C’est dans la relation que nous sommes blessés et guéris

« C’est dans la relation que nous naissons. C’est dans la relation que nous sommes blessés. Et c’est dans la relation que nous pouvons être guéris » (Harville Hendrix, fondateur d’Imago).

Ne laisse pas tes ombres me réduire à mes ombres,
laisse la compassion nous ouvrir à moins sombre.
Appelle-moi par mon vrai nom qui est tien É-tienne,
marié à Christ-in pour que l’Amour advienne
dans nos vases d’argile, dans notre foyer fragile.
Laisse l’Amour ouvrir les portes peu agiles
de nos cœurs endurcis, obscurcis par Pénombre.
Que Christ, troisième Larron, balaie ce qui encombre.

S’épouser, le travail de toute une vie

Le 6 mai 1988, assis adossé au mur extérieur de la chapelle de l’abbaye de Chimay, j’ai entendu en moi, après des mois de prière intense : « Ne crains pas de prendre Christine pour épouse, elle va t’apprendre à aimer, vraiment et jusqu’au bout » et j’ai quitté le Séminaire qui me préparait à devenir prêtre. Douze jours plus tard, pour la première fois, de nos cœurs embrasés, nos lèvres se sont embrassées. Derrière nos corps enlacés, nos inconscients se sont électriquement choisis, avec la vocation de nous libérer de nos réflexes archaïques limitants, ceux que chacun.e a adopté, tout petit.e, pour être ajusté.e à l’amour imparfait de ses parents.

Pour cette mission de redevenir pleinement nous-même, Christine, je ne pouvais pas trouver meilleure partenaire et tu ne pouvais pas trouver meilleur partenaire. Ces vieilles casseroles enfilées à nos pattes, quel mémorable chemin déjà parcouru pour les lâcher… S’épouser, ce n’est pas moins qu’une longue nouvelle naissance, le travail de toute une vie… Vive l’amour !

Le couple, un chemin initiatique

Le couple, ça fait parfois très mal mais ce n’est pas du masochisme ; ça nous fait souffrir pour nous guérir de nos blessures d’enfance, pour nous libérer des programmes de survie qui s’y rattachent. La vie de couple est un chemin initiatique, un long chemin de délivrance progressive, qui nous met en route vers la plénitude de la complétude : il ne s’agit pas moins de retrouver notre intégrité, l’intégralité de notre Essence créée, de savourer à nouveau nos nombreuses ressources et divers possibles.

Toi, mon épouse (avec qui mon nez-pousse, de temps en temps = de décennie en décennie), tu as l’art d’aller appuyer précisément là où ça fait mal en moi. Mes parts à la perspective étriquée te le reprochent mais moi, qui vois au-delà de l’immédiat, je te remercie. À vrai dire, quand j’ai eu le coup de foudre, le 21 septembre 1987, tout mon être t’a embauchée inconsciemment pour cela : pour le meilleur et pour le pire, tu réveilles mes blessures, tant qu’elles ne sont pas encore pleinement guéries. Tu me ramènes en vérité à moi-même, à mes ombres et au chemin encore à faire, aux conversions encore à vivre. Avec une redoutable justesse, tu es le témoin authentique de ce qui n’est pas encore réglé dans ma vie. Et moi aussi, comme je suis doué pour aller appuyer pile poil là où ça réagit en toi, mon amoureuse, pour t’inviter à ne pas en rester là, dans cet état d’âme-moureuse/mourante. Mon caca, que j’essaie désespérément d’enfuir, tu le mets sous mon nez, jusqu’à ce que je le sente, puis jusqu’à ce que je le digère et l’évacue de ma vie. Ce que tu essaies désespérément de fuir, je te le mets sous les yeux et dans les oreilles, tant que tu fais la sourde et l’aveugle. Je t’aime, je m’aime même ; tu m’aimes, tu t’aimes-thème ! Nous nous souhaitons le meilleur jusque dans le pire : nous nous voulons pleinement vivants !

Manipulateur

Il en est d’une humeur accorte,
Sans bruit, sans fiel et sans courroux,
Qui, privés, complaisants et doux,
Suivent les jeunes demoiselles
Jusque dans les maisons, jusque dans les ruelles,
Mais, hélas ! qui ne sait que ces loups doucereux
De tous les loups sont les plus dangereux !
(Charles Perrault, Contes des fées, 1886).


« La manipulation sur un individu ou sur un groupe trompe sa vigilance critique et joue cyniquement de ses fragilités naturelles. Le manipulateur est à l’affût des points faibles de son interlocuteur pour parvenir peu à peu à lui faire perdre ses moyens, tout comme la guêpe qui connaît les quatre endroits où elle doit piquer un criquet pour lui paralyser les pattes. Par son venin savamment distillé, elle retire progressivement à sa proie toute mobilité et toute possibilité de défense » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain, 2009, p. 133-134).

