Livres et vous ? Livrez-vous, au point d’être libre et de peser une livre !

‘Livre’ fleurte en latin avec ‘liber’ (« libre ») et ‘lībra’ (« poids d’une livre ») => Lire des livres délivre (liber libère) et donne de la consistance !
Livres et vous ? Livrez-vous !

« Ouvre un livre, jusqu’à ce qu’il t’ouvre » (proverbe chinois),

« Il est certains cas pathologiques où la lecture peut devenir une sorte de discipline curative » (Marcel Proust).

Ton sein m’a nourri. Ta sensibilité m’a connecté aux mondes engendrés. Merci, tes entrailles sont bénies 

« À toutes les Femmes, les Enchanteresses, les Filles de la Terre, les Semeuses d’Amour, les Tisseuses de l’invisible, les Chamanes, les Déesses, les Mères, les Magiciennes, les Fées, les Créatrices, les Conteuses, les Rêveuses, les Poétesses, les Gardiennes de l’Amour, les Sœurs du Monde,… parce que le monde a besoin de vous, de votre douceur, de votre sensibilité, de votre courage et de votre force, continuez de vous unir et de faire briller votre lumière pour éclairer notre monde… » (San Jee).

Il était pris aux entrailles… La maison de la miséricorde

« Heureusement, au fond du coeur, chaque homme et chaque femme trouve cet endroit caché, où habite quelqu’un qui écoute et livre une parole qui libère. C’est le lieu où Dieu réside en nous, où son Esprit nous habite. Ce coin caché s’appelle « la maison de la miséricorde ». Le mot hébraïque (rahamim) qui correspond au mot latin ‘misericordia’, ne contient pas le mot coeur; il prend un autre mot: ‘sein, utérus’. Car le ‘lieu de la miséricorde’ est un espace où règne la tendresse du coeur, une atmosphère qui ressemble à la chaleur du sein maternel. C’est une tendresse qui dépasse même celle qui règne dans l’intimité des époux. Là où habite Dieu, l’atmosphère est en effet d’une intimité maternelle : Dieu écoute, il parle, il guérit et soigne, il pardonne tout comme une maman. Même si pour son enfant une situation est insoluble, la maman trouve comment être maman. Dieu habite là, comme un Berger, le grand Berger » (Godfried Danneels, Intervention Synode 2015).

Quand tu trottes dans ma tête nuit et jour, je ressasse et te voilà de retour !

« Ruminer, c’est réfléchir sans fin, sans efficacité. C’est réfléchir en rond. Et d’ailleurs, ce n’est même pas réfléchir, mais ressasser. C’est quitter le réel des difficultés pour le virtuel des inquiétudes et des regrets » (Christophe André).

« Tant que nous ne sommes pas en amour avec nous mêmes, nous sommes un danger pour les autres » (Christiane Singer).

Ton sourire écarlate => mon cœur éclate. Ta simple présence => Mon cœur en consonance.

« Quand on a pris conscience de la distance infinie qu’il y a entre deux êtres humains, une vie merveilleuse côte à côte devient possible. Il faudra que les partenaires apprennent à aimer cette distance qui les sépare et grâce à laquelle chacun aperçoit l’autre entier, découpé sur le ciel » (Rainer Maria Rilke).

Merci de me faire une fleur

« La peinture est à fleur de toile, la vie n’est qu’à fleur de peau » (Eugène Fromentin).

« Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir » (Matisse).

« Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur ; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries » (Marcel Proust).

« Chaque pomme est une fleur qui a connu l’amour » (Félix Leclerc, poète québécois).

« Il est d’étranges soirs où les fleurs ont une âme » (Albert Samain).

« Je suis dans la clarté qui s’avance.
 Mes mains sont pleines de désirs. Le monde est beau. Mes yeux ne se lassent pas de voir les arbres, les arbres si pleins d’espoir, les arbres si verts. Un sentier ensoleillé s’en va à travers les mûriers.
Je suis à la fenêtre de l’infirmerie. Je ne sens pas l’odeur des médicaments.
 Les œillets ont dû fleurir quelque part.
Et voilà, mon amour, et voilà, être captif, là n’est pas la question, la question est de ne pas se rendre » (Nâzim Hikmet, poète turc, 1948).

C’est ensemble, unis, que nous sommes à l’image de Dieu

« Au commencement, était la relation » (Martin Buber).

« Il n’est pas d’existence possible sans relation : la vie même est relation. L’art de vivre, c’est la relation ; sans relation il n’est pas de vie » (Jiddu Krishnamurti, Apprendre est l’essence de la vie, 2009).

« Rien n’est précieux que ce qui est toi dans les autres, et les autres en toi » (Pierre Teilhard de Chardin).

« La vraie vie, c’est la vie fraternelle, la vie universelle, en communion avec tous les êtres » (Omraam Mikhaël Aïvanhov).

