« L’alcool altère la conscience de soi : les individus ayant bu de l’alcool utilisent moins fréquemment que les autres les termes ‘je’, ‘moi’, ‘mien’, ‘mon’. Il se pourrait qu’il facilite le passage d’un ‘je’ cartésien, contrôlé et rationnel, à un ‘je’ d’une autre nature, décrit par Rimbaud dans sa Lettre du voyant à Paul Demeny en 1871 : ‘Je’ est un autre. Sous influence alcoolique, par le dérèglement des sens, ‘je’ devient autre » (Laurent Bègue-Shankland).
« L’arrêt de toute consommation d’alcool entraîne de nombreux bienfaits : s’améliorent à court terme la qualité du sommeil et la santé de la peau ; à moyen terme, le foie et le poids ; à long terme, la tension artérielle et la mémoire » (les médecins Livi).