Nous sommes en plein « 24 Heures Vélo » ici, à Louvain-la-Neuve : sommet du folklore étudiant belge qui transforme la ville en un terrain de jeu géant pendant 24 heures, avec des vélos customisés et délirants qui tournent et tournent, les têtes des saouls aussi !

« Il est cinq heures
Paris s’éveille
Je suis le dauphin de la place Dauphine
Et la place Blanche a mauvaise mine
Les camions sont pleins de lait
Les balayeurs sont pleins de balais
Le café est dans les tasses
Les cafés nettoient leurs glaces
Et sur le boulevard Montparnasse
La gare n’est plus qu’une carcasse
La Tour Eiffel a froid aux pieds
L’Arc de Triomphe est ranimé
Et l’Obélisque est bien dressé
Entre la nuit et la journée
Les banlieusards sont dans les gares
À la Villette, on tranche le lard
Paris by night, regagne les cars
Les boulangers font des bâtards
Les journaux sont imprimés
Les ouvriers sont déprimés
Les gens se lèvent, ils sont brimés
C’est l’heure où je vais me coucher
Il est cinq heures
Je n’ai pas sommeil »
(Jacques Dutronc en 1968 ; une peinture sonore de la capitale française au petit matin, un instant suspendu entre la fin de la nuit et le début du jour…).