« Lorsqu’un homme et une femme apprennent à se respecter mutuellement et à accepter leurs différences, alors leur amour peut atteindre sa plénitude » (John Gray, de plein gré).
« Je ne suis pas parfait, tu n’es pas parfait et c’est parfait (Virginia Satir dans tous les sens).
« Prendre les hommes comme ils sont » (Plaute, qui ne plote ni ne pelote).
« Nous construisons tous notre réalité. Vivre dans un monde constructiviste, c’est se sentir responsable, au sens profondément éthique du terme, non seulement de nos décisions, de nos actes et de nos rêves, mais aussi, dans un sens beaucoup plus large de la réalité que nous inventons chaque fois que nous faisons des prédictions qui se révèlent d’elles-mêmes. Dans un monde constructiviste, il n’est plus question de confortablement rejeter la faute sur les autres ou sur l’environnement. […] Si nous avions conscience d’être l’architecte de notre propre réalité, nous saurions aussi que nous pouvons toujours en construire une autre, complètement différente. Nous serions, au sens premier du terme, des « hérétiques », c’est-à-dire des individus sachant qu’ils peuvent choisir » (Paul Watzlawick, L’invention de la réalité : Comment savons-nous ce que nous croyons savoir ? Contributions au constructivisme, 1996).
« La créativité, c’est la capacité de regarder la même chose que tout le monde et de voir quelque chose de différent » (Chic Thompson).
« La créativité, c’est décomposer, déstructurer, modifier les valeurs et organiser un ordre nouveau. La créativité, c’est relier des choses entre elles, faire cohabiter des éléments inhabituels, étranges, incongrus » (Jean-Jacques Putallaz).
Le Brexit va-t-il, au fond, nous entraîner aux fonds ? niveler par le bas ?
Exemple de différences culturelles dans le rôle prêté à la loi :
La loi française interdit de s’embrasser sur des rails.
La loi britannique autorise un homme pris par un besoin pressant d’uriner en public, à condition de viser sa roue de voiture et de garder sa main droite sur son véhicule et autorise une femme enceinte de soulager sa vessie où elle veut, même dans le casque d’un policier si elle en fait la demande.
PS : La loi américaine mène une guerre préemptive contre les virus ; Ie 16 juillet 1969 est votée la « loi d’exposition extraterrestre », interdisant tout citoyen à entrer en contact avec les extraterrestres ou leurs engins spatiaux (Titre 14, Section 1211 du Code of Federal Regulations). Un an d’emprisonnement et une amende de 5000 $ pour tout contrevenant + tout pouvoir à l’administrateur de la NASA pour imposer une quarantaine indéterminée, sous garde armée, qui ne peut être cassée par aucune cour de justice.
« Ce n’est pas la réalité qui compte dans un film, mais ce que l’imagination peut en faire » (Charlie Chaplin).
« Les génies n’ont pas plus de neurones que la moyenne mais ils ont la capacité de faire beaucoup plus de connexions entre ceux-ci ! C’est cette capacité qui leur permet d’inventer » (Philippe Brasseur).
« Le seul vrai pouvoir révolutionnaire, c’est le pouvoir d’inventer » (Joseph Beuys).
« Halloween est une fête d’origine celtique, qui souligne la fin d’un cycle agricole, le retour des troupeaux, le temps de la rentrée des termes : c’est un marqueur de la vie collective. La dimension communautaire de la soirée s’exprime à travers les rites d’inversion carnavalesques (représentations de saynètes ou charivaris – prétextes pour désigner les déviants ou pénétrer chez les puissants et obtenir d’eux argent, combustibles ou vivres) et les rites de commensalité qui s’ensuivent : repas, jeux et danses autour de feux. Par là, s’accomplit l’un des objets de la fête : le renforcement du lien qui unit tous les membres du groupe, que ce soient ceux de la maisonnée, du clan, du village, par delà les différences de statut, que ce soient également les vivants et les morts, remémorés et en somme accueillis au cours de la nuit… Bref, les rites d’Halloween soulignent les structures communautaires par leur mise en scène, leur représentation, leur effectuation dramatisée. Ils constituent ainsi une manière dont l’organisation sociale énonce, représente et ce faisant, assure sa cohésion et sa permanence » (Adrien Lherm, Les enjeux sociaux du rite : l’exemple de la fête d’Halloween, dans Hypothèses, 1998, p. 25).
