Aujourd’hui, je vais marcher avec quelques amis de Rose-Hill jusqu’à Sainte-Croix, en cette grande fête mauricienne du Père Laval (qui coïncide cette année avec une autre grande fête (hindoue) : Ganesh Chaturthi). Je me suis dit dans ma louange de ce matin :
J’aime vivre comme si c’est mon dernier jour. J’aimerai mourir comme si c’est mon premier jour.
J’aime vivre l’instant comme s’il est mon dernier. J’aimerai mourir comme si c’est le premier.
« Votre espace sacré est l’endroit où vous pouvez vous retrouver encore et encore » (Joseph Campbell).
Cet espace intérieur dans lequel je me promène entre 4 et 7 h. du matin, où je ne m’ennuie jamais, où le temps passe trop vite, où il s’arrête parfois …
Tout ça ne me dit rien qui vaille. Tu sais que je ne suis pas de taille à affronter tes représailles. Un peu de peinture qui s’écaille, ça n’est pas un train qui déraille. Les autres n’étaient qu’un feu de paille pour échapper à la grisaille. Je sais que j’ai mis la pagaille. Mais il n’y a que toi qui m’ailles. Ne me chasse pas. Ne me chasse pas. Ne me chasse pas. De chez toi, des chez moi, de chez nous Ne me classe pas, ne m’efface pas, ne me casse pas. Maintenant que je suis à genoux, c’est sûr, je ne mérite pas la médaille. Toi, tu as su rester sans faille. Le temps n’est plus aux fiançailles mais n’en faisons pas des funérailles aussitôt après la bataille. Il faudra bien qu’on débroussaille. si tu veux de vraies retrouvailles. Un amour, ça se ravitaille. S’il y a une porte qui s’entrebâille, je reprendrai le gouvernail. Mais il y a un dernier détail. Ne me chasse pas. Ne me chasse pas. Ne me chasse pas. De chez toi, des chez moi, de chez nous. Ne me classe pas, ne m’efface pas, ne me casse pas, maintenant que je suis à genoux.
« Tu mets de la lumière dans mes idées noires et des rêves dans mes nuits blanches » (Alex Bocat – n’est pas beau-cat qui veut au sein d’une vie de chien ? –).
Lors d’une leçon de jardinage sur le bon usage des graines, Tistou découvre qu’il a un don : celui de faire pousser des fleurs. Depuis lors, il use de son pouvoir de fleurir le monde qui l’entoure. Cf. ‘Tistou les pouces verts’, conte fleuri de Maurice Druon.
Le jeu de pouvoir, c’est comme le sparadrap du Capitaine Haddock : à peine tu le touches pour t’en débarrasser qu’il te colle ici ou là.
« La meilleure manière de sortir des jeux de pouvoir est de ne pas y entrer, en évitant soigneusement d’offrir à l’autre quelque prise à partir de laquelle il pourrait s’accrocher en vue d’une emprise. De même qu’on évite de toucher du poison, de même le négociateur expérimenté se garde bien de manipuler les manipulations. Il est averti du fait que certains utilisent sciemment l’attaque personnelle, le vieil argumentum ad personam, lorsqu’ils sont en position difficile. Il connaît les antidotes aux forces centrifuges par lesquelles un conflit d’intérêts dégénère en rivalité de personnes. Il ne s’émeut pas de l’écume de la négociation, il a appris à ramener la discussion dans les eaux plus profondes des intérêts à considérer, sachant que le plus souvent, le mieux est d’ignorer les attaques personnelles, la mauvaise humeur, les plaintes, les jeux d’influence négative. Restant lui-même concentré sur le problème à résoudre, il exerce une influence positive qui entraîne l’autre à se recentrer sur les faits objectifs, les préoccupations, les motivations profondes et les intentions légitimes. Il empêche les faux problèmes de prendre le pas sur les objectifs de la rencontre. Il s’y est préparé et il a intégré les techniques qui renforcent les comportements coopératifs, son attitude droite et ferme décourage les attaques. Il sait aussi qu’une bonne part des jeux d’influence vient des murs des préjugés, des malentendus, des craintes respectives, des systèmes de défense qui font barrière.
