« L’arrivée massive d’argent, la montée des enjeux économiques et la surenchère des coûts ont facilité la généralisation de pratiques corruptrices ou assimilées, jusqu’aux pratiques quasi mafieuses qui entourent certains matches » (Jérôme Bureau, Football, déontologie et corruption, dans Pouvoirs, 2002, p. 119).
« Tout l’univers obéit à l’Amour. Belle Psyché, soumettez-lui votre âme. Les autres dieux à ce dieu font la cour. Et leur pouvoir est moins doux que sa flamme. Des jeunes cœurs, c’est le suprême bien. Aimez, aimez ; tout le reste n’est rien.
Sans cet amour, tant d’objets ravissants, Lambris dorés, bois, jardins et fontaines, N’ont point d’appas qui ne soient languissants. Et leurs plaisirs sont moins doux que ses peines. Des jeunes cœurs, c’est le suprême bien. Aimez, aimez ; tout le reste n’est rien » (Jean de La Fontaine, Les Amours de Psyché et de Cupidon, 1669).
« Pour intégrer entièrement le principe masculin, un homme doit assimiler dans son corps les divines énergies féminines que la femme peut lui délivrer » (Barry Long).
Sordide fait divers d’été, c’est à Bruxelles qu’il a été : En août 2012, l’épouse Singh disparaît. Son corps ne sera jamais retrouvé. Juin 2021 : Le procès de son mari, Kewal Singh, aboutit à sa condamnation : 25 ans de prison pour « un crime d’honneur ». Il convient de requalifier cette expression : « crime dit d’honneur » (Conseil de l’Europe) et « crime au nom de l’honneur » (ONU) car il n’y a pas pire ‘déshonneur’ que de commettre un crime.
« Ma mère est morte deux fois » (Elif Shafak, Crime d’honneur : un exil loin des rives de l’Euphrate croyant aller vers des miracles et se mourant en mirages).
Comme un avion sans aile J’ai chanté toute la nuit J’ai chanté pour celle Qui m’a pas cru toute la nuit Et même, même si j’peux pas m’envoler Oui, j’irai jusqu’au bout Oh oui, je veux jouer Même sans les atouts Tu fais semblant De r’garder ailleurs Tu dis même que j’te fais peur Pourtant tu sais j’tiens plus d’bout Aussi crevé qu’un danseur Oh , il fait lourd Et grande, grande nuit blanche Et grande grande nuit d’orage Le tonnerre gronde Mais y’a pas d’éclair Écoute, écoutez la voix du vent Qui glisse, glisse sous la porte Écoute on va changer de lit, changer d’amour Changer de vie, changer de jour Ho ho Et même, même si tu fais plus rien Tu vois moi j’aboierai encore Mais tu t’endors sous mon piano Quand je joue faux Oh libellule Et toi, t’as les ailes fragiles Moi, moi j’ai la carlingue froissée Mais j’ai chanté tout’ la nuit (Charles Élie Couture chantant ‘Comme un avion sans aile’, 1981 : https://www.youtube.com/watch?v=068G1r0hP28).
La prosopopée est la figure de style qui consiste à faire parler un mort, un animal, une chose personnifiée, une abstraction.
Exemple de Charles Baudelaire : « Je suis la pipe d’un auteur. On voit, à contempler ma mine, D’Abyssinienne ou de Cafrine, Que mon maître est un grand fumeur. »
Exemple d’Alfred de Vigny pour la maison du berger : « Elle me dit : Je suis l’impassible théâtre Que ne peut remuer le pied de ses acteurs. Mes marches d’émeraude et mes parvis d’albâtre, Mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. Je n’entends ni vos cris ni vos soupirs, à peine. Je sens passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs.
Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, À côté des fourmis, les populations. Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre. J’ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations.
Avant vous, j’étais belle et toujours parfumée. J’abandonnais au vent mes cheveux tout entiers. Je suivais dans les cieux ma route accoutumée, Sur l’axe harmonieux des divins balanciers. Après vous, traversant l’espace où tout s’élance, J’irai seule et sereine, en un chaste silence. Je fendrai l’air du front et de mes seins altiers » (Les Destinées, III).
« En pleurant, il se souviendra de l’ amour duquel il n’ a pas su s’ occuper un jour (bis)
Le souvenir ira avec lui où qu’il aille. Le souvenir ira avec moi où que j’aille pour toujours
Danseront le soleil et la mer et je garderai dans le regard que l’ amour fait perdre les rencontres. La lambada sera souvenir de cet amour qui, pour un jour, un instant, a été roi.
Chanson de rire et de douleur, mélodie d’ amour, un moment qui reste dans l’ air ».