Éduquer un enfant, n’est-ce pas d’abord honorer, dès le berceau, ses rires émerveillés, qui nous entraînent irrésistiblement dans la plus tendre des danses ? Quel admirable échange il est capable de susciter entre nous, à partir du meilleur en chacun de nous ! Y a-t-il plus croustillante surprise que cette vie qu’il nous apporte d’on ne sait zzoù ?
N’est-elle pas le signe probant que, dès le début de la vie, le bébé est ontologiquement et amoureusement relié à la Vie, et que l’éducation ne peut pas être une œuvre de civilisation à la manière des Occidentaux « civilisant » les nouveaux mondes au XVIe siècle ?
Est-ce orage / essorage sur la planète bleue, afin de remettre en question nos modes de fonctionnement exagérément coûteux pour cette terre ? De la simplification volontaire à la simplification rendue nécessaire grâce à la crise ? La crise climatique et le confinement sanitaire jouent-ils le rôle utile de la sonnette d’alarme, qui ne cessera de retentir que quand nous aurons effectivement fait les choix qui s’imposent ?
Pour imposer le choix de la 5 G, Macron a cité les Amishs comme on brandit un repoussoir. Et nous, qui citons-nous ? Qui « La Cité » (jeu de mots avec Feu l’excellent journal belge) ? Ne laissons pas Macron agiter l’épouvantail amish sans nous même témoigner des expériences collectives pleines de sagesse, moins extrêmes que les Amishs, qui font le choix de la décroissance et de la sobriété librement consentie, par lucidité sur le sens profond des choses de la vie.
Moi, je peux dans « La Cité » citer les Communautés de l’Arche (fondées par Lanza del Vasto, après qu’il ait été vivre dans l’ashram de Gandhi), les Compagnons de St François, etc. Et vous, de quelles expériences d’écosociété vous témoignez ?
Merci à chacune de ces expériences collectives qui éclairent et boostent nos propres choix de sobriété, adaptés à notre propre lopin de terre (même en balcon, on peut cultiver un beau jardin!…).
« N’ayant plus l’ambition d’avoir raison, je soulage mes détracteurs de la peine qu’ils prendraient à me donner tort » (Christiane Singer).
À un ami prêtre qui s’inquiétait que je participe aux confusions spirituelles de ce monde, j’ai répondu :
« J’ai de la joie à l’idée de contribuer à diminuer les quiproquos interculturels et interreligieux, les incompréhensions dues à des langages différents, aussi dues à une méconnaissance des racines chrétiennes, dont le trésor : l’expérience de l’Amour inconditionnel de notre Créateur et réCréateur… Plus je m’enracine dans la Tradition, moins j’ai peur de vivre dans ce monde, d’être en dialogue avec d’autres expériences vibrantes de la Vie.
Certes, ce choix de dialogue comporte des risques, il n’est pas la voie de la facilité et provoque des critiques par les uns et par les autres. D’un côté, quand des personnes qui surfent sur l’air du temps me trouvent trop chrétien, elles me ferment des portes. D’un autre côté, je suis régulièrement critiqué par des Catholiques, qui m’accusent d’une spiritualité trop diluée dans les pratiques ‘du monde’, et d’un langage trop influencé par des catégories syncrétistes New Age..
Quand je dépose cela au pied de la Croix, j’entends souvent : « Si tu savais le don de Dieu », tellement plus large et plus généreux que nos étroitesses !… Depuis 2000 ans, chaque génération de croyants est mise au défi d’intégrer dans la sagesse héritée les trésors contemporains. Pour l’heure, parmi ceux-ci, figure en bonne position, selon moi, l’écoute de son corps, de son cœur, de ses tripes, afin d’accéder plus en vérité à son Self, qui n’est autre que l’âme,dans la Tradition. Ma profonde gratitude au processus IFS et à l’Intensif ‘Qui suis-je ?’ ! »