« C’est une Bérézina » = c’est une déroute et un échec cuisant.
La bataille de la Bérézina tire son nom de la rivière dont la traversée fut le symbole de la débâcle de la Grande Armée napoléonienne, du 26 au 29 novembre 1812. Il y eut 45.000 morts + prisonniers. Dans son aveuglement, Napoléon avait cru conquérir Moscou, alors que les Russes l’avaient stratégiquement désertée juste le temps de le laisser nourrir son ego. Ils l’attendaient lorsqu’il voulut rentrer à la maison…
La campagne de Russie, ce fut
pour Napoléon des victoires à la Pyrrhus, en mode feu de paille,
pour beaucoup la mort,
pour tous de grandes souffrances et bien des misères.
Voyons la sagesse stratégique des Russes de l’époque qui ont battu en retraite et laisser Napoléon prendre Moscou sans combats…
Un jour vient où les crimes des Puissants qui oppriment se retournent contre eux.
Apprenons des leçons de l’histoire. Devant l’envahissement russe, en 2008, les Georgiens ont réagi très différemment que les Ukrainiens : avec la souplesse rusée du roseau qui plie et ne se rompt pas et ne se rend pas ! Les Georgiens acceptent une porosité des frontières, leur faisant subir des dominations russes ET permettant d’éviter un bilan catastrophique de morts et de destructions. Quelle puissance les Georgiens disposeraient s’ils recevaient un soutien diplomatique aussi puissant que les Ukrainiens !
La paix basée sur la justice et la vérité est un long chemin qui n’en finit pas, tant dans nos familles que dans nos peuples et concert des nations.
Avoir le courage de résister avec la plus grande détermination à l’oppression : oui.
Avoir la stupidité d’un héroïsme qui fait le jeu des plus puissants, en ripostant sur leur propre terrain : non.
Je désire continuer d’œuvrer, sans me résigner, à l’essentiel : que les Nations +/- Unies d’aujourd’hui aient des ressources suffisantes pour gérer les conflits et les guerres économiques en mettant toujours plus hors-la-loi les sanglantes guerres armées.