
« Les dessous de la ville : Paris souterrain » : une exposition surprenante sur les souterrains parisiens. On nous cache des choses ? C’est un qu’on-p’lot’ ?
La bibliothèque d'Étienne Chomé
Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur

« Les dessous de la ville : Paris souterrain » : une exposition surprenante sur les souterrains parisiens. On nous cache des choses ? C’est un qu’on-p’lot’ ?

Pic de La Mirandole, Oratio de hominis dignitate :
« Je ne t’ai donné ni visage, ni place qui te soit propre, ni aucun don qui te soit particulier, ô Adam, afin que ton visage, ta place, et tes dons, tu les veuilles, les conquières et les possèdes par toi-même. Nature enferme d’autres espèces en des lois par moi établies. Mais toi, que ne limite aucune borne, par ton propre arbitre, entre les mains duquel je t’ai placé, tu te définis toi-même. Je t’ai placé au milieu du monde, afin que tu pusses mieux contempler ce que contient le monde. Je ne t’ai fait ni céleste ni terrestre, mortel ou immortel, afin que de toi-même, librement, à la façon d’un bon peintre ou d’un sculpteur habile, tu achèves ta propre forme. »
« Nec certam sedem, nec propriam faciem, nec munus ullum peculiare tibi dedimus, o Adam, ut quam sedem, quam faciem, quae munera tute optaveris, ea, pro voto, pro tua sententia, habeas et possideas. Definita ceteris natura intra praescriptas a nobis leges coercetur. Tu, nullis angustiis coercitus, pro tuo arbitrio, in cuius manu te posui, tibi illam praefinies. Medium te mundi posui, ut circumspiceres inde commodius quicquid est in mundo. Nec te caelestem neque terrenum, neque mortalem neque immortalem fecimus, ut tui ipsius quasi arbitrarius honorariusque plastes et fictor, in quam malueris tute formam effingas. »
(repris par Marguerite Yourcenar, dans l’Épigraphe de L’Œuvre au noir).

Le sein charmant qui joue avec le feu,
Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
Tout va sous terre et rentre dans le jeu !
Buvez, mon sein, la naissance du vent !
Une fraîcheur de la mer exhalée,
Me rend mon âme, Ô puissance salée !
Courons à l’onde en rejaillir vivant !
Paul Valéry, Le cimetière marin

Bon courage à tous les étudiant.e.s, en cette période d’examens
de fin d’année scolaire !
Le conflit est l’expression d’une divergence, l’opportunité d’une évolution, d’une maturation, le risque d’une régression, d’une détérioration.
En ce sens, au moment où il apparaît, le conflit est neutre : en soi, il n’est ni bon ni mauvais. Par contre, c’est la manière dont nous allons le dire, le gérer et le digérer qui sera bonne ou mauvaise, judicieuse ou destructrice.
Texte et illustration extraits de Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain, 2009, p. 37-41.

Première étape du parcours C-R-I-T-E-R-E

« Ton âme est faite pour aimer avec la pureté et l’ardeur des anges » (Victor Hugo).
« Ma nature est Feu. Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le Feu au monde entier ! » (Sainte Catherine de Sienne, qui en faisait des…).
« Pour moi, la plus belle des choses, c’est de voir quelqu’un aimer quelqu’un » (Σαπφώ / Sapphṓ, poétesse grecque).

« Rien ne m’est plus déchirant que de voir Dieu constamment défiguré, comme une puissance extérieure au monde, non engagée dans notre vie, confite tout entière en elle-même, dans sa gloire et son bonheur, et jouant dans notre monde qui n’est rien pour Lui, dont Il n’a pas besoin, et qu’Il laisse se débattre dans les agonies que nous connaissons » (Maurice Zundel).
Si tu te sens sans vie, demande-toi depuis quand tu n’as pas plongé
tes mains dans la terre, pour prendre soin de ton jardin ?
Et depuis quand tu ne t’es pas arrêté pour contempler un coucher de soleil ?
Quand était-ce la dernière fois où tu as dansé ?
Quand était-ce la dernière fois où tu as chanté ?
Quand était-ce la dernière fois où tu t’es plongé dans une histoire féerique ? Quand était-ce la dernière fois où tu as passé
plusieurs heures à savourer le silence ?

« Haute Voltige : tige qui pousse en Haute-Volta » (Marc Escayrol).

« La mode est cette dictature de l’éphémère qui s’exerce sur les transfuges de l’éternel. Les engouements collectifs se succèdent sans laisser de traces : la feuille morte voltige d’un lieu à l’autre, mais tous les lieux se valent pour elle, car son unique patrie est dans le vent qui l’emporte » (Gustave Thibon, L’équilibre et l’harmonie, 1976).
« Le voyage mystique nous conduit à l’intérieur de nous, à une Flamme sacrée en notre centre » (Marianne Williamson).
« Ton rayonnement a allumé un Feu dans mon cœur, et tu as rendu radieux pour moi la Terre et le Ciel. Mon âme brûle, chaque fibre de mon être est amoureuse de Toi » (Rûmî).
