BON ANNIVERSAIRE !

Cher Yann, BON ANNIVERSAIRE !
En ce beau jour où, tous autour de toi,
nous dansons la ronde
et fêtons ta venue au monde,
il y a 18 ans,
je prie et me réjouis que tu sois ce vitrail qui vibre
de la clarté radieuse qui le traverse,
au point de faire sans effort
les meilleurs choix porteurs de Vie pour toi
dans le concret de ton aujourd’hui… BRAVO !

Ils ne m’ont pas trouvé malin…

« Je suis venu, calme orphelin,
riche de mes seuls yeux tranquilles,
vers les hommes des grandes villes.
Ils ne m’ont pas trouvé malin.

À vingt ans, un trouble nouveau
sous le nom d’amoureuses flammes
m’a fait trouver belles les femmes.
Elles ne m’ont pas trouvé beau.

Bien que sans patrie et sans roi,
et très brave ne l’étant guère,
j’ai voulu mourir à la guerre.
La mort n’a pas voulu de moi.

Suis-je né trop tôt ou trop tard ?
Qu’est-ce que je fais en ce monde ?
Ô vous tous, ma peine est profonde.
Priez pour le pauvre Gaspard ! »

(Paul Verlaine, Gaspard Hauser).

Commentaires post-post :
L’histoire de Kaspar Hauser, selon moi ce prince de famille royale non reconnu, est t-unique… comme chacune des nôtres !
Tout homme est prince.sse = une Histoire sacrée
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kaspar_Hauser

À toi, lectrice qui craignait de passer à côté de quelque calembour ou contrepèteries en voyant Xi Ji, le chat et la mouche, je précise : cool, j’y fais une quadruple implicite à travers « Çhat, c’est malin ? ».
J’interroge Xi Ji et la mouche : est-ce vraiment malin d’agir comme tu agis ?
Je m’interroge sur les réflexes de chat, craignant qu’ils soient plus forts que tout (cf. sapins de Noël en danger…).
Et j’interroge tout lecteur à travers tout chat…ha ha…

Bon Avent, c’est ! Bonnes avancées !

« Il est encore trop tôt pour savoir s’il est trop tard » (Pierre Dac).

« Laisser passer les nuits, les jours, les années, laisser danser nos vies, nos rêves, nos idées. Laisser tomber la pluie, les matins d’été et la neige, câlins d’hiver. Laisser le temps au temps » (Didier Barbelivien).

« Nankurunaisa » en japonais signifie « avec le temps, tout se règle ».

Reviens chahuter mon cœur

« Reviens chahuter mon cœur,
Qu’il vibre comme autrefois ;
Plein d’amour et d’ardeur,
À nos débuts « il était une fois ».

Reviens sur les heures
Où nous passions notre temps,
À nous aimer sans avoir peur
Comme deux adolescents …

Reviens sans tes rancœurs
Oublions nos jours maudits,
Nos faux pas et leurs erreurs
Reprenons sans les non-dits.

Reviens avec douceur
Que j’me glisse dedans,
Ton air mutin et farceur
Me manque tout simplement »
(Laurence Dauphin).

Coquefredouille. Cornegidouille !

Voici mon 3e post sur l’intérêt de jurer : les jurons ont un effet de catharsis et de décharge émotionnelle.

Coquefredouille = pauvre diable, personne ridicule. Exemple : C’est l’aîné de la famille mais également le coquefredouille. Il possède en âge ce qu’il ne possède pas en intelligence et c’est bien trop souvent que les gens se rient de lui.

Cornegidouille est le juron qu’invente Alfred Jarry dans sa pièce de théâtre Ubu roi (1896), quand il exprime une forte colère ou un grand étonnement.

L’art du petit pas

« Apprends-moi l’art des petits pas.
Je ne demande pas de miracles ni de visions,
mais je demande la force pour le quotidien !
Rends-moi attentif et inventif pour saisir
au bon moment les connaissances et expériences
qui me touchent particulièrement.
Affermis mes choix.
Dans la répartition de mon temps,
donne-moi de sentir ce qui est essentiel
et ce qui est secondaire.
Je demande la force, la maîtrise de soi et la mesure.
Que je ne me laisse pas emporter par la vie,
mais que j’organise avec sagesse
le déroulement de la journée.
Aide-moi à faire face aussi bien que possible
à l’immédiat et à reconnaître l’heure présente
comme la plus importante.
Donne-moi de reconnaître avec lucidité
que la vie s’accompagne de difficultés, d’échecs,
qui sont occasions de croître et de mûrir.
Fais de moi un homme capable de rejoindre
ceux qui gisent au fond.
Donne-moi non pas ce que je souhaite,
mais ce dont j’ai besoin.
Apprends-moi l’art des petits pas ! »
(Antoine de Saint-Exupéry).

Différentes langues sentimentales ?

« Les différences linguistiques font partie intégrante de la culture humaine. Si nous voulons communiquer efficacement avec des personnes d’autres cultures, nous devons apprendre leur langue. Il en va de même dans le domaine de l’amour. Votre langage d’amour et celui de votre conjoint peuvent être aussi différents que le chinois de l’est et le français. Vous avez beau essayer d’exprimer votre amour en français, si votre conjoint de comprend que le chinois, vous ne saurez jamais que vous vous aimez. […] Il est rare que mari et femme aient appris la même première langue sentimentale. […] Notre besoin émotionnel le plus profond n’est pas de tomber amoureux, mais d’être authentiquement aimé d’autrui, de connaître un amour qui procède à la fois de la raison et de la volonté, et non d’un instinct.  J’ai besoin d’être aimé par quelqu’un qui a choisi de m’aimer, qui voit en moi une personne digne d’être aimée » (Gary Chapman, Les langages de l’amour).