« Personne ne veut réellement être libre parce que la liberté engendre la responsabilité. Être dépendant est simple : la responsabilité n’est pas sur soi, la responsabilité est sur la personne de qui on dépend. Alors on adopte une façon de vivre schizophrénique. D’un côté, on parle de la vérité, on parle de la liberté ; de l’autre, on vit dans un esclavage qui nous libère d’une certaine responsabilité. Et on vit sa vie dans le mensonge. Celui qui souhaite vraiment devenir libre doit accepter une immense responsabilité. Il ne peut pas déverser sa responsabilité sur quelqu’un d’autre. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il soit, il est responsable » (Osho).
Réflexion très responsable, saupoudrée d’un peu d’humour : de tous les animaux, Dieu créa l’homme en dernier ! On sent la fatigue…
Vous voyez !… aujourd’hui… je suis content !… j’ai eu un accident !… L’assurance va pouvoir me rembourser. Oui ! Parce que ça fait dix ans que je paye une assurance pour ma voiture… et ils ne me remboursent jamais. J’étais allé voir mon assureur… je lui avais dit :
— Vous allez me rembourser quand ?
— Quand vous aurez un accident…
— Je n’arrive pas à en avoir ! Je ne sais pas comment font les autres !… Vous en avez, vous?
— J’en ai régulièrement… deux fois par semaine !
— Comment faites-vous ?
— Je ne réfléchis pas ! Je fonce !
— Alors, si je fonce et ne réfléchis pas…?
— C’est l’accident assuré !
— Vous pouvez me l’assurer?
— Ah non! Je vous assure déjà contre les accidents… je ne peux pas vous assurer pour un accident…
— Alors… où puis-je en avoir un?
— Écoutez ! Je ne devrais pas vous le dire, parce que… ce n’est pas dans mon intérêt… mais si vous voulez un accident… voyez du côté de la place de la République… il y en a pas mal en ce moment !
— Bon !…
Je me dis : « Qu’est-ce que je risque ! »
Je prends la voiture !… J’arrive place de la République… Pan ! Pan ! deux accidents… un à ma droite, l’autre à ma gauche…
Je me dis : « Le coin est bon ! Le troisième, il est pour moi. »
Je vois arriver une voiture sur la gauche… Je fonce dessus sans réfléchir… Ah, dis donc, le gars se dérobe ! Je le rattrape… j’arrive à sa hauteur, je lui dis :
— Qu’est-ce qui vous prend ?
— Je croyais que vous alliez me rentrer dedans !
— C’est ce que je voulais faire, mais vous avez bifurqué.
— Si vous aviez roulé un peu plus vite, j’étais bon !
— Excusez-moi, la prochaine fois, je ferai attention.
J’appuie sur l’accélérateur et je fonce droit devant moi, sans regarder… Vous ne pouvez pas savoir comme c’est reposant ! Parce que, ce qui est fatigant dans la conduite d’une voiture, c’est d’être obligé de regarder à droite ou à gauche… Mais quand on ne pense plus à rien, qu’on roule à tombeau ouvert, les yeux fermés, si vous saviez comme ça détend !
Au bout d’un moment, comme il ne se passait rien, j’ouvre les yeux… Ah, dis donc, qu’est-ce que je vois ? Toutes les voitures m’évitaient ! À telle enseigne que je me suis dit : « Est-ce que je leur fais peur ? » J’en étais là de mes réflexions lorsque boum ! un choc terrible à l’arrière… Je descends… Qui je reconnais dans celui qui m’était rentré dedans ? Mon assureur ! Je lui dis :
— C’est gentil d’avoir pensé à moi !
— Je ne l’ai pas fait exprès !
— Exprès ou pas exprès… vous avez eu un beau geste !
— C’est un accident !
— Justement… vous allez pouvoir me rembourser !
— Non ! parce que, comme vous êtes dans votre tort, l’assurance ne marchera pas !
— Écoutez, j’ai bien envie de vous casser la figure !
— Ça me rendrait bien service !
— Pourquoi ?
— Parce que, depuis dix ans, je paye une assurance contre coups et blessures et je n’arrive pas à en recevoir.
— S’il n’y a que ça pour vous faire plaisir !
Je l’ai bourré de coups… il avait une tête comme ça !
— Ça suffit ! Je suis déjà largement remboursé.
— Oui, mais moi je ne le suis pas. Tant que vous n’aurez pas dit que vous êtes dans votre tort, je continuerai. Il m’a regardé de son œil blanc (l’autre était déjà noir)… et il m’a dit :
— Je suis dans mon tort…
— Vous pouvez me l’assurer ?
— Noir sur blanc. Si bien que je serai remboursé et pas lui ! Mais comme il a reconnu être dans son tort, l’assurance contre les coups et blessures ne marchera pas
Sans dictaphone, la maitresse d’école dicta : « Les poules sortaient du poulailler dès qu’on avait ouvert la porte. » Addict aphone, Toto édicta : « Les poules sortaient du poulailler. Des cons avaient ouvert la porte. »
Saviez-vous qu’un girafon est aussi une ouverture sur le toit d’une automobile, située au dessus de la porte arrière, permettant le chargement d’objets encombrants, particulièrement longs ou hauts ?
« Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien. Mais un chien aussi ! Mais oui ! Un chien chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chasseur ! Mais est-ce qu’on peut dire qu’un chasseur qui chasse avec son chien ne sait pas chasser ? Pour ça, il faudrait demander au lapin ; au lapin chassé, pas au lapin chasseur » (Bernard Azimuth, Le Chacheur).
Dans l’image, voyez le bateau original conçu par un Français (Julien Berthier) : un bateau qui ne coule pas tout en donnant l’impression qu’il coule. C’est avec componction que je l’ai appelé « Méa », parce que mea culpa…
Définition de componction = tristesse produite par les effets du repentir, le regret d’avoir offensé Dieu.
Ce n’est pas bateau = Expression qui veut dire ‘Ce n’est pas banal’.
Exemple : Un sujet bateau est une question banale, un sujet ordinaire, rebattu, sans originalité..
« Cet été, sur la plage, Il y avait un monsieur qui riait ! Il était tout seul, Il riait ! Il riait ! Ha, ha, ha ! Il descendait avec la mer . . . Ha, ha, ha ! Il remontait avec la mer . . . Ha, ha, ha ! Je lui dis : – Pourquoi riez-vous ? Il me dit : – C’est le flux et le reflux . . . Je lui dis : – Eh bien, quoi, le flux et le reflux ? Il me dit : – Le flux et le reflux me font « marée » ! » (Raymond Devos).
À vrai dire, si les plantes nous offrent tout l’oxygène dont nous avons besoin, c’est pour nous cultiver avec soin, jusqu’à ce qu’on se décompose et qu’elles nous consomment. Miam, miam…
Savez-vous d’où vient le nom d’œuf mimosa ? L’apparence des œufs mimosa, avec leurs jaunes émiettés, fait penser aux fleurs de mimosa, aux couleurs de jaune vif.
« Nul n’arrose plates-bandes, pelouses, myosotis taillis et haies, sans songer aux délices des lys de l’amour ? » (Marc Gendron, Jérémie ou le bal des pupilles).
N’est pas myosotis ni mis aux sottises qui veut !
Dans l’image, un petit alexandrin en passant ; ça ne gâte rien… …ça ne mange pas de pain !
Je nous souhaite chaque jour notre pain quotidien, en termes d’imaginatives et créatives poésies…