nés en 1965

Avec mes complices nés en 1965, je célèbre les avancées de cette année, il y a 60 ans.

C’est en 1965 qu’en France, est reconnu le droit des femmes mariées à ouvrir un compte bancaire et à travailler sans l’autorisation de leur mari (il faut attendre 1973 en Belgique).

C’est en 1965 qu’est reconnu le droit des hommes à exercer leur « service national » autrement que par un service militaire (service de coopération, missions techniques ou de recherche non militaires…).

C’est en 1965 qu’est inauguré le Tunnel du Mont-Blanc, qu’est lancée la minijupe, symbole de liberté et de modernité, que les Beatles sortent ‘Help!’, que France Gall remporte l’Eurovision avec ‘Poupée de cire, poupée de son’, que le cosmonaute soviétique Alexeï Leonov devient le premier homme à flotter dans l’espace.

21 juillet 1965 : bonne fête à tous les Belges ! Notre capitale vibre au rythme sonore des yéyés et des moteurs Vespa. Sur les quais rafraîchissants, pourtant entourée par ses amis qui croient en Sartre sans l’avoir lu, en la révolution sans l’avoir faite, la jeune Thérèse traîne sa solitude avec son vieux sac en toile de jute… Il ne suffit pas que les jupes raccourcissent pour que ses rêves s’allongent… Seul dans le groupe un jeune ingénieur éveille en elle de la passion. Il a réussi à simplifier les circuits intégrés de sa radio, avec à la clef de belles économies en transistors… Cela rendra grand service au Rwanda où il lancera la coopérative MERA ! (Une fiction avec des éléments autobiographiques.)

Les fondements de la paix véritable

« Tant de régions du monde restent piégées dans des cycles de violence et de désespoir. Recevons la salutation de Léon XIV le soir de son élection depuis la Loggia centrale de la basilique Saint-Pierre, simple et profonde : « une paix désarmante et désarmée, humble et persévérante ». Elle saisit le cœur de la vision du Saint-Siège : une paix non forgée par les armes, ni garantie par des menaces ou des mesures de dissuasion, mais née de l’amour, soutenue par la justice et enracinée dans la dignité de chaque être humain. Une paix véritablement catholique, au sens premier du mot ‘katholikós’, qui signifie ‘universel’. La paix est bien plus que l’absence de guerre, elle est la présence de relations justes, elle est une entreprise de justice, fondée sur la vérité, la charité, la liberté et la dignité inviolable de la personne humaine qui en est la pierre angulaire. Chaque vie humaine est sacrée. Aucune paix n’est possible si une seule vie est considérée comme sacrifiable.

Cette entreprise de paix véritable suit la voie du développement humain intégral (de toutes les dimensions de la personne humaine et de tous les peuples de la terre), qui donne priorité au bien commun (la paix doit être au service de tous, non seulement des plus forts, mais surtout des pauvres, des déplacés, des oubliés) et à la solidarité (nous ne sommes pas des individus isolés, mais une famille humaine. La paix naît de l’interdépendance). La guerre est l’échec de la politique et de l’humanité » (Richard Gallagher, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États et les organisations internationales, au Forum Globsec 2025 sur la construction de la paix dans le monde à Prague, 12-14 juin 2025 ; https://forum2025.globsec.org/).

éros et pines / et roses épines

« C’est une folie de haïr toutes les roses parce qu’une épine vous a piqué, d’abandonner tous les rêves parce que l’un d’entre eux ne s’est pas réalisé, de renoncer à toutes les tentatives parce qu’on a échoué. […] Pour chaque fin, il y a toujours un nouveau départ » (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince).

Ces temps bénis, baignons-nous y !

« « Bene-dicere » : dire du bien. C’est cela bénir. Non pas noyer la violence dans un océan d’aveuglement béat mais, au coeur de la violence, prononcer des paroles qui disent du bien, qui font grand grandir, qui relèvent… C’est un pari et un parti à prendre. Autrement dit, c’est une mission prophétique où le Christ nous attend.

Ces jours-ci, nous étions invités à relire le livre de la Genèse dans les textes quotidiens. Le combat de Jacob laissait résonner son cri : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis ! » (Gn 32,37). Jacob a besoin d’entendre des paroles de bénédiction de la part de son Dieu. Nous-mêmes, nous portons ce besoin d’en recevoir mais donc aussi d’en donner.