Du bon usage des crises (1)

Extrait d’une conférence de Christiane Singer DU BON USAGE DES CRISES :  « J’ai gagné la certitude que les catastrophes sont là pour nous éviter le pire. Et le pire, comment pourrais-je exprimer ce qu’est le pire ? Le pire, c’est bel et bien d’avoir traversé la vie sans naufrages, d’être resté à la surface des choses, d’avoir dansé au bas des ombres, d’avoir pataugé dans ce marécage des on-dit, des apparences, de n’avoir jamais été précipité dans une autre dimension. Les crises, dans la société où nous vivons, elles sont vraiment ce qu’on a encore trouvé de mieux, à défaut de maître, quand on n’en a pas à portée de main, pour entrer dans l’autre dimension. Dans notre société, toute l’ambition, toute la concentration est de nous détourner, de détourner notre attention de tout ce qui est important. Un système de fils barbelés, d’interdits pour ne pas avoir accès à notre profondeur.

C’est une immense conspiration, la plus gigantesque conspiration d’une civilisation contre l’âme, contre l’esprit. Dans une société où tout est barré, où les chemins ne sont pas indiqués pour entrer dans la profondeur, il n’y a que la crise pour pouvoir briser ces murs autour de nous. La crise, qui sert en quelque sorte de bélier pour enfoncer les portes de ces forteresses où nous nous tenons murés, avec tout l’arsenal de notre personnalité, tout ce que nous croyons être.

Récemment sur une autoroute périphérique de Berlin où il y a toujours de terribles embouteillages, un tagueur de génie avait inscrit sur un pont la formule suivante : « Détrompe-toi, tu n’es pas dans un embouteillage, l’embouteillage c’est toi ! ».

Nous sommes tous spécialisés dans l’esquive, dans le détournement, dans le « divertissement » tel que le voyait Pascal. Il n’y a au fond que cette possibilité, subitement, de se dire : « Oui mais tout cela, tout ce qui m’enserre, tout ce qui m’étrangle, mais c’est moi ! ».

Ce serait une erreur de croire que la crise est quelque chose de normal, d’inhérent à la nature humaine. Il y a de nombreuses sociétés, toutes les sociétés traditionnelles, qui ont une tout autre façon d’agir. Un ami anthropologue m’a rapporté ces mots d’un Africain qui lui disait : « Mais non monsieur, nous n’avons pas de crises, nous avons les initiations ». Et les initiations sont la ritualisation de ces passages, c’est-à-dire cette possibilité pour l’homme de passer d’un état d’être naturel, premier, à cet univers agrandi, où l’autre versant des choses est révélé. Et il s’avère que toutes ces initiations, dans leur incroyable diversité, et inventivité – parfois des rites d’une cruauté qui nous paraît insoutenable – ont tous la même visée : mettre l’initié en contact avec la mort, le faire mourir ; le vieux principe du « meurs et deviens ». Que ce soient les rites des aborigènes australiens qui enterrent les néophytes pendant trois jours sous des feuilles pourries, ou les épreuves auxquelles sont soumis les jeunes Indiens, il n’y a pas un rite pourtant qui soit aussi cruel que l’absence de rite. Et la vie n’a pas d’autre choix que de nous précipiter ensuite dans une initiation, cette fois sauvage, qui est faite non plus dans l’encadrement de ceux qui nous aiment, ou qui nous guident, de chamans, ou de prêtres ou d’initiés, mais dans la solitude d’un destin. Ces catastrophes qui ne sont là que pour éviter le pire ! Il peut vraiment paraître très cynique de parler ainsi. J’ai connu cette période où lorsqu’on entend une chose pareille, et que l’on est soi-même plongé dans un désespoir très profond, ces propos paraissent d’un cynisme insupportable. Et pourtant, quand on a commencé à percevoir que la vie est un pèlerinage, quand à une étape de ce pèlerinage on regarde en arrière, on s’aperçoit vraiment que les femmes, les hommes qui nous ont le plus fait souffrir sur cette terre, sont nos maîtres véritables, et que les souffrances, les désespoirs, les maladies, les deuils, ont été vraiment nos sœurs et nos frères sur le chemin. Je sais que cela peut avoir une coloration insupportable quand on est dans une phase de désespoir, mais c’est tellement fabuleux quand on s’arrête en cours de route, quand on regarde en arrière, et qu’on se dit : « mais oui, c’est vrai ! ». » 

Nous prendre dans les bras : le plus pertinent pour rebrancher nos cerveaux

« Mieux que l’espéranto, les câlins parlent une langue universelle et valent mieux qu’un long discours » (Kathleen Keating).

« Le toucher est instinctif. Il est le vecteur de nos sentiments lorsque nous montrons que nous aimons, que nous sommes concernés par le bien-être de l’autre » (Céline Rivière).

Comment rebrancher son cerveau ? Isabelle Filliozat (TEDxVaugirardRoad) : https://www.youtube.com/watch?v=CNSylSf02WU

Le comble pour un nuage = se protéger de la pluie. Le comble pour un mage = se protéger de la vie

« Ne prenez pas la vie trop au sérieux. De toute façon, vous n’en sortirez pas vivant » (Bernard le Bovier de Fontenelle).

« Je sais, un peu partout, tout le monde s’entretue, c’est pas gai. Mais d’autres s’entrevivent, j’irai les retrouver » (Jacques Prévert).

« Le sens de la vie est de trouver son don. Le but de la vie est de le partager » (William Shakespeare).