24 Heures Vélo à l’aube

Nous sommes en plein « 24 Heures Vélo » ici, à Louvain-la-Neuve : sommet du folklore étudiant belge qui transforme la ville en un terrain de jeu géant pendant 24 heures, avec des vélos customisés et délirants qui tournent et tournent, les têtes des saouls aussi !

« Il est cinq heures
Paris s’éveille

Je suis le dauphin de la place Dauphine
Et la place Blanche a mauvaise mine
Les camions sont pleins de lait
Les balayeurs sont pleins de balais

Le café est dans les tasses
Les cafés nettoient leurs glaces
Et sur le boulevard Montparnasse
La gare n’est plus qu’une carcasse

La Tour Eiffel a froid aux pieds
L’Arc de Triomphe est ranimé
Et l’Obélisque est bien dressé
Entre la nuit et la journée

Les banlieusards sont dans les gares
À la Villette, on tranche le lard
Paris by night, regagne les cars
Les boulangers font des bâtards

Les journaux sont imprimés
Les ouvriers sont déprimés
Les gens se lèvent, ils sont brimés
C’est l’heure où je vais me coucher

Il est cinq heures
Je n’ai pas sommeil »
(Jacques Dutronc en 1968 ; une peinture sonore de la capitale française au petit matin, un instant suspendu entre la fin de la nuit et le début du jour…).

Un pro vise bien

« Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir.
Il faut aussi savoir improviser » (Victor Hugo).

 

« Un professionnel vise bien ! Qu’il soit un artisan, un athlète, un chirurgien ou un poète, il ne gaspille pas ses coups, il touche juste, parce qu’avant d’agir, il précise avec soin sa cible, son objectif, le sens de son geste. Un pro vise bien, comme l’illustre l’image ci-jointe, n’est-ce pas ha ha ha ? » (et tienne chaud met).

Capitaine Haddock si ad hoc

Le charisme génial  et ad hoc du Capitaine Haddock est de laisser libre cours à son tempérament explosif sans jamais tomber dans la vulgarité. Ses apparents jurons puisent en fait dans un large fond d’expressions inventives, absurdes ou détournées (plus de 200 recensées par Albert Algoud, dans Le Haddock illustré), parmi lesquelles des figures de style (catachrèse, anacoluthe), des mots savants (ectoplasme, ornithorynque, pyroclaste), des expressions belges (moule à gaufres)… Ses vitupérations théâtrales sont au fond de véritables performances lexicales.

La catachrèse (qui vient du grec katakhrêsis = « emploi abusif ») est une sorte de métaphore qui détourne l’usage d’un mot. Exemple : pied de table, bras de fauteuil, bain de soleil, tête de l’État, ailes de moulin, dents de scie…

L’anacoluthe (qui vient du grec anakolouthos, qui signifie « ce qui ne suit pas ») est une discontinuité syntaxique volontaire : la phrase commence avec une construction, puis bifurque sans respecter les règles grammaticales classiques, afin de créer une tension ou un effet de surprise.

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    Me revoici à Maurice pour un mois et demi…

    Pêche Melba

    « La Pêche Melba a été créée en 1894 par le célèbre chef Auguste Escoffier, en hommage à la soprano australienne Nellie Melba. Après l’avoir entendue chanter à Covent Garden, Escoffier imagine un dessert poétique : une timbale d’argent remplie de glace à la vanille, surmontée de pêches pochées, nappée de coulis de framboises, le tout présenté entre les ailes d’un cygne sculpté dans la glace !  Le dessert fut d’abord appelé ‘pêche au cygne’, avant d’être rebaptisé ‘Pêche Melba’ lors de l’inauguration de l’hôtel Carlton à Londres en 1899 » (L’Académie du goût, La Pêche Melba : histoire d’un dessert mythique). 

    Je vous souhaite une belle joue-renée !