C’est tout cela qu’il faut vaincre, et non son interlocuteur. Le bon négociateur ne se trompe pas de cible. Il a du talent lorsqu’il réussit à exploiter l’énergie des assauts pour approfondir les enjeux de fond. Il relance par une question qui repart à la recherche des informations utiles, sans prêter attention à la tentative de déstabilisation qui va simplement retourner à son auteur comme un boomerang. Bien circonscrit, un tas de braise ne s’étend pas. Il s’éteint de lui-même, se réduisant en cendres inoffensives » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain P.U.L., 2009, p.137-138).
Avē Cæsar, moritūrī tē salūtant = Salut César, ceux qui vont mourir te saluent. La seule attestation historiquement fondée de cette célèbre phrase date de l’an 52 : elle a été prononcée par des condamnés à mort forcés de combattre, au bord du lac Fucin, lors de la naumachie (bataille navale) reconstituée par et pour l’Empereur Claude. C’est très abusivement que la phrase a été mise dans la bouche des gladiateurs (par notamment Astérix et les petits Belges qui ont reçu largement le patrimoine des Latins pendant leurs cours ‘en Humanités’, c-à-d pendant leurs études secondaires…).
Quel est le comble pour un acteur qui aimerait être comme un dieu ? Réponse : jouer le rôle de Jules César en parlant de soi à la troisième personne…
Qui joue avec l’épais, périra par les pets. Qui joue avec mboté, périra par mmmm beauté… (‘mboté’ en lingala signifie ‘salut !’)…
15 jours déjà… Mboté À-l’un Delon parti vers le Large, sur cette barge-haut, vers cet Autre, là où, De-long en large, ?bargeot?, tu en mènes et emmènes large ?
« Tiens ton souffle en enfer et ne désespère pas ! Tu as le sentiment que plus rien ne tient ni ne te tient, mais il reste ce souffle qui te traverse et te garde néanmoins en vie. Concentre-toi sur ce souffle, inspire cet air qui te vient d’ailleurs et, en expirant, chasse ce qui t’encombre et t’étouffe !
Tu ne nies pas l’enfer où tu te trouves ; tu mets toute ton attention sur ce souffle ténu mais têtu qui te parle encore de la vie.
Et c’est à travers ton corps que le souffle d’une Présence va te parvenir peu à peu à mesure que la paix t’envahira » (Lytta Basset, Ce lien qui ne meurt jamais).
« Le plus grand malheur des hommes, c’est d’avoir des lois et des préjugés qui les empêchent de voir la vérité » (Voltaire, au XVIIIe siècle des Lumières).
« L’homme a beau étendre le cercle de ses idées, sa lumière n’est toujours qu’une étincelle promenée dans la nuit immense qui l’enveloppe » (Pierre-Joseph Proudhon, au XIXe siècle).
« Il est étrange que la science, qui jadis semblait inoffensive, se soit transformée en un cauchemar faisant trembler tout le monde » (Albert Einstein, au XXe siècle).
C’est déjà la fin de l’été au Nord et de l’hiver (au Sud). Le savez-vous ? Pour les météorologues, la saison de l’été a commencé le 1er juin et va se terminer ce samedi 31 août, contrairement à la saison calendaire ou astronomique qui a débuté avec le solstice d’été et finira avec l’équinoxe d’automne.
Savez-vous pourquoi ? L’été calendaire (qui tient compte des saisons découlant de la révolution de la terre autour du soleil et de sa rotation autour de son axe nord-sud) honore les 3 mois les plus ensoleillés, tandis que l’été météorologique s’intéresse aux 3 mois les plus chauds de l’année. Le décalage entre saisons calendaire et météo provient de ce que la chaleur du soleil est d’abord stockée dans l’océan et dans l’atmosphère. Il faut +/- 3 semaines pour qu’elle soit restituée : d’où le fait que le pic de l’été, dans l’hémisphère Nord, est mi-juillet et non fin juin. Idem pour l’hiver : les météorologues observent qu’en moyenne, les moments les plus froids de l’année se situent à la mi-janvier plus que vers les 21/22 décembre. Tout pareil dans l’hémisphère Sud mais de manière inversée !
Gourmets logiques, dégustez mes bons mets téléologiques !