Automne pas monotone

Par la fenêtre ouverte, entraient des lueurs d’or.
Le soleil si triste pleurait ses rayons morts.
Les arbres se pliaient, à volonté du vent.
Les oiseaux ne chantaient plus, intrigués du tourment.
Le vent murmurait la ballade de l’été,
en remuant ses lèvres exquises à satiété.
Les chants des cigales, habituellement si gais,
devenaient une plainte râleuse et monotone.
Il est temps de partir, voici venir l’automne…

  Annick Elle