« J’aime me promener dans les bois, sur les sentiers, le long des plages. J’aime faire partie de la nature. J’aime marcher seule. C’est une thérapie. Il faut être seul pour se ressourcer » (Grace Kelly).
Que dit un crayon à un taille-crayon surbooké ? …
… « Prends ton temps, je ne voudrais pas que tu te blesses quand tu te tailles ou tu te pointes ! »
Qui ne connaît pas ce jeu en groupe : tous assis par terre en cercle, tournés vers l’intérieur, en chantant « Ne regardez pas le renard qui passe mais regardez-le quand il est passé ». Sauf un (le renard) qui en fait le tour extérieur et lâche son mouchoir le plus discrètement possible dans le dos d’un du groupe. Tant que le marcheur ne m’a pas dépassé, je n’ai pas le droit de regarder dans mon dos. Si j’ y trouve le mouchoir, je le saisis, me lève au plus vite pour rattraper le marcheur devenu coureur, lequel relève son défi s’il parvient à faire le tour et à s’asseoir à ma place vacante ; je suis alors bon pour le remplacer. Sinon il reste le porteur du mouchoir à larguer. Le top du top pour lui est de parvenir à faire le tour complet à son aise, sans que je n’ai remarqué le mouchoir dans mon dos.
Quand j’étais petit, j’adorais ce jeu où plus on est nombreux, mieux c’est !
Aujourd’hui, quand je suis à l’étranger, j’aime demander aux gens s’ils connaissent ce jeu. Et je suis impressionné par le nombre de variantes : la clé de Saint Georges (« Je porte, je porte, la clé de Saint Georges ; quand je l’aurai assez portée, je la laisserai tomber au pied d’un rocher ») ; le jeu du facteur (la clé est un colis postal : « Le facteur n’est pas passé, il ne passera jamais, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche ») ; « Train, train, train balai » ou « Traîne-traîne, mon balai » ; « À la une, à la deux, à la trois dans la boîte à chocolat » ; « À la quatre, à la cinq, à la six… mangez un petit suisse… ».
Version anglophone : duck, duck, goose : pas de mouchoir mais celui qui court est le picker qui pointe chacun de ses camarades comme duck (canard), jusqu’à ce qu’il choisisse the goose (l’oie) qui doit lui courir après…
« Pourquoi un dattier perd-il ses feuilles en automne ? Pourquoi chaque beau visage devient-il dans la vieillesse ridé comme le dos d’un lézard lybien ? Pourquoi une tête chevelue devient-elle chauve ? Pourquoi est-ce que la force du lion faiblit jusqu’à disparaître ?
Ils ont mis des robes empruntées et prétendu qu’elles étaient les leurs. Dieu reprend les beaux vêtements, pour qu’ils apprennent la fugacité de la robe de l’apparence. Leur lampe est allumée par une autre lampe. Il est temps de le reconnaître et d’en rendre grâce avec gratitude » (Rûmi, La vieillesse).
« Souviens-toi de ton Créateur avant que s’obscurcisse le soleil, au jour où tremblent les gardiens de la maison, où se courbent les personnes vigoureuses qui cessent, l’une après l’autre, de moudre, quand s’éteint la voix de la meule, quand s’arrête le chant de l’oiseau, et quand se taisent les chansons, lorsque l’humain s’en va vers sa maison d’éternité et que les pleureurs sont déjà au coin de la rue, avant que le fil d’argent se détache, que la lampe d’or se brise, que la cruche se casse à la fontaine, que la poulie se fende sur le puits et que la poussière retourne à la terre comme elle en vint, et le souffle de vie à Dieu qui l’a donné. Vanité des vanités, tout est vanité ! » (Qohéleth, 11).
« Optimiste = personne qui suppose que faire un pas en arrière après avoir fait un pas en avant n’est pas un désastre mais un cha-cha-cha » (Robert Brault).
Être h s = être hors service. Et au figuré : personne très fatiguée et indisponible.
Il fait F . R . O . I . D : c’est comme ‘froid’, sauf qu’on se l’épelle dans l’hémisphère Nord.
Ceci dit, moi, je savoure les 25° du décembre égyptien… Et courage à l’hémisphère Sud qui bascule dans de fortes chaleurs… Comme quoi, nos lieux relativisent nos temps : l’hiver a été / à l’été !
Quand chacun parle à partir de ses propres perceptions, cela donne :
Quand certains projettent sur l’autre, cela donne :
L’erreur qui consiste à inverser des consonnes (les linguistes parlent là d’une métathèse), comme dans aréoport pour aéroport et infractus pour infarctus, est intervenue quand mosquito est devenu moustique ou « formage » est devenu « fromage », lequel vient du latin formaticus : « moulé dans une forme » ; le formage est une pâte qu’on met dans une forme. Les Italiens qui disent formagio n’ont pas fait la métathèse !