En aimer une jusqu’au bout, pour être capable d’aimer toutes les autres

« Pour moi, rien n’est plus beau qu’un couple épanoui. L’homme et la femme qui réussissent ce prodige créent, ensemble, un troisième être qui dépasse chacun d’entre eux et qui les relie à l’harmonie du monde » (René Barjavel).

« L’expression ‘engagement à long terme’ nous aide à comprendre le mot Amour. Dans le contexte du véritable Amour, l’engagement ne peut être qu’à long terme » (Thich Nhat Hanh).

Seule, en surface. Connectée en profondeur

« — Je crois vous aimer.
Quand en serez-vous sûre?
Quand nous serons séparés » (Robert Merle).

« Car si le désir joue avec les voiles et les miroirs, avec les masques et les chatoiements, l’Amour dénude irréversiblement » (Jacqueline Kelen).

« Celui qui est amoureux fait l’Amour tout le temps, même quand il ne le fait pas. Lorsque les corps se rencontrent, c’est seulement la coupe qui déborde » (Paulo Coelho).

Tout bon développement personnel . . . . . . . . . . . . . . . conduit au dépouillement personnel

« Un besoin n’a pas d’abord besoin d’être satisfait, il a surtout besoin d’être reçu, reconnu, écouté. Et quand il y a en moi de la générosité pour l’accueillir, quand je regarde avec lui ce qui lui ferait du bien concrètement, voilà que ce besoin n’a plus la même nécessité impérieuse d’être assouvi. C’est comme si, en étant honoré et pris au sérieux, il goûte à l’essentiel, savoure ma présence bienveillante qui prend soin de lui. Et, du coup, il quitte la place centrale qu’il occupait jusque-là, les stratégies deviennent accessoires. Il y a plus d’espace en moi, une ouverture à une aspiration plus profonde, des motivation et intention plus fondamentales…

Ainsi, un développement personnel authentique ne conduit pas au nombrilisme égocentrique : « moi, je ; moi, je ». il réalise un magnifique désencombrement et donne envie d’un véritable altruisme. Car, une fois l’empathie aux commandes, qui cesse d’être soi-niant devient soignant » (Étienne Chomé, Apprendre à mieux gérer nos conflits. Une communication vraie et une négociation efficace, paru en 2005 à l’île Maurice, p. 175-177 + La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, de 2009, p. 237-239).  

Étape 6 du parcours de formation C-R-I-T-E-R-E !

L’écoumène, cette bonne terre qui mène, comme une douce mère, à une vie vraiment humaine

En grec, le verbe « oikeo » signifie « habiter » et a donné écologie, économie et ecoumène. L’écoumène est la partie de la terre habitable, amène pour la communauté humaine. La planète constitue pour l’humanité une matrice qui l’engendre et la rend vraiment humaine, si elle est reconnue dans son rôle d’entrailles maternelles sensibles.

« Entre moi et moi-même, il y a la Terre » (Jean-Marc Besse).

« Si l’œuvre humaine a un rôle dans le poème du monde, un rôle nécessaire, elle perd tout son sens lorsqu’elle prétend s’en détacher. Nécessaire, elle l’est parce qu’en disant le poème, elle le porte plus loin ; mais nullement suffisante, car elle ne serait rien si le poème ne la portait déjà, comme une houle plus longue et plus profonde porte une vague au déferlement qui la dépasse elle-même » (Augustin Berque, Ecoumène et Médiance, dans l’Introduction). Cf. aussi : « L’existence humaine dans sa plénitude », entretien avec Augustin Berque :

http://www.peripheries.net/article185.html.

D’où nous vient cette lumière ?

« Je viens vers toi dans cette lumière, j’ai envie de rire et de crier. Mon cœur est plein de ciel » (Jean-Baptiste Rossi, plus connu sous son nom de plume Sébastien Japrisot).

« Qu’est-ce qu’une relation « sainte » / sacrée ? Deux êtres réunis par la Source, qui en rayonnent la paix et l’Amour en mouvement » (Nadine Delhaye, alias Hermine).

« En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d’en faire autant » (Nelson Mandela, Discours d’investiture du 10 mai 1994).

