« Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s’est passé » (Groucho Marx).
Catégorie : Âges
Communication gâté-e ?
« Il veut des sons et des couleurs.
Il a des cris, il a des pleurs
et des colères.
Mais ses fureurs d’enfant gâté,
comme les orages d’été,
sont passagères »
(Eugène Manuel, La chose ailée, 1907, p. 15).
« Les filles étaient précoces, aux fosses. Il se rappelait les ouvrières de Lille gâtées dès quatorze ans, dans les abandons de la misère » (Zola, Germinal,1885, p. 136).
« Les plus cruels critiques des poètes sont encore les imitateurs : ils se mettent, comme les mouches, sur l’endroit gâté et le dessinent » (Sainte-Beuve, Tableau historique et critique de la poésie française,1828, p. 101).
Vieillisant chantant
« Un homme âgé n’est qu’une chose misérable, à moins que son âme chante » (Frère Luc, moine trappiste de Tibhirine, chanté par Michael Lonsdale).
Vieillir
Tu penses que j’attends de mourir…
Mais j’attends d’être trouvée.
Je suis un trésor
Je suis une carte
Et ces rides sont
Les empreintes
de mon voyage…
Samantha Reynolds
Relativiser
« Relativiser, il paraît que cela fait partie d’un processus qui s’appelle vieillir » (Philippe Labro, Manuella).
« L’idéal pour toi, c’est de tout relativiser car ton souffle de vie ne tient qu’à un fil » (Dona Maurice Zannou),
Mon séjour dans la Région des Grands Lacs s’approche de la fin. Ci-dessous c’est pas faim ?
De la vie à la mort à la Vie ?
« Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n’y a pas de signalisation » (Ernest Hemingway).
« À Barjac, une plaque sur le mur du cimetière : « Passant, arrête-toi et prie, c’est ici la tombe des morts. Aujourd’hui pour moi, demain pour toi ».
[…] Elle résonne comme l’inscription des Romains à l’entrée de leurs cimetières : « Je fus ce que tu es, tu seras ce que je suis ».
[…] Voilà longtemps que je ne m’étais pas trouvé exactement tel que je le désirais : en mouvement. Je jouissais de me tenir debout dans la campagne et d’avancer sur ces chemins choisis. Noirs, lumineux, éclaircis. C’était la noble leçon de Mme Blixen devant le paysage de sa ferme africaine : « Je suis bien là, où je me dois d’être ». C’était la question cruciale de la vie. La plus simple et la plus négligée » (Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs).
Vieille branche qui se branche
« La transmission opère par le lien. Si nous coupons le lien, par exemple en cloisonnant le monde, il n’y a plus de transmission » (Céline Alvarez).
« La vie est comme un arbre et les racines sont sa conscience. Lorsque nous prenons soin des racines, l’arbre entier s’en porte mieux » (Deepack Chopra).
Quadragénaire génère
« Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que nous avions quand nous les avons créés » (Einstein).
« C’est avec une dose d’invisible, d’abstraction et de mystère que je comprends mieux la vie… Quand tout est fait d’avance, c’est que nous sommes déjà sensiblement en retard sur à peu près tout » (Jacques Dor).
…lentement épouse le ciel
« L’arbre, c’est cette puissance qui lentement épouse le ciel. L’arbre n’est point semence, puis tige, puis tronc flexible, puis bois mort. Il ne faut point le diviser pour le connaître. Ainsi de toi, mon petit d’homme. Tu es celui qui s’accomplit, semblable à la branche de l’olivier ; se fera sentir en toi le grand balancement de Dieu qui vient comme un souffle essayer l’arbre. […] Et si tu sais te découvrir branche balancée, bien accrochée à l’olivier, tu goûteras dans tes mouvements l’éternité » (Antoine de St Exupéry, Citadelle).
Être soi
« Puissiez-vous avoir l’audace d’être qui vous êtes, et de ne jamais vivre enfermés dans l’opinion d’autrui » (Christine Michaud).