« Oui, c’est dur d’avoir 20 ans en 2020 » (Emmanuel Macron).
Tiens bon, toi le jeune confiné dont la croissance est en pleine phase de socialisation…
« Que votre esprit soit flexible, employez vos efforts à rendre la volonté souple et obéissante aux occasions et aux circonstances. Les caractères graves et qui ne savent pas changer ont d’ordinaire plus de dignité que de bonheur » (Frédéric Ozanam).
« La grâce est à la beauté ce que la souplesse est à la rose. Sans grâce, la beauté n’est qu’une fleur artificielle, qu’un colibri sans vie » (Jean-Napoléon Vernier).
Le roseau / la rose-haut plie mais ne se rompt pas !
Rappel de la finale de la fable de Jean de La Fontaine :
« Le chêne tient bon, le roseau plie. Le vent redouble ses efforts, et fait si bien qu’il déracine celui de qui la tête au ciel était voisine, et dont les pieds touchaient à l’empire des morts. »
Enveloppés par Dame Nature, elle-même drapée dans son manteau blanc scintillant, nous venons de vivre, en Belgique, une semaine lumineuse. J’exprime ma gratitude pour la beauté de nos pays-sages enneigés, la majesté de ces arbres gantés de cette blanche étoffe, soyeuse et perlée. Ils ont l’air-et-les-gants et ils sont élégants…
Le dégel est annoncé pour demain. Profitons aujourd’hui !
Qui joue avec moi aux 2 phrases qui ont les 12 mêmes syllabes dans un sens différent ?… Exemple :
— Je m’entête ! Vous ? Je pars sur le chemin des crètes… — Jeux mentent, êtes-vous sûrs ? Le parchemin, je décrète!…
J’aime les mots craquant comme la coque d’une noix : ils s’ouvrent sur l’explosion des sens / d’essence, la profusion des saveurs, des chevauchées de l’imagination à brides abâts-tuent, saouleries du mental débordé et étourderies de la volonté toute surprise…
« Ours mal léché » = « homme rustre, de type ours solitaire », expression qui apparaît au XVIIIe siècle de la conviction qu’un bébé mammifère qui nait n’est pas encore complètement formé, tant que sa mère ne l’a pas copieusement léché pour parachever sa sortie utérine et son atterrissage sur terre.
L’an dernier à Tahiti une jolie vahiné Avec son ukulélé m’a vraiment ukulélé Elle vendait de fort beaux fruits avec son ukulélé Quand on les avait choisis Y’avait plus qu’a les manger
A-ga-dou dou dou pousse l’ananas et mouds le café Tape la pomme tape la poire pousse l’ananas et mouds le café Accusé d’avoir goutté aux pommes de ma vahiné Parait-il sans permission on les jeta en prison Je dus payer au papa comme une poire mon ananas Et puis le dédommager d’un ukuléléféré
« Roulez, roulez Mesdames les grues Votre maison est abattue Vos petits qui sont dedans Y crient tant qui pouvant » (chant dans la Gironde).
« La grue est, en Occident, un symbole commun de sottise et de maladresse, sans doute en raison de l’allure gauche de l’oiseau posé sur une seule patte, faisant le pied de grue ! Toute autre, la tradition initiatique bambara, qui voit dans la grue couronnée l’origine de la parole. Dans une tirade épiphanique, on lit ces mots : « Le commencement de tout commencement du verbe est la grue couronnée. L’oiseau dit : je parle. La grue couronnée réunit par son plumage, par son cri et par sa danse nuptiale les trois attributs fondamentaux du verbe » ; beauté (il passe pour le plus beau des oiseaux) ; son (il serait le seul à infléchir la voix quand il crie) ; mouvement (sa danse à l’époque des amours offre un spectacle inoubliable). C’est pourquoi on affirme que les hommes ont appris à parler en l’imitant. Mais la raison profonde de la valorisation de cet oiseau résulte de la conviction qu’il est conscient de ses dons, qu’il a la connaissance de lui-même. C’est donc en sa qualité de symbole de la contemplation de soi-même que la grue couronnée est à l’origine de la parole de Dieu, de la connaissance que l’homme a de Dieu. Le raisonnementimplicite et intuitif serait le suivant : l’homme n’a connu la parole concernant Dieu qu’à partir du moment où il s’est connu lui-même. Il laisse ainsi entendre que la connaissance de Dieu dérive de celle de soi-même. Tel serait le symbolisme profond de la grue couronnée » (Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, Dictionnaire des symboles).
Une mère dit à son fils: – N’oublie pas que nous sommes sur terre pour travailler. – Si c’est comme ça, je serai marin.
« Mettre au monde un fils est une très belle aventure pour une mère. Grâce au petit garçon, elle va abriter dans son corps l’ »autre sexe », le masculin, qu’elle ne connaît pas. Pour une mère, le fils est le petit gladiateur qui va conquérir le monde pour elle… C’est la réincarnation d’elle en homme. […] Dès les premiers jours, la « mère poule » est en route ! Toutes les études montrent que l’allaitement est beaucoup plus « collé-serré » avec un garçon. Les mamans s’adaptent plus volontiers à son rythme biologique veille-sommeil et se lèvent plus volontiers la nuit, comme si elles marquaient plus d’attention à ce petit être qui leur échappe et qu’elles appellent « mon petit homme »! […] Un garçon va vouloir tester, beaucoup plus tôt qu’une fille, son indépendance. Dès 2 ans, il cherche à s’échapper, loin devant sa mère, tout en la regardant du coin de l’œil, pour vérifier qu’elle est toujours là. Spontanément, les fils sont prêts à remplacer leur père, à devenir le « petit fiancé » de leur maman. […] Mère/fils : trouver la bonne distance. Le plus beau cadeau qu’une mère puisse faire à son fils, c’est de pouvoir l’aimer de temps en temps dans la proximité, de temps en temps « à distance », d’être attentive aux désirs de son fils, au besoin qu’il a de visiter le vaste monde. Il ne l’en aimera que mieux en retour et il sera un homme heureux. Ainsi, quelle que soit l’éducation qu’elles donnent, l’influence des mères sur leur fils est colossale pour les années à venir. Cerise sur le gâteau, ce sont elles qui détermineront en partie le choix de… la future épouse ! Dominatrice, exigeante, passive ? Souvent, le fils jettera son dévolu sur une femme qui ressemble à sa mère… Ou qui en est l’opposé, ce qui revient au même » (Catherine Marchi, https://www.parents.fr/enfant/education-et-vie-sociale/, 2017).
Deux mères parlent de leurs fils. – Mon fils est un saint. Il travaille dur, il ne fume pas et depuis deux ans qu’il s’est marié, il n’a pas regardé une autre femme. – Le mien, non seulement il n’a pas regardé une autre femme depuis 3 ans mais en plus, il travaille à heures fixes, prend à l’heure tous ses repas, fait de l’exercice tous les jours. Et il ne boit plus une seule goutte d’alcool ! – Comme vous devez être fière. – Oh oui ! Et il devrait obtenir sa liberté conditionnelle le mois prochain : pensez, la fête que je vais lui préparer !…
« Il n’est sous les cieux rien de plus doux qu’un regard de tes yeux ! » (Louise Ackermann).
« L’œil est hardi comme un lion, courant bondissant, s’élançant ici et là, au loin et près. Il parle toutes les langues, et il vous parcourt en un rien de temps. Quel flot de vie et de pensée une âme verse dans une autre âme, par l’intermédiaire du regard ! » (Ralph Waldo Emerson).
« Il faut savoir perdre un vairon pour gagner un saumon » (Proverbe hollandais).