Synchronicités suspectes et Saint Chronicité à point nommé…

« Tant que le maquillage sera ma vie, quand reconnaitrais-je mon visage ? » (Guy Ferré).

« La photographie devient de l’art quand elle dévoile l’âme et révèle l’authenticité du sujet » (Monique Moreau).

« C’est la flamme intérieure qui fait les vraies bonnes photos » (Laetitia Casta).

« L’authenticité se révèle dans la constance, non dans les circonstances » (Kheira Chakor).

Le réverbère et le rayonnement d’un être solaire

« Nous ne saurons jamais tout le bien qu’un simple sourire peut être capable de faire » (Mère Teresa).

« L’amour est la source de lumière qui apporte à la vie son meilleur éclairage » (Ariane Angeloglou, Petit Dictionnaire de l’amour).

« Quand la lumière de l’amour ne pénètre plus un cœur, sa nuit ressemble aux ténèbres » (Bernard Willems-Diriken, Le Bûcher des Illusions).

Merci, pardon, s’il te plaît

De la manière de transformer nos grains de blé et de riz en paillettes d’or…
Les trésors les plus précieux sont d’une simplicité déconcertante, dont le rituel de coucher suivant. Vécu fidèlement, seul ou en couple ou en famille, pendant quelques minutes, il marque la nuit et colore toute la vie.
Nommer et exprimer de la manière la plus concrète et précise possible
a) 1 à 3 MERCI recueillant un bien bon de la journée,
b) PARDON pour un geste / une parole qui n’a pas fait du bien,
c) S’IL TE PLAÎT s’ouvrant avec attention et intention à l’advenue demain d’un bien bon…
Et le soir suivant, repartir de c).
Cette prière d’alliance honore simplement le précieux en nous…

« Le chariot s’arrêta là où je me tenais. Ton regard tomba sur moi et tu descendis avec un sourire. Je sentis que la chance de ma vie était enfin venue. Soudain, alors, tu tendis ta main droite et dis :
« Qu’as-tu à me donner ? »
Ah ! quel jeu royal était-ce là de tendre la main au mendiant pour mendier ! J’étais confus et demeurai perplexe ; enfin; de ma besace, je tirai lentement un tout petit grain de riz et te le donnai.
Mais combien fut grande ma surprise lorsque, à la fin du jour, vidant à terre mon sac, je trouvai un tout petit grain d’or parmi le tas des pauvres grains. Je pleurai amèrement alors et pensai : « Que n’ai-je eu le cœur de te donner mon tout ! » » (Rabindranath Tagore, L’Offrande lyrique).

Les mondes invisibles et leurs oreilles…

« Il est décrété qu’à partir de cet instant,
il y aura des tournesols à toutes les fenêtres
et que les tournesols auront le droit
de s’ouvrir dans l’ombre,
et que les fenêtres doivent rester, toute la journée,
ouvertes sur le vert où grandit l’espérance » (Thiago de Mello).

« La petite graine savait que pour grandir, il fallait la laisser tomber dans la terre, la couvrir de noirceur et lutter pour atteindre la lumière » (Sandra King).

« Un maître bouddhiste, au Laos, prit un verre d’eau et dit : vous voyez ce gobelet ? Pour moi, il est déjà cassé. Je l’aime bien, je bois dedans. Il retient de manière admirable l’eau que je bois ; parfois il reflète le soleil en beaux dessins ; si je le frappe, il donne un joli son. Mais que mon coude en passant l’écarte de la table, il tombera au sol et se brisera. Je dirai alors : « Bien sûr ! ». Et lorsque je comprends que ce verre est déjà cassé, tous les moments que je passe avec lui en deviennent précieux ! » (Mark Epstein, Pensées sans penseur).

Amour infini

« La passion est le pressentiment de l’amour et de son infini » (Honoré de Balzac, La duchesse de Langeais).

« L’amour, comme tous les principes, ne se calcule pas. Il est l’infini de notre âme » (Honoré de Balzac, Les mémoires de deux jeunes mariées).

« L’amour est la seule chose qui puisse être infinie dans le cœur de l’homme » (George Sand, Les sept cordes de la lyre).

« L’amour, aspiration divine, entraîne l’âme vers l’infini » (Victor Hugo, William Shakespeare).