Photo prise de l’espace : le Détroit de Gibraltar (Maroc à gauche, Espagne à droite).
Toute l’Afrique remonte vers le nord, au rythme de 2 cms par an. Sa collision avec l’Europe déjà commencée est la plus perceptible à Gibraltar : 600 victimes à Al-Hoceima lors du dernier tremblement de terre, le 24/2/2004.
Le Détroit de Gibraltar se referme peu à peu et, dans 50 millions d’années, la Méditerranée aura quasi disparue… L’Afrique et l’Europe ne formeront plus qu’un seul continent.
Il était une fois, dans un royaume lointain, un grand bal où se rencontrèrent de nobles Comtes défaits, ruinés, fuyant leurs comptables & comptes des faits, au point de se plonger dans leur propre conte de fées.
Ils choisirent ensemble une retraite : vivre très simplement à la campagne sans dettes. Ils apprirent à faire sans grande dépense la fête. Enfin, ils eurent de bons comptes sans défaite. Ils vécurent heureux, dans le respect de la planète. Vive la simplification de vie, prophète !
D’où vient l’alternance des saisons stérile et fertile ? La mythologie romaine l’explique par cette histoire : alors qu’elle cueillait des fleurs au pied du volcanique Etna, la très belle Proserpine fut enlevée par Pluton (le dieu des enfers) qui voulut en faire sa reine. Cérès, la mère de Proserpine, la chercha pendant neuf jours et neuf nuits sans manger ni boire, un flambeau allumé dans chacune de ses mains. À bout et furieuse, elle rendit la terre stérile et déclencha une famine. Après une médiation compliquée de Jupiter (le frère de Cérès et de Pluton), Proserpine passera dorénavant 6 mois avec sa mère Cérès (mère heureuse => terre fertile) et 6 mois avec son mari Pluton (mère portant le deuil => terre stérile & livrées en mode hiver).
Étymologiquement, « février » signifie « purification ». À l’approche du temps des semailles, nos ancêtres fêtaient ce temps de renouvellement où l’on termine la farine de la saison passée (vivent les crêpes) et où l’on espère les fruits de la saison qui vient. À la Chandeleur qui vient du mot « chandelle », les Romains organisaient des processions aux flambeaux et des cérémonies aux bougies qui avaient pour but de purifier les habitations et les espaces sacrés. Ce mois de février, charnière entre l’hiver et le printemps, célèbre la victoire de la lumière sur les ténèbres et l’espoir du renouveau, ce qui résonne aux oreilles chrétiennes avec la présentation de Jésus au Temple quarante jours après sa naissance (conformément à la tradition juive pour tout premier-né).
« Ne pas faire quelque chose, voilà le vrai luxe » (Herman Melville).
« Dans l’urgence et la précipitation, nous perdons de vue ce qui est essentiel. Le calme et le repos sont les vraies sources de notre créativité » (Eknath Easwaran).
« Le silence et la tranquillité apportent la sagesse, comme une mer calme reflète la beauté du ciel » (Thich Nhat Hanh).
« Nous courons sans souci dans le précipice, après que nous avons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir » (Blaise Pascal).
« La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l’infini » (Voltaire).
Un conférencier essaie de convaincre la salle des méfaits de l’alcool et n’hésite pas à employer des exemples très terre-à-terre. — Mettons deux seaux devant un âne : un rempli d’eau et un rempli d’alcool. D’après vous, vers quel seau se dirigera-t-il ?
Dans la salle, un homme éméché répond : — Vers l’eau. — Et pourquoi, d’après vous ? — Parce que c’est un âne !
À vrai dire, si les plantes nous offrent tout l’oxygène dont nous avons besoin, c’est pour nous cultiver avec soin, jusqu’à ce qu’on se décompose et qu’elles nous consomment. Miam, miam…
L’urine est un engrais naturel efficace et gratuit. Pour recycler l’urine dans nos jardins sans que l’ammoniaque ne brûle les plantes, il convient de la diluer avec de l’eau dans un rapport de 1 pour 10 (1 litre d’urine pour 10 litres d’eau). S’il y a stockage, collecter l’urine dans un récipient propre et bien fermé pour éviter la volatilisation de l’ammoniaque.
Ucclois : habitants d’Uccle, une commune très verte de la capitale belge, la belle Bruxelles (j’y ai passé 10 belles années de ma vie)… 🌱
Rentré dans nos dictionnaires il y a 4 ans, le mot « sentience » vient du latin sentiens (= ressentant) pour reconnaître à d’autres êtres vivants que les humains la capacité à ressentir des sensations physiques, de la douleur, du bien-être, des émotions, une certaine perception de son environnement et même une certaine conscience de ses expériences de vie.
Quand on sait que les poissons sont sentients, qu’ils ressentent la peur et souffrent en étant pÊchés, comment moins pÉcher ?
« Le Siècle des lumières voit naître une forme de conscience écologique, attentive à la place de l’homme dans la nature et à la préservation de celle-ci. On peut penser à Jean-Jacques Rousseau et à Bernardin de Saint-Pierre, ou à des personnages moins connus comme Pierre Poivre, qui a été administrateur de l’île de France (l’actuelle île Maurice). Des travaux récents nous permettent de redécouvrir ces débats et de comprendre que la réflexivité environnementale a une longue histoire. Plutôt que d’accuser les Lumières, nous pouvons essayer de réfléchir, aujourd’hui, à des formes de progrès respectueuses de l’environnement sans abdiquer le rôle émancipateur du savoir » (Antoine Lilti, Histoire des Lumières, XVIIIe-XXIe siècle).
Extrait de « Cartes particulières des Isles de France de Bourbon et de Rodrigue », par Rigobert Bonne, hydrographe de la Marine ; dans « Atlas de toutes les parties connues du globe terrestre… », 1780.