
À chacun.e de vous,
mes meilleurs vœux de crèche intérieure,
espace d’accueil chou / fou,
même au creux de nos poubelles !
La bibliothèque d'Étienne Chomé
Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur
À chacun.e de vous,
mes meilleurs vœux de crèche intérieure,
espace d’accueil chou / fou,
même au creux de nos poubelles !
« Un groupe combinant la simplicité de vie, la discipline de la non-violence, et une sage transformation des pratiques économiques et sociales, pourrait acquérir une puissance morale suffisante pour guider et façonner une nation nouvelle. Chacun peut y prendre une part utile en vivant simplement. C’est à la portée de chacun d’entre nous » (Richard Gregg, La valeur de la simplicité volontaire, 1936).
M’est avis que le meilleur cadeau de Noël
est de préparer la fête
en regardant dans ma besace
ce dont je dispose
comme ingrédients de la fête réussie,elle qui comble de joies et de paix…
À chacun.e, bons préparatifs,
sans bonds pré-pas hâtifs
en reconnaissant l’Alpha de la vie.
La vie, c’est quoi ?
Auteur : Guillaume Aldebert
C’est quoi, la musique ?
C’est du son qui se parfume.
C’est quoi, l’émotion ?
C’est l’âme qui s’allume.
C’est quoi, un compliment ?
Un baiser invisible.
Et la nostalgie ? Du passé comestible.
C’est quoi, l’insouciance ?
C’est du temps que l’on sème.
C’est quoi, le bon temps ?
C’est ta main dans la mienne.
C’est quoi, l’enthousiasme ?
C’est des rêves qui militent.
Et la bienveillance ?
Les anges qui s’invitent.
Et c’est quoi, l’espoir ?
Du bonheur qui attend.
Et un arc-en-ciel ?
Un monument vivant.
C’est quoi, grandir ?
C’est fabriquer des premières fois.
Et c’est quoi, l’enfance ?
De la tendresse en pyjama.
Mais dis, papa, la vie, c’est quoi ?
Petite, tu vois, la vie, c’est un peu de tout ça
mais surtout c’est toi, c’est toi.
C’est quoi, le remord ?
C’est un fantôme qui flâne.
Et la routine ?
Les envies qui se fanent.
C’est quoi, l’essentiel ?
C’est de toujours y croire.
Et un souvenir ?
Un dessin sur la mémoire.
C’est quoi, un sourire ?
C’est du vent dans les voiles.
Et la poésie ?
Une épuisette à étoiles.
C’est quoi, l’indifférence ?
C’est la vie sans les couleurs.
Et c’est quoi, le racisme ?
Une infirmité du cœur.
C’est quoi, l’amitié ?
C’est une île aux trésors.
Et l’école buissonnière ?
Un croche-patte à Pythagore.
C’est quoi, la sagesse ?
C’est Tintin au Tibet.
C’est quoi, le bonheur ?
C’est maintenant ou jamais.
Mais dis, papa, la vie c’est quoi ?
Petite, tu vois, la vie c’est un peu de tout ça
mais surtout c’est toi, c’est toi.
Dans tes histoires, dans tes délires,
dans la fanfare de tes fous-rires,
la vie est là, la vie est là,
dans notre armoire à souvenirs,
dans l’espoir de te voir vieillir,
la vie est là, la vie est là…
Papa
La vie, ça sert à quoi ?
À dire oui !
« Le requin est placé en opposition avec le dauphin. Ce dernier assumant le rôle de sauveur, de guide sur le chemin du retour à la vie, celui du requin ne peut être que la représentation de la mort ou de la menace de mort. Le squale imaginaire proclame la fatalité implacable qui frappe à l’heure de son choix. Comme le crocodile, il est avant tout la dent imparable du destin qui mutile ou tue sans état d’âme et sans culpabilité parce que c ‘est sa fonction naturelle.
Le requin a aussi l’aptitude à représenter la mère-terrible. « Les dents de la mer », l’inconscient collectif se charge d’ une traduction simultanée et notre profondeur entend « les dents de la mère » » (Georges Romey, Encyclopédie de la symbolique des rêves).
« L’homonymie mer/mère joue son double rôle ambigu de mer dangereuse et de mère calmante. De plus, Robbe-Grillet lui-même souligne « l’étymologie du mot cauchemar, dont la racine mare désigne la mer en latin, mais en néerlandais les fantômes nocturnes » (Roger-Michel Allemand, Christian Milat, Alain Robbe-Grillet : balises pour le XXIe siècle, p. 189).
« Le phare illumine les mers, fi.
Le fard enlumine les mères/filles »
(en m’inspirant d’Alphonse Allais, Le Chat noir).
« Le génie est le phare. Dieu est l’étoile » (Victor Hugo, Choses vues).
En Avent, en avant derrière les apparences !
« Les apparences sont un masque qui souvent cache mille raisons, mille pensées, mille sentiments dont on ne peut définir réellement, la personnalité de celui qui le porte » (Pascal Desliens, en apparence Descrea).
« Les apparences sont belles dans leur vérité momentanée » (Octavio Paz).
« Gare aux préjugés sur les hommes. Les apparences sont trompeuses. Les plus fiables ne sont pas toujours ceux qu’on croit. Pensez ainsi à la fable du chêne et du roseau : à celui qui rompt, à celui qui plie, mais ne rompt pas. La main tendue, lorsque l’on aura besoin d’aide, ne sera peut-être pas celle à laquelle on pensait » (Catherine Rambert, Petite philosophie pour ceux qui veulent atteindre le sommet de la montagne).
« Peut-on renoncer à l’amour parce qu’il brûle trop ou parce que les conventions ne s’accordent pas avec lui ? L’amour nous apprend l’humilité parce qu’il demande à l’ego de se courber devant lui, d’accepter l’inacceptable » (Paule Salomon).
« Être heureux, c’est laisser vivre la créature libre, heureuse et simple qui vit en chacun de nous. Que votre vie devienne un jardin d’opportunités pour être heureux … Puissiez-vous être un amoureux de la joie dans vos sources. Puissiez-vous être pour vous-même un ami de sagesse et de paix pendant vos hivers » (pape François).