« Une vie vraiment vécue brûle constamment les voiles de l’illusion, brûle ce qui n’est plus pertinent, révèle peu à peu notre essence, jusqu’à ce que, finalement, nous soyons assez forts pour nous tenir dans notre vérité nue » (Marion Woodman).

La bibliothèque d'Étienne Chomé
Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur
« Une vie vraiment vécue brûle constamment les voiles de l’illusion, brûle ce qui n’est plus pertinent, révèle peu à peu notre essence, jusqu’à ce que, finalement, nous soyons assez forts pour nous tenir dans notre vérité nue » (Marion Woodman).
Lors de ma dernière session de travail thérapeutique (https://www.vvanoutryve.be/mtth/), en entendant un autre membre du groupe exprimer que ses parts avaient été un jour dans un tel manque de lien qu’elles faisaient de l’anthropophagie, j’ai été renvoyé à mes propres parts qui vont vers l’autre à partir d’une peur de rupture du lien, une peur de rejet ou d’abandon. J’ai pris le temps de les rencontrer et de prendre soin avec elles de leur besoin de lien en creux, jusqu’à ce que le lien entre elles et moi soit plein, complet, accompli !
Comme c’était bon d’entendre Vinciane, l’animatrice, me rappeler que quand nous sommes emmêlés, trop proches de l’autre, nous serons obligés de prendre de la distance. Si, par contre, nous sommes distincts, nous pouvons être proches.
Gratitude à Nanna Michael qui m’a initié il y a près de 15 ans à l’IFS, ainsi qu’à Nadine d’Ydewalle et sa fille Vinciane van Outryve, qui ont fait le suivi !
Plus d’infos sur l’IFS : https://ifs-association.com/
Si vous ne connaissez pas encore ce trésor d’IFS, je vous souhaite de faire une visite sur ce site !
Tout mariage a deux cœurs,
l’un clair, l’autre obscur.
(Stephen King, Histoire de Lisey).
« Celui qui aime vraiment, revient toujours,
parce que l’Amour connait toutes les routes »
(proverbe russe).
Peinture : Sandro Boticelli
« Je t’aime, et t’ai toujours aimé. Quand on aime ainsi une personne, on l’aime telle qu’elle est et non telle qu’on la voudrait » (Léon Tolstoï).
Merci, mes amis, pour la courgette de votre jardin qui a fait notre régal. Ce petit signe d’amitié pour vous remercier.
« Sans la moindre métaphore et dans toute l’acceptation du mot, vivre, c’est brûler » (Victor Hugo, Choses vues, 1838).
« — Bah ! dit le templier, toi un chef de compagnie franche, tu te soucies des larmes d’une femme ? Quelques gouttes d’eau répandues sur la torche de l’Amour ne font que raviver l’éclat de sa flamme » (Walter Scott, Ivanhoé, 1819, chap. 25).
« — Maître, je suis maintenant devenu incroyablement fort, car j’ai construit une armure émotionnelle et sociale qu’aucune attaque ne peut entamer. Plus personne ne peut vraiment m’atteindre.
— Tu es donc devenu expert en stratégies de sauvegarde de ton ego. Tu as donc encore très peur.
— Mais il faut être fort tout de même dans ce monde !
— N’est pas fort celui qui s’entoure de ses remparts, mais celui qui les a détruits (de même qu’il a déposé ses carapaces et boucliers). Celui qui a entrepris la déconstruction des cachots où rampent ses vices, et des temples qu’il a bâtis pour ses vertus.
— Mais alors sans remparts, ni armure, nous devenons perméables à la malveillance des autres !
— Il n’y a pas réellement de malveillance, mais uniquement des blessures que chacun exprime, dont les peurs et la souffrance sont les symptômes. Aussi ce sont tes blessures, qui nécessitent la construction de remparts, qui auront pour principale conséquence de t’éviter la résolution de celles-ci.
Tu es devenu non seulement imperméable à ce que tu appelles malveillance et attaques, mais à tout ce dont ce cloisonnement égotique te prive : à la beauté de ta souffrance, et de tes peurs. À ta relation avec elles et à ta capacité de leur sourire, de les accepter et de t’aimer pour les transmuter »
(Stephan Schillinger).
Je peux réfléchir la lumière d’autrui,
comme la lune réfléchit le soleil.
Une seule lumière est capable d’irradier sans réfléchir :
elle provient de cette étincelle qui me donne vie à chaque instant.
Elle jaillit gratuitement du cœur de mon cœur.
Elle seule rayonne à partir de mon intérieur
propre, unique, inaltérable ! Gratitude…
« La femme est dans le feu, dans le fort, dans le faible. La femme est dans le fond des flots, dans la fuite des feuilles, dans la feinte solaire où comme un voyageur sans guide et sans cheval, j’égare ma fatigue en une féerie sans fin » (Louis Aragon).
« Tu n’as pas besoin de tout faire.
Fais ce que te dicte ton cœur.
L’action efficace vient de l’amour.
Elle est inarrêtable, et elle est suffisante »
(Joanna Macy).