Une bonne tradition familiale : chacun.e tire le nom d’un.e autre de la famille, pour être son « ange gardien » pendant tout le mois de l’Avent, en lui faisant de petites surprises agréables, comme pendre à la clinche de sa chambre un mot doux, mettre dans la poche de son manteau une parole valorisant une de ses attitudes appréciée, poser sur son bureau une photo, un spéculoos de Saint Nicolas,…, etc., etc., etc.
Faire de même dans l’équipe de travail, qui devient les keep de trouvailles 😉
L’éducation kinesthésique est une approche éducative qui utilise principalement des mouvements et activités motrices et artistiques pour développer notre potentiel. Le Brain Gym en est un module. Il favorise la communication entre le corps et les fonctions cognitives par des activités motrices et artistiques, des outils simples et ludiques, qui développent notre potentiel, nos compétences, qui favorisent le bien-être et l’estime de soi. Le Brain Gym nous invite à utiliser notre énergie avec justesse afin de vivre en harmonie dans toutes nos dimensions.
Cf. https://www.braingym.fr/
La Marche croisée
Bougez alternativement bras et jambes opposés. Levez une jambe en pliant le genou et mettez-y le coude opposé. Répétez plusieurs fois le mouvement, sur de la musique pour garder un rythme. La marche croisée active les hémisphères droit et gauche du cerveau. Elle améliore les compétences scolaires (lecture, écriture, orthographe, écoute).
Centrage
En position debout: Croisez une cheville sur l’autre, un poignet sur l’autre, entrelacer les doigts, retourner les mains pour les placer au niveau de la poitrine. Gardez la position pendant une minute en poussant la langue au palais à l’inspiration. Cette attitude permet de se recentrer, libère les excès d’énergie et d’effort. Elle désamorce le stress, installe une orientation positive, augmente l’attention, aide aux examens, améliore l’estime de soi.
« Les quatre étapes de la maturité affective : 1)Le bébé vit une forte dépendance à l’égard de sa mère, qu’il n’imagine pas distincte de lui. 2)Dans sa phase d’opposition systématique (« non »), le petit enfant se cherche dans la contre-dépendance. Il s’affirme et veut exister pour lui-même. 3)Puis il désirera faire tout « tout seul ». Il passe par une phase d’indépendance, pour devenir autonome. 4)Il cherchera à nouveau la relation et pourra vivre l’interdépendance quand il pourra exister en tant que personne libre et respectée comme telle (« je » + « tu » = « nous »)
En parallèle, les quatre étapes de la maturité psychologique et sociale :
1) L’égocentrique a très peu conscience de lui. Il se prend pour centre ; il fait tout tourner autour de lui.
2) L’égoïste a suffisamment conscience de soi pour tenir aux limites entre lui-même et les autres. Il est en plein dans les jeux de pouvoir. Il s’affirme, se bat, s’oppose.
3) L’égotiste ou le narcissique ne s’amuse plus avec les jeux de pouvoir. Il interroge ses valeurs, veut se trouver, cherche un développement personnel, tend à se replier dans les cocons de milieux privilégiés.
4) L’altruiste a élargi sa conscience au point de faire de la place aux autres. Il a appris à se respecter au point d’être capable d’empathie, de responsabilité civique, de coopération et de solidarité sociale » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses Universitaires de Louvain, p. 174).
« Par-dessus toute chose, soyez bon ; la bonté est ce qui ressemble le plus à Dieu et ce qui désarme le plus les hommes. Vous en avez des traces dans l’âme mais ce sont des sillons que l’on ne creuse jamais assez. Vos lèvres et vos yeux ne sont pas encore aussi bienveillants qu’ils pourraient l’être et aucun art ne peut leur donner ce caractère que la culture intérieure de la bonté. Une pensée aimable et douce à l’égard des autres finit par s’empreindre dans la physionomie et par lui donner un cachet qui attire tous les cœurs » (Henri Lacordaire).
