Mille manières d’amorcer & nourrir nos temps de qualité : mettre un petit mot « merci pour… », « je t’aime » dans sa poche, dans sa sacoche, dans son planning, sur le siège de l’auto, sur le côté de son oreiller ; soigner les retrouvailles en fin de journée (un véritable espace pour le « comment s’est passée ta journée ? »), faire une promenade ensemble, apporter une douceur que l’autre apprécie au lit à son réveil, laisser une musique nous ré-unir, se masser quelques minutes, s’entre-tenir devant le feu allumé ensemble, dîner aux chandelles, prendre un verre ensemble, passer la soirée en mode home cinéma, revoir des photos- ou vidéos-souvenirs, danser ensemble dans le salon, cuisiner ensemble ou pour l’autre, etc., etc.,…
La règle du 1 – 1 – 1 pour une vie commune nourrie : 1 soirée par semaine 1 weekend par mois 1 semaine par an
« Le tourisme spatial est une aberration devant une situation écologique mondiale qui fait l’objet des pires pronostics. À l’heure où de plus en plus de gens veillent à acheter local et à utiliser le moins possible l’avion, comment des personnes, aux seules fins de divertissement, se rendent dans l’espace, avec un coût environnemental et financier extrêmement élevé ? Les quelques minutes de vie en apesanteur valent-elles vraiment ce gaspillage de ressources et cette pollution ? » (Pascal Grenier).
« Après une catastrophe, c’est à dire un « événement qui suspend les activités normales et cause de sérieux dommages à une large communauté » (Aldrich, Building Resilience. Social Capital in Post-Disaster Recovery, University of Chicago Press, 2012), la plupart des humains montrent des comportements extraordinairement altruistes, calmes et posés. Sont exclues de cette définition les situations où il n’y a pas d’effet de surprise, comme les camps de concentration, et les situations plus complexes des conflits armés. « Des décennies de recherches méticuleuses sur le comportement humain face aux désastres, aux bombardements durant la seconde guerre mondiale, aux inondations, aux tremblements de terre et aux tempêtes à travers le continent et ailleurs dans le monde l’ont démontré » (Solnit, A Paradise Built in Hell : The Extraordinary Communities That Arise in Disaster, Penguin Books, 2012). Dans ces situations, certains prennent même des risques insensés pour aider des personnes autour d’eux, aussi bien des proches que des voisins ou de parfaits étrangers. Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’image d’un être humain égoïste et paniqué en temps de catastrophe n’est pas du tout corroborée par les faits. […] Dans l’univers d’un élevage de dindes, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes : l’éleveur vient tous les jours donner des grains et il fait toujours chaud. Les dindes vivent dans un monde de croissance et d’abondance… jusqu’à la veille de Noël ! S’il y avait une dinde statisticienne spécialiste de la gestion des risques, le 23 décembre, elle dirait à ses congénères qu’il n’y a aucun souci à se faire pour l’avenir. […] L’utopie change de camp : est aujourd’hui utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant » (Pablo Servigne, Comment tout peut s’effondrer : Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes).
« Après une catastrophe, c’est à dire un « événement qui suspend les activités normales et cause de sérieux dommages à une large communauté » (Aldrich, Building Resilience. Social Capital in Post-DisasterRecovery, University of Chicago Press, 2012), la plupart des humains montrent des comportements extraordinairement altruistes, calmes et posés. Sont exclues de cette définition les situations où il n’y a pas d’effet de surprise, comme les camps de concentration, et les situations plus complexes des conflits armés. « Des décennies de recherches méticuleuses sur le comportement humain face aux désastres, aux bombardements durant la seconde guerre mondiale, aux inondations, aux tremblements de terre et aux tempêtes à travers le continent et ailleurs dans le monde l’ont démontré » (Solnit, A ParadiseBuilt in Hell : The ExtraordinaryCommunities That Arise in Disaster, Penguin Books, 2012). Dans ces situations, certains prennent même des risques insensés pour aider des personnes autour d’eux, aussi bien des proches que des voisins ou de parfaits étrangers. Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’image d’un être humain égoïste et paniqué en temps de catastrophe n’est pas du tout corroborée par les faits.
[…] Dans l’univers d’un élevage de dindes, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes : l’éleveur vient tous les jours donner des grains et il fait toujours chaud. Les dindes vivent dans un monde de croissance et d’abondance… jusqu’à la veille de Noël ! S’il y avait une dinde statisticienne spécialiste de la gestion des risques, le 23 décembre, elle dirait à ses congénères qu’il n’y a aucun souci à se faire pour l’avenir. […] L’utopie change de camp : est aujourd’hui utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant » (Pablo Servigne, Comment tout peut s’effondrer : Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes).
« Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. Toutes les choses terrifiantes ne sont peut-être que des choses sans secours, qui attendent que nous les secourions.
Pensez qu’il se produit quelque chose en vous, que la vie ne vous a pas oublié, qu’elle vous tient dans sa main ; elle ne vous abandonnera pas. Pourquoi voulez-vous exclure de votre vie toute inquiétude, toute souffrance, toute mélancolie alors que vous ignorez leur travail en vous ?
Aussi, ne devriez-vous pas vous effrayer quand se lève devant vous une grande tristesse, comme vous n’en n’avez jamais vu de telle.
Pourquoi vouloir vous torturer en vous demandant d’où tout cela peut bien venir et à quoi tout cela aboutira ?
Vous savez bien que vous êtes dans des états transitoires et que vous ne désirez rien tant que de vous transformer. Si certains de vos états sont maladifs, considérez que la maladie est le moyen qu’a l’organisme pour se libérer de ce qui lui est étranger. Il s’agit alors simplement de l’aider à être malade, à avoir la maladie dans sa totalité, à la laisser se déclarer, car c’est par là qu’il progresse…
Vous êtes le médecin qui doit veiller sur lui même… Et voilà ce qu’il faut faire avant tout pour autant que vous soyez votre médecin » (Rainer Maria Rilke, Lettre à un jeune poète).
« Va courir, si tu veux, l’un et l’autre hémisphère. Tu n’y trouveras rien qui ne soit vanité, rien qui ne soit sujet à l’instabilité, rien dont ton âme, enfin, se doive satisfaire.
N’vois-tu pas du mondain la sensible misère ? L’avare, avec son or, est en captivité. L’ambitieux gémit, sous sa prospérité. Et des plus doux plaisirs la fin devient amère.
Tu cherches donc, d’un œil vainement curieux, le suprême bonheur sous la voûte des Cieux ! En vain, ton cœur aveugle ici bas s’enracine.
Mortel, écoute-moi ; viens apprendre en ce lieu que pour remplir une âme immortelle et divine, aucun bien ne suffit qui soit moindre que Dieu »
(Laurent Drelincourt, La vanité, dans Les sonnets chrétiens, 1677).
Quoi ? Hauteur de nos tours, splendeur de nos palais, Napoléon, César, Mahomet, Périclès, Rien qui ne tombe et ne s’efface… Mystérieux abîme où l’esprit se confond ! À quelques pieds sous terre un silence profond, Et tant de bruit à la surface… (Victor Hugo, Que t’importe, mon cœur, dans Les feuilles d’automne, 1831).
« « C’est quoi l’herbe ? », m’a posé la question un enfant, les mains pleines de touffes. Qu’allais-je lui répondre ? Je ne sais pas davantage que lui. Peut-être que c’est le drapeau de mon humeur, tissé d’un tissu vert espoir. Peut-être que c’est le mouchoir de Notre Seigneur, laissé sciemment à terre par lui, cadeau parfumé pour notre mémoire, portant la marque de son propriétaire, dans un coin, bien visible, pour que nous demandions « À qui est-ce ? ».
Ou bien l’herbe, qui sait, est peut-être aussi une enfant, la toute dernière-née de la végétation ? Ou bien, pourquoi pas, une livrée hiéroglyphique, qui veut dire : « je pousse indifféremment partout, zones larges ou étroites, je pousse aussi bien chez les Noirs que chez les Blancs, Kamuck, Tuckahoe, Congressistes, Cuff, tout le monde aura la même chose, tout le monde y a droit sans distinction. »
Et puis je me dis, tout à coup, que c’est peut-être la splendide et folle chevelure des tombes. En moi, un caresseur de vie où qu’elle bouge, où qu’elle vire, avant, arrière, attentif aux coins reculés, secondaires, ne faisant l’impasse sur personne, sur rien, absorbant tout, très au fond de moi, pour mon chant » (Walt Whitman).
Mettre dans le mille : l’expression date du XVIe siècle, lorsque le tir à l’arc devient sport de loisir. 720 était le nombre maximal de points qu’on pouvait avoir en compétition. « Il a mis dans le mille » signifiait : il a fait encore mieux que le maximum de 720, en plaçant sa flèche bien au milieu de la cible.
Après les confinements et les inondations, la Foire du Midi à Bruxelles s’ouvre ce samedi 17 juillet pour un bon mois d’émois !