La part de moi qui a peur de mourir, cherche à rester vivante jusqu’au paradoxe que, pour préserver la vie, elle s’empêche de Vivre !
Tandis qu’au cœur de mon cœur, je me baigne avec confiance dans
cette Vie surabondante, donnée et reçue bien au-delà de mes morts.
« C’est toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis » (Psaume 138).
« Un chef-d’œuvre se prépare dans chaque femme enceinte. Mais cette œuvre d’art va naître inachevée et Dieu a voulu qu’il en soit ainsi pour que nous participions à notre propre création. Par les choix libres, posés chaque jour, nous devenons l’artisan de notre propre vie. […] Devenir une personne de confiance, un être libre et responsable, un véritable enfant de Dieu, cela prend beaucoup de temps, le temps d’une vie, et ne va pas sans souffrance, car devenir enfant de Dieu c’est renoncer à devenir enfant du monde qui passe » (Soeur Marie-Lys Nuville). Merci, Anne J., de me l’avoir partagé !
« Je me tiens en paix et en silence comme un enfant sur le sein de sa mère » (Ps 131).
À quoi passes-tu ton temps ?
À t’inquiéter d’un virus
ou à danser l’angélus ?
à partir de l’utérus
de cette crèche qui détend
les sauvés conscients, confiants.
Comment pourrais-je perdre la vie ?
Je suis déjà dans cette Vie
qui ne passe pas grâce à Celui
qui a les Paroles de la Vie !
Amen, oui, il en est ainsi.