« L’empathie est la faculté d’une personne de percevoir ce que ressent une autre personne. La syntonie, terme repris à la physique, est la faculté d’un psychothérapeute non seulement de percevoir le ressenti d’un patient mais aussi de le vivre, de le faire vibrer en soi : entrer en syntonie, c’est-à-dire être « tonique avec », être dans le même tonus tonico-émotionnel. Cette capacité de faire sien le ressenti de l’autre est rendue possible par des neurones miroirs dans notre cerveau ; ils nous permettent de comprendre l’action d’un autre en nous plaçant dans un état corporel semblable. Les neurones miroirs sont le dispositif parfait du « comme si », ils enclenchent la reproduction de son état tonique musculaire et nous ouvre ainsi l’accès à ses états mentaux, ses images émotionnelles, jusqu’à ses intentions… Ce processus nous fait adopter l’état dans lequel nous serions si nous effectuions nous-mêmes cette action. Ceci se réalise non pas tellement au moyen de nos structures sensorielles passives mais plutôt en préactivant nos structures motrices (prêtes à l’action). Cela permet de se mettre « à la place de l’autre « , « dans sa peau « , « dans son état d’esprit « , au point que l’impulsion naissante chez l’autre sera chez moi, je vais la sentir. Ce n’est pas une pensée, ce n’est pas du domaine de l’analyse, c’est la sentir jusqu’à ce qu’elle devienne un verbe d’action » (Jean Lerminiaux).
« En somme, je vous comprends parce que je fais semblant d’être vous » (Marc Jeannerod, La nature de l’esprit, Ed. Odile Jacob 2002, p. 143).
Le Brexit va-t-il, au fond, nous entraîner aux fonds ? niveler par le bas ?
Exemple de différences culturelles dans le rôle prêté à la loi :
La loi française interdit de s’embrasser sur des rails.
La loi britannique autorise un homme pris par un besoin pressant d’uriner en public, à condition de viser sa roue de voiture et de garder sa main droite sur son véhicule et autorise une femme enceinte de soulager sa vessie où elle veut, même dans le casque d’un policier si elle en fait la demande.
PS : La loi américaine mène une guerre préemptive contre les virus ; Ie 16 juillet 1969 est votée la « loi d’exposition extraterrestre », interdisant tout citoyen à entrer en contact avec les extraterrestres ou leurs engins spatiaux (Titre 14, Section 1211 du Code of Federal Regulations). Un an d’emprisonnement et une amende de 5000 $ pour tout contrevenant + tout pouvoir à l’administrateur de la NASA pour imposer une quarantaine indéterminée, sous garde armée, qui ne peut être cassée par aucune cour de justice.
« Par-dessus toute chose, soyez bon ; la bonté est ce qui ressemble le plus à Dieu et ce qui désarme le plus les hommes. Vous en avez des traces dans l’âme mais ce sont des sillons que l’on ne creuse jamais assez. Vos lèvres et vos yeux ne sont pas encore aussi bienveillants qu’ils pourraient l’être et aucun art ne peut leur donner ce caractère que la culture intérieure de la bonté. Une pensée aimable et douce à l’égard des autres finit par s’empreindre dans la physionomie et par lui donner un cachet qui attire tous les cœurs » (Henri Lacordaire).
CommunicActions, qui diffuse la méthode CRITERE, forme les policiers à bien distinguer puis articuler trois registres radicalement différents : cadre de droit, communication vraie et négociation efficace. Par exemple, un policier n’a pas à se faire respecter par la force. Il a d’une part à faire respecter la loi par le respect de la loi (démarche complètement dépersonnalisée ; ce n’est pas toi contre moi, c’est juger les actes à partir de la justice / justesse), d’autre part à susciter un respect mutuel par des ressources relationnelles : capacités à respecter les personnes, communiquer, comprendre ce qui est en jeu…
Cf. Étienne Chomé, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, p. 50-99 & Le nouveau paradigme de non-violence, p. 84 à 120 & 150 à 157. Ce dernier document est téléchargeable gratuitement sur http://etiennechome.site/publications-de-fond/sociopolitique/.