque doit reconnaître ses racines chrétiennes et accepter un dialogue avec les religions en leur donnant une place, un droit de parole et de pensée » (extrait de l’article d’Étienne Chomé, Non-violence, liberté de la foi et respect de la personne. Comprendre ce qu’a dit Benoît XVI à Ratisbonne, paru dans la revue La Voix de Saint-Paul, éditée à Fribourg, en Suisse, juillet 2007 ).
Voici l’article entier :
Paix
« La paix est un verre de lait chaud et un livre posé devant l’enfant qui s’éveille. C ‘est la paix lorsque les prisons sont réaménagées en bibliothèques, lorsqu’un chant s’élève de seuil en seuil, la nuit, à l’heure où la lune printanière sort du nuage comme l’ouvrier rasé de frais sort du coiffeur du quartier, le samedi soir. Lorsque le jour qui est passé n’est pas un jour qui est perdu, mais une racine qui hisse les feuilles de la joie dans le soir, et qu’il s’agit d’un jour de gagné et d’un sommeil légitime, c’est la paix. Lorsque la mort tient peu de place dans le cœur et que le poète et le prolétaire peuvent pareillement humer le grand œillet du soir, c’est la paix. Sur les rails de mes vers, le train qui s’en va vers l’avenir chargé de blé et de roses, c’est la Paix. Mes frères, au sein de la paix, le monde entier avec tous ses rêves respire à pleins poumons. Joignez vos mains, mes frères, c’est la paix » (Yannis Ritsos, plein de neuf : 1909 – 1990).
Disposer de la procédure à suivre en cas de désaccord
« ‘Conflit’ vient du latin ‘conflictus’ qui signifie ‘choc, heurt’. Il désigne une rencontre qui provoque la confrontation (= front contre front) d’une divergence. Il y a conflit dès que se présente une différence entre deux individus, entre deux groupes, déjà même en chaque personne divisée. Un conflit émergeant n’est ni bon ni mauvais, il est neutre car nous ne pouvons pas dire ce qu’il va produire comme fruit. C’est la manière dont on va le gérer qui est bonne ou mauvaise. Un désaccord, une opposition, une incompréhension, une distance, une dissension sont capables de nous conduire au pire de la violence comme au meilleur de la rencontre. Le conflit est un appel à plus de vérité et un défi pour plus de relation, une invitation à découvrir et à honorer une différence. Le conflit se distingue donc de la violence qui est abus de force dans la gestion du désaccord » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain P.U.L., 2009, p. 37).