Rusé comme un renard ?

Le renard a un truc pour se débarrasser des puces sur lui :

il cherche des touffes de mousse ou de laine de mouton.

La bouche pleine, il va à la rivière et y entre doucement, à reculons, en commençant par la queue jusqu’à n’avoir plus que le museau et la gueule à l’air libre, en donnant le temps à toutes les puces de se réfugier sur la mousse ou la laine. Puis, dans le courant, il lâche celle-ci d’un coup, en finissant son bain sous l’eau…

Comme quoi, être rusé comme un renard, c’est avoir la puce à l’oreille ! C’est une habilité bien utile pour toutes les foutaises sur le net (images truquées et Fake News). Et puis, il y a les images riches en créativité qui inspirent et me font prendre mon pied !

Rusé comme un renard ?

Le renard a un truc pour se débarrasser des puces sur lui :
il cherche des touffes de mousse ou de laine de mouton.
La bouche pleine, il va à la rivière et y entre doucement, à reculons, en commençant par la queue jusqu’à n’avoir plus que le museau et la gueule à l’air libre, en donnant le temps à toutes les puces de se réfugier sur la mousse ou la laine. Puis, dans le courant, il lâche celle-ci d’un coup, en finissant son bain sous l’eau…

Comme quoi, être rusé comme un renard, c’est avoir la puce à l’oreille ! C’est une habilité bien utile pour toutes les foutaises sur le net (images truquées et Fake News). Et puis, il y a les images riches en créativité qui inspirent et me font prendre mon pied !

Quand ta grâce m’a effleuré…

J’ai rêvé tellement fort de toi,
J’ai tellement marché, tellement parlé,
Tellement aimé ton ombre,
Qu’il ne me reste plus rien de toi.
Il me reste d’être l’ombre parmi les ombres,
D’être cent fois plus ombre que l’ombre,
D’être l’ombre qui viendra et reviendra
Dans ta vie ensoleillée.           
(Robert Desnos, Domaine public,
poète français mort en déportation).

Chouette brouette, filles broutilles

Hélas, combien de fois j’ai déjà vu le cierge

s’allumer tristement auprès d’un cher cercueil,

et suivi l’huissier noir qui frappe de sa verge

le pavé de l’église aux tentures de deuil !

Notre existence brève est une étroite berge,

et nous des naufragés sur ce rebord d’écueil.

À chaque instant, un flot en prend un qu’il submerge

et nous nous déchirons dans la haine et l’orgueil !

(Auguste Angellier, Le chemin des saisons, 1903).

Toutes les œuvres du Créateur vont deux par deux, l’une révélant l’autre

« Considère bien toutes les œuvres du Créateur, elles vont deux par deux, l’une révélant l’autre. Ainsi, la mort face à la vie » (Siracide 33,15 ; livre biblique de Ben Sira le sage).

« Nous n’irons pas au but un par un mais par deux.
Nous connaissant par deux, nous nous connaîtrons tous.
Nous nous aimerons tous et nos enfants riront
de la légende noire où pleure un solitaire » (Paul Eluard, Le temps déborde, 1946).

Magnifique déclaration de Tristan à Yseult : « Mon visage dans tes yeux se reflète, comme se reflète le tien dans les miens et la pureté des cœurs, dans nos visages, reposent… J’ignore si la vie est plus grande que la mort mais l’amour l’est plus que les deux ! »

Effroyable illusion de Tristan et Yseult la Blonde qui croient échapper à la mort en s’aimant sans entraves, allant face contre Yseult aux blanches mains, l’épouse légitime de Tristan, jalouse et Tristàen mourir…

« Je suis, donc je pense » avant « je pense, donc je suis »

« Je pense, donc je suis » de Descartes est inversé par Blaise Pascal : « je suis, donc je pense ». Je suis qui je suis, en amont de mes « moi » qui pensent et de mes « moi » diversement affectés par des vécus… Par exemple, quand je pense, je suis parfois avec ce que je voudrais être et que je ne suis pas ; autrement dit, quand je pense, je ne suis pas simplement, pleinement ! « Je suis qui je suis » est la réponse divine, simple et pleine (Exode 3,14), qui nous inspirent aujourd’hui, dans nos élans de pleine conscience / Présence dans l’instant présent…

Pascal semble être le premier philosophe à réfléchir le « moi » dont il souligne le caractère fuyant et inassignable : « Qu’est-ce que le « moi » ? Un homme qui se met à la fenêtre pour voir les passants, si je passe par là, puis-je dire qu’il s’est mis là pour me voir ? Non, car il ne pense pas à moi en particulier. Mais celui qui aime quelqu’un à cause de sa beauté, l’aime-t-il ? Non, car la petite vérole, qui tuera la beauté sans tuer la personne, fera qu’il ne l’aimera plus. Et si on m’aime pour mon jugement, pour ma mémoire, m’aime-t-on, moi ? Non, car je puis perdre ces qualités sans me perdre moi-même. Où est donc ce « moi », s’il n’est ni dans le corps, ni dans l’âme ? Et comment aimer le corps ou l’âme, sinon pour ces qualités qui ne sont point ce qui fait le « moi », puisqu’elles sont périssables ? Car aimerait-on la substance de l’âme d’une personne abstraitement, et quelques qualités qui y fussent ? Cela ne se peut, et ce serait injuste. On n’aime donc jamais personne, mais seulement des qualités. Qu’on ne se moque donc plus de ceux qui se font honorer pour des charges et des offices, car on n’aime personne que pour des qualités empruntées » (Blaise Pascal, Laf. 688, Sel. 567).

Toute ma vie = ma muse

« Dans l’esprit et le sel, il y a la saveur de l’umami.
Tous les deux sont des exhausteurs du bon goût.
Vive le sel de la vie » (Kheira Chakor).

« Vous êtes le sel de la terre ! »
Salez-vous les mets de votre vie ?
Votre lame de fond sale-t-elle vos envies ?
Salons é-piçons pour exhauster nos parts en vie !

Théodore Zeldin a dit :
« La gastronomie est l’art d’utiliser la nourriture pour créer le bonheur. »
En en parlant avec mon fils, tout en préparant notre repas, on s’est dit que
l’astronomie est l’art d’utiliser la nourriture épicée et la boisson (et pissez) pour créer le rêveur ; certes, sans abuser car
la gastro est l’art d’utiliser la nourriture pour créer la diarrhée-heurt !