Ceci est la suite de mon article sur la langue phonétique. Et l’article le plus important arrive en 3ème lieu…
La langue française a son génie, exprimant la finesse d’une culture, d’un esprit. Par contre, si l’on considère que son orthographe (son code graphique la transcrivant par écrit), est supposé être un outil à son service d’autant plus performant qu’il est simple, clair et non ambigu, alors son orthographe est une catastrophe.
Le son ‘s’ par exemple est rendu par douze peu douces manières de l’écrire : s, ss, c, ç, sc, t (les finales en ‘tion’), x (comme dans dix ou Bruxelles ; oui, la prononciation correcte de notre capitale est le son ‘s’ simple), z (comme dans quartz ou aztèque), th (comme dans forsythia), sth (comme dans isthme, asthme), cc (comme dans succion), sç (il acquiesça).
À l’inverse, en voyant ‘s’ dans un écrit français, il y a lieu de choisir parmi 3 prononciations : 1) s, 2) z (entre deux voyelles), 3) muette !
Tiré d’une éclairante présentation :
qui invite à une réforme de l’orthographe,
pour améliorer son rôle,
les services qu’elle rend
à partir du bon sens.
« L’orthographe de la plupart des livres français est ridicule. L’habitude seule peut en supporter l’incongruité » (Voltaire, Dictionnaire Philosophique, 1771).