« Je ne vois que ce que je crois » : le lapsus révélateur d’Éric Zemmour

« La façon intelligente de garder les gens passifs et obéissants est de limiter strictement le spectre des opinions acceptables, mais de permettre un débat très animé au sein de ce spectre. Cela donne aux gens l’impression que la pensée est libre, alors qu’en même temps, les présupposés du système sont renforcés par les limites imposées à l’étendue du débat » (Noam Chomsky).

« Je ne vois que ce que je crois » :
le lapsus révélateur d’Éric Zemmour…
Ses idées au logis sont-elles idéologie ?
Ses bulles chics débitées, des bullshits dépités ?

L’art du scandale
dans des ronrons
qui tournent en rond !

Faire scandale en campagne : des ronrons qui tournent en rond

« Le polémiste Zemmour, le coup d’éclat permanent.
Pour continuer à peser dans l’opinion, le candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle française n’a d’autre choix que de provoquer jusqu’à la nausée, par ses dérapages, ses déclarations à l’emporte-pièce, ses provocations, tout ce parfum de scandale qui l’entoure et le définit. Il n’y aura pas d’accalmie; sans cesse, jour après jour, il alimentera la polémique de telle manière à demeurer le centre d’attention, le point de fixation de toute la campagne. C’est d’ailleurs sa seule carte à jouer. Viendrait-il à s’adoucir, à s’arrondir qu’il disparaîtrait aussitôt de la cartographie électorale. Pour exister aux yeux de l’opinion, il lui faudra être dans la surenchère permanente, à la recherche d’une énième provocation qui mettra le feu aux poudres. Et plus il ira loin dans le scandale, dans l’opprobre, et plus il apparaîtra aux yeux de nombreux Français comme celui qui ose là où tous les autres se contentent de rabâcher les mêmes lieux communs, les mêmes banalités » (Laurent Sagalovitsch, 9/12/2021).

« La façon intelligente de garder les gens passifs et obéissants est de limiter strictement le spectre des opinions acceptables, mais de permettre un débat très animé au sein de ce spectre. Cela donne aux gens l’impression que la pensée est libre, alors qu’en même temps, les présupposés du système sont renforcés par les limites imposées à l’étendue du débat » (Noam Chomsky).

« Je ne vois que ce que je crois »

« La façon intelligente de garder les gens passifs et obéissants est de limiter strictement le spectre des opinions acceptables, mais de permettre un débat très animé au sein de ce spectre. Cela donne aux gens l’impression que la pensée est libre, alors qu’en même temps, les présupposés du système sont renforcés par les limites imposées à l’étendue du débat » (Noam Chomsky).

« Je ne vois que ce que je crois » :
le lapsus révélateur d’Éric Zemmour…
Ses idées au logis sont-elles idéologie ?
Ses bulles chics débitées, des bullshits dépités ?

L’art du scandale
dans des ronrons
qui tournent en rond !

Bonheur des navetteurs à vélo

Ce WE, un pont cyclable a été placé pour enjamber le large ring, à hauteur de Zaventem, et ainsi finir l’ ‘autoroute à pied et à vélo’ qui relie Leuven à Bruxelles, sur 25 kilomètres. Fin mars, elle sera ouverte aux cyclistes, qui pourront alors avancer quasiment toujours en site propre, sans être ralentis par les carrefours et les feux rouges.
C’est le bonheur
des navetteurs…
Vive leur santé au grand air,
dans ce bien meilleur R.E.R. !

Les arbres, poèmes vivants

« Les arbres sont des sanctuaires. Quiconque sait comment leur parler, et sait comment les écouter, peut apprendre la vérité » (Hermann Hesse).

« Fermer le livre, se lever,
marcher le long du temps,
regarder la fleur, prêter l’oreille au mystère,
courir jusqu’au fin fond de l’Être,
se faire anéantir par le parfum de la terre
et atteindre le lieu où se rencontrent l’arbre et Dieu.
S’asseoir au seuil de l’expansion,
au lieu de l’extase et de la révélation » 
                                (Sohrab Sepehri).

« L’arbre, c’est à la fois le mystère de la verticalisation, de la prodigieuse croissance vers le ciel, de la perpétuelle régénération ; c’est non seulement l’expansion de la vie, mais encore la constante victoire sur la mort ; c’est l’expression parfaite du mystère de la vie qui est la réalité sacrale du cosmos » (Gérard de Champeaux).