« Dans le champ de la pensée et de la passion, il est des régions lointaines, inconnues des amis les plus intimes, mais où sait aller tout droit la femme la moins remarquée. Ce n’est pas ce qu’elle dit qui plaît et semble spirituel, mais le rapport de ce qu’elle dit à ce monde obscur d’idées et de sentiments intraduisibles ; l’accent, le geste, toute la personne en est comme une vivante expression. La femme aimée est révélatrice, même à son insu ; ce qu’elle éveille en nous de rêves et d’émotions est prodigieux et passe de beaucoup son intention et son art. En effet, elle n’introduit pas en nous ces poèmes, elle les y fait éclore, elle a rencontré la source, elle en fait jaillir les trésors mais elle ne les y avait pas apportés » (Sully Prudhomme, Journal intime, 15 juillet 1868).
Catégorie : Amour
Ta bouche, c’est le ciel même, mon âme veut s’y poser
« Ta bouche, c’est le ciel même,
mon âme veut s’y poser :
puisse mon souffle suprême
s’en aller dans ce baiser ! »
(Victor Hugo, La Esmeralda, III, 3).
À Dieu, 2020 ! Liberté…
À Dieu, 2020 !
« Demain, du ventre du temps, surgira une année nouvelle. La vie qui aurait pu être est cachée dans la vie qui est » (Njabulo Ndebele, auteur sudafricain de Africans must treasure their literature, in The Independent, 30 July 2002).
« La véritable grandeur de la liberté, c’est qu’elle est le moyen sacré, divin, irremplaçable, donné par Dieu à la créature spirituelle pour être capable d’amour » (Abbé Pierre, La voix des hommes sans voix, 1990).
« La liberté dans la vie sociale n’est que le degré d’indépendance individuelle compatible avec le bon ordre de l’ensemble, c’est-à-dire que c’est une quantité relative, qui peut aisément devenir zéro dans les moments de crainte générale, et qui n’atteint la valeur de 1 que si l’individu est tout seul, comme Robinson dans son île. Dès qu’il y a société la liberté de l’individu n’est que partielle et fragmentaire ; car elle est limitée par le droit de tous les autres individus. De plus elle est variable, car elle est proportionnelle à la quantité d’intelligence et de moralité de l’individu, quantité qui grandit avec l’âge, avec le travail personnel, avec l’éducation ; un enfant, un idiot, un mauvais drôle ne peuvent être laissés à eux-mêmes sans surveillance comme un adulte, un homme éclairé et un homme qui a fait ses preuves d’honnêteté » (Henri-Frédéric Amiel, Journal intime, 11/11/1872).
« Oui », « Fiat », entrer dans la danse de l’Alpha et l’Omega de la vie
en reconnaissant l’Alpha de la vie.
La vie, c’est quoi ?
Auteur : Guillaume Aldebert
C’est quoi, la musique ?
C’est du son qui se parfume.
C’est quoi, l’émotion ?
C’est l’âme qui s’allume.
C’est quoi, un compliment ?
Un baiser invisible.
Et la nostalgie ? Du passé comestible.
C’est quoi, l’insouciance ?
C’est du temps que l’on sème.
C’est quoi, le bon temps ?
C’est ta main dans la mienne.
C’est quoi, l’enthousiasme ?
C’est des rêves qui militent.
Et la bienveillance ?
Les anges qui s’invitent.
Et c’est quoi, l’espoir ?
Du bonheur qui attend.
Et un arc-en-ciel ?
Un monument vivant.
C’est quoi, grandir ?
C’est fabriquer des premières fois.
Et c’est quoi, l’enfance ?
De la tendresse en pyjama.
Mais dis, papa, la vie, c’est quoi ?
Petite, tu vois, la vie, c’est un peu de tout ça
mais surtout c’est toi, c’est toi.
C’est quoi, le remord ?
C’est un fantôme qui flâne.
Et la routine ?
Les envies qui se fanent.
C’est quoi, l’essentiel ?
C’est de toujours y croire.
Et un souvenir ?
Un dessin sur la mémoire.
C’est quoi, un sourire ?
C’est du vent dans les voiles.
Et la poésie ?
Une épuisette à étoiles.
C’est quoi, l’indifférence ?
C’est la vie sans les couleurs.
Et c’est quoi, le racisme ?
Une infirmité du cœur.
C’est quoi, l’amitié ?
C’est une île aux trésors.
Et l’école buissonnière ?
Un croche-patte à Pythagore.
C’est quoi, la sagesse ?
C’est Tintin au Tibet.
C’est quoi, le bonheur ?
C’est maintenant ou jamais.
Mais dis, papa, la vie c’est quoi ?
Petite, tu vois, la vie c’est un peu de tout ça
mais surtout c’est toi, c’est toi.
Dans tes histoires, dans tes délires,
dans la fanfare de tes fous-rires,
la vie est là, la vie est là,
dans notre armoire à souvenirs,
dans l’espoir de te voir vieillir,
la vie est là, la vie est là…
Papa
Un amour qui semble trop brûler…
« Peut-on renoncer à l’amour parce qu’il brûle trop ou parce que les conventions ne s’accordent pas avec lui ? L’amour nous apprend l’humilité parce qu’il demande à l’ego de se courber devant lui, d’accepter l’inacceptable » (Paule Salomon).
Corps beaux, visages… dévisage, envisage…
« Ne sens-tu pas que je veux t’aimer jusqu’au fond de ton âme ? » (Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De l’unité spirituelle, 1845).
Être ange gardien, en faisant de petites surprises agréables
Une bonne tradition familiale : chacun.e tire le nom d’un.e autre de la famille, pour être son « ange gardien » pendant tout le mois de l’Avent, en lui faisant de petites surprises agréables, comme pendre à la clinche de sa chambre un mot doux, mettre dans la poche de son manteau une parole valorisant une de ses attitudes appréciée, poser sur son bureau une photo, un spéculoos de Saint Nicolas,…, etc., etc., etc.
Faire de même dans l’équipe de travail,
qui devient les keep de trouvailles 😉
La bonté : ce qui désarme le plus les hommes
« Par-dessus toute chose, soyez bon ; la bonté est ce qui ressemble le plus à Dieu et ce qui désarme le plus les hommes. Vous en avez des traces dans l’âme mais ce sont des sillons que l’on ne creuse jamais assez. Vos lèvres et vos yeux ne sont pas encore aussi bienveillants qu’ils pourraient l’être et aucun art ne peut leur donner ce caractère que la culture intérieure de la bonté. Une pensée aimable et douce à l’égard des autres finit par s’empreindre dans la physionomie et par lui donner un cachet qui attire tous les cœurs » (Henri Lacordaire).
Bonté bon thé be good dis
« Par-dessus toute chose, soyez bon ; la bonté est ce qui ressemble le plus à Dieu et ce qui désarme le plus les hommes. Vous en avez des traces dans l’âme mais ce sont des sillons que l’on ne creuse jamais assez. Vos lèvres et vos yeux ne sont pas encore aussi bienveillants qu’ils pourraient l’être et aucun art ne peut leur donner ce caractère que la culture intérieure de la bonté. Une pensée aimable et douce à l’égard des autres finit par s’empreindre dans la physionomie et par lui donner un cachet qui attire tous les cœurs » (Henri Lacordaire).
Étoile-jumelle
« Et je cherche au ciel constellé
Où sont nos étoiles Jumelles
Mon destin au tien mêlé
Mais nos étoiles, où sont-elles ? »
(Guillaume Apollinaire).