
Bonne fête nationale au peuple belge, une fois…

La bibliothèque d'Étienne Chomé
Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur
Saviez-vous que la manie
de collectionner des tasses s’appelle la bolophilie ?
Es-tu bolophile ?
Sauce bolo-niaise ?
Chose bolognèse ?
« Nombril, je t’aime, astre du ventre.
Œil blanc dans le marbre sculpté,
Et que l’Amour a mis au centre
Du sanctuaire où seul il entre,
Comme un cachet de volupté »
(Théophile Gautier).
« Où est la très savante Héloïse
Pour qui fut châtré Pierre Abélard
Puis se fit moine à Saint-Denis ?
Pour son amour, il souffrit cette blessure.
De même, où est la reine
Qui ordonna que Buridan
Fût enfermé dans un sac et jeté à la Seine ?
Mais où sont les neiges d’antan ? »
(petit extrait de François Villon,
La Ballade des dames du temps jadis).
C’est dans un désert aride que le peuple en marche
croit au don d’un pays ruisselant de lait et de miel…
Bonne marche, vou zot…
« Give me my scallop-shell of quiet,
my staff of faith to walk upon,
my scrip of joy, immortal diet,
my bottle of salvation,
my gown of glory, hope’s true gage.
And thus I’ll take my pilgrimage »
(Walter Raleigh, Britannique
ayant vécu de 1552 à 1618,
sur les chemins de Compostelle).
Donne moi ma coquille de paix,
mon bâton de foi pour marcher sur le chemin,
ma besace d’allégresse, nourriture éternelle,
ma gourde de salut,
ma robe de gloire, véritable témoin de l’espoir.
Et ainsi je commencerai mon pèlerinage.
« Colin gardait un jour les vaches de son père ;
Colin n’avait pas de bergère,
Et s’ennuyait tout seul. Le garde sort du bois :
Depuis l’aube, dit-il, je cours dans cette plaine
Après un vieux chevreuil que j’ai manqué deux fois
Et qui m’a mis tout hors d’haleine.
Il vient de passer par là-bas,
Lui répondit Colin : mais, si vous êtes las,
Reposez-vous, gardez mes vaches à ma place,
Et j’irai faire votre chasse ;
Je réponds du chevreuil. – Ma foi, je le veux bien.
Tiens, voilà mon fusil, prends avec toi mon chien,
Va le tuer. Colin s’apprête,
S’arme, appelle Sultan. Sultan, quoiqu’à regret,
Court avec lui vers la forêt.
Le chien bat les buissons ; il va, vient, sent, arrête,
Et voilà le chevreuil… Colin impatient
Tire aussitôt, manque la bête,
Et blesse le pauvre Sultan.
A la suite du chien qui crie,
Colin revient à la prairie.
Il trouve le garde ronflant ;
De vaches, point ; elles étaient volées.
Le malheureux Colin, s’arrachant les cheveux,
Parcourt en gémissant les monts et les vallées ;
Il ne voit rien. Le soir, sans vaches, tout honteux,
Colin retourne chez son père,
Et lui conte en tremblant l’affaire.
Celui-ci, saisissant un bâton de cormier,
Corrige son cher fils de ses folles idées,
Puis lui dit : chacun son métier,
Les vaches seront bien gardées »
(Jean-Pierre Claris de Florian (1755 – 1794), Le vacher et le garde-chasse).
Bone fête nationale, chers voisins Francs-c’est !
Bonne prise de la pastille.
Nous, les petits Belges, c’est dans 7 jours…
À demain pour la prise du pastis…
J’aime cette « main dans la main du désir » (Rodney Saint-Éloi).
Nos cœurs en bas là haut,
les mains dans les mains,
nous eûmes face à face
qui ne s’af-faisse à fesses ?
« La compétition engendre des dérives. La course aux records pousse aux conduites dopantes » (Jean-Marie Brohm, Les meutes sportives).
« L’arrivée massive d’argent, la montée des enjeux économiques et la surenchère des coûts ont facilité la généralisation de pratiques corruptrices ou assimilées, jusqu’aux pratiques quasi mafieuses qui entourent certains matches » (Jérôme Bureau, Football, déontologie et corruption, dans Pouvoirs, 2002, p. 119).