« Aucune parole mauvaise ne doit sortir de votre bouche ; mais, s’il en est besoin, que ce soit une parole bonne et constructive, profitable à ceux qui vous écoutent. […] Amertume, irritation, colère, éclats de voix ou insultes, tout cela doit être éliminé de votre vie, ainsi que toute espèce de méchanceté. Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse » (Eph 4,29.31-32a) » (Père Paul-Antoine Drouin).

Bon dimanche !

Le présent m’attend / me tend les bras

Je me suis désolé du passé
comme si c’était un œuf cassé.
J’ai entouré l’avenir comme un œuf couvé.
Puis j’suis tombé sur l’œuf de Pâques : re(s)suscité,
le présent m’attend / me tend les bras, émerveillé.
(Je me suis inspiré de Paul Éluard).

Une poule est un artifice étrangement neuf
qu’utilise un œuf pour produire un autre œuf.
(Je me suis inspiré d’Umberto Eco).

Si l’amour est un œuf bien frais,
le mariage est un œuf bien dur !
et le divorce un œuf plutôt brouillé ?
(Je me suis inspiré de Père d’Oliban).

three tree channels

«  Je t’aime telle que tu es. 
Je viens avec ma miséricorde,
avec mon désir de te guérir
par les bienfaits du par-don,
avec tout l’amour que j’ai pour toi ;
un amour au-delà de toute compréhension,
un amour où chaque battement du cœur
est celui que j’ai reçu du Père/Mère même. 
Comme Père/Mère m’a aimé,
moi aussi, je vous ai aimés.
Je viens, assoiffé de te consoler,
de te donner ma force,
de te relever, de t’unir à moi,
dans toutes mes blessures » 
(Mère Teresa recevant, en priant).

Échecs amoureux à répétition

« Aux joies des premières rencontres succèdent souvent les ruptures et les drames du désamour. Nous pensons alors « nous n’étions pas faits pour vivre ensemble », ou « il n’était pas pour moi ». Puis survient un nouvel amour. Et nous reproduisons les mêmes erreurs. Comme si l’échec tenait du destin et qu’une force aveugle s’acharnait sur nous. Pourquoi certaines femmes ne sont-elles attirées que par le même type d’homme, et inversement ? Pourquoi recommençons-nous encore et encore la même histoire au risque de nous faire du mal ? Pourquoi sommes-nous sous l’emprise du passé ? Nous pouvons identifier et analyser la mécanique subtile de la compulsion et les signes avant coureurs de la défaite, puis repérer les moyens de sortir de l’engrenage. Car si l’amour est le lieu de la répétition, faire un pas de coté peut permettre d’aller de l’avant et de s’épanouir enfin à deux » (Maryse Vaillant & Sophie Carquain, La répétition amoureuse : sortir de l’échec).

L’amour véritable de notre être profond

« Aimer, c’est avoir accordé tous ses organes, toutes ses cellules et toutes ses facultés pour qu’ils vibrent à l’unisson dans la lumière et dans la paix.

L’amour véritable est un état de conscience indépendant des êtres et des circonstances. Celui qui a atteint cet état de conscience sent que tout son être est imprégné de fluides divins et tout ce qu’il fait est une mélodie » (Omraam Mikhaël Aïvanhov).

Tiré de : « Vous comprendrez ce qu’est véritablement l’amour quand vous cesserez de le considérer comme un sentiment. Le sentiment est obligatoirement sujet à des variations selon qu’il s’adresse à telle ou telle personne, alors que l’amour véritable est un état de conscience indépendant des êtres et des circonstances.

Aimer, ce n’est pas avoir un sentiment pour quelqu’un, mais vivre dans l’amour et faire toute chose avec amour : parler, marcher, manger, respirer, étudier avec amour… Aimer, c’est avoir accordé tous ses organes, toutes ses cellules et toutes ses facultés pour qu’ils vibrent à l’unisson dans la lumière et dans la paix.

L’amour est donc un état de conscience permanent. Celui qui a atteint cet état de conscience sent que tout son être est imprégné de fluides divins et tout ce qu’il fait est une mélodie » (Omraam Mikhaël Aïvanhov).