Roulette africaine…

Quelque part, dans un pays d’Afrique, le premier Ministre discute avec un diplomate européen préoccupé par la politique de conquête des Russes qui viennent ici comme chez eux. Le Ministre les défend :
« Ils ont construit une centrale électrique, un aéroport ; ils nous ont appris à boire de la vodka et à jouer à la roulette russe ».
Le diplomate a une moue d’effroi et de dégoût :
« La roulette russe est un jeu très dangereux ».
« C’est vrai, répond le Ministre, c’est pourquoi nous avons inventé la roulette africaine. Ça vous dirait d’y jouer ? »
« Je ne suis pas sûr… Comment ça se joue ? »
Le Ministre frappe dans ses mains et six magnifiques jeunes femmes totalement nues surgissent. Il explique :
« Choisissez celle qui vous plaît et elle vous donnera du plaisir oralement. »
« Ah, c’est quand même plus plaisant et moins risqué que la roulette russe… »
Et le Ministre d’enchaîner tout de go :
« Choisissez bien ! Sur les six, une seule est cannibale. »

Dans cette image,
licote : en patois bourguignon, cela désigne un loquet qui protège la porte d’entrée ;
coque : enveloppe rigide et protectrice (exemple : coque de noix ou noisettes).

Un couple de sourds-muets attentionné l’un envers l’autre met en place un système de signes pour s’indiquer mutuellement s’ils ont envie de faire l’amour ou pas. La femme mime :
« Si tu veux faire l’amour, tu me touches le sein gauche.
Si tu ne veux pas, tu me touches le sein droit ».
L’homme à son tour mime :
« Si tu veux faire l’amour, tu me secoues le pénis une fois.
Si tu ne veux pas, tu me le secoues 100 fois ».
 

Cas-raté ?

« Si je criais, qui m’entendrait parmi les anges ?
Et même si soudain l’un d’eux me prenait sur son coeur,
sa plus forte présence m’anéantirait. Car le beau
n’est rien d’autre que le prélude du terrible
(ce que tout juste encore nous pouvons supporter)
et nous l’admirons tant car il dédaigne nous détruire.
Tout ange est terrible » (Rainer Maria Rilke).

Biscuit aLUminium minimum ?

Le mot « gageure » se prononce [gajure] et non [gajeure].
Autre exemple (mais cette fois, c’est pour rire) : On ne dit pas « Mona lisa »
mais « Mona lisait » ou « Mona a lu » !

Savez-vous que le petit beurre LU que, petits, nous prenions grand plaisir à grignoter d’abord par les oreilles puis dents, a été conçu en 1886 par Louis Lefèvre-Utile comme une allégorie de notre temps de vie :
les quatre coins /oreilles représentent les quatre saisons de l’année ;
les 52 dents = les 52 semaines de l’année ;
les 24 points en surface = les 24 heures de la journée.
Invitation subtile à manger ce biscuit à toute heure, en tous temps…
Quelle gageure (prononcer [gajure], merci) !

Panses bêtes

« Satan est poète, chaque tentation le prouve. De quelles fleurs enchantées ne pare-t-il pas le chemin de l’abîme ? Quelle puissance merveilleuse de prestige, d’illusion, d’idéalisation, ne déploie-t-il pas pour dissimuler, masquer et transformer le mal, et pour embellir de toutes les grâces du ciel les spectres grimaçants de l’enfer ? Comment s’expliquer autrement la prodigieuse différence d’aspect d’un même acte avant et après la faute ? Connaissance suprême des mystères de l’art, conception profonde, disposition savante, fécondité de ressources, verve inépuisable, magie du coloris, finesse, malice, rien ne manque à son incomparable talent. Reconnaissons-le, Satan est un grand poète ; il serait même le plus grand de tous, si l’amour n’existait pas » (Henri-Frédéric Amiel, Les talents de Satan, dans Grains de mil, 1854).

Un pense-bête est un rappel simple ; très utile !

Aïe love you

« Donne-moi ta bouche et tes yeux
que je m’y perde pour toujours »
(Édith Piaf, Mon amour bleu).

Une femme déclara à Gandhi :
« je suis amoureuse de vous ».
Il répondit : « Je ne mérite pas votre amour,
mais mon frère derrière vous, qui est
plus jeune et plus beau que moi, oui ».
Elle regarda en arrière et ne vit personne…
« Si vous étiez amoureuse de moi
– conclut Gandhi –, vous n’auriez
pas regardé en arrière ».

Love me tender

Cet été, j’ai changé de coupe de cheveux,
avec une houppette à la Tintin.
Et ce matin, m’est revenu la chanson
d’Elvis Presley « Love me tender » ? ? ?

Love me tender
Love me sweet
Never let me go
You have made my life complete
And I love you so

Love me tender
Love me true
All my dreams fulfill
For my darlin’ I love you
And I always will

Love me tender
Love me long
Take me to your heart
For it’s there that I belong
And we’ll never part

Love me tender
Love me dear
Tell me you are mine
I’ll be yours through all the years
‘Til the end of time

ça ne mange pas de pain

L’expression « ça ne mange pas de pain » signifie : cela ne fait pas de tort, cela ne fait pas prendre de grands risques car cela n’engage pas un grand effort ni une grande dépense.

L’expression provient des foyers les plus modestes au Moyen Âge et
signifie : cela ne représente pas une dépense telle qu’elle rogne sur notre ‘budget-pain’, c-à-d sur notre budget prévu pour notre subsistance de base.

En passant (traits / très / tré ?passant ; mots / maux / Mau?passant),
voici une petite plaisanterie, qui ne mange pas de pain :