Le lendemain du 1er avril où l’on est en droit de faire des poissons d’avril, Trump a fait fort :
« On n’a jamais vu ça », « c’est historique », « j’ai eu cette idée », « c’était mon intuition », « j’étais jeune, très beau »… « Ce que vous allez voir, c’est une transformation totale de la nation. » « Si je n’avais pas agi, il n’y aurait plus de travail aux États-Unis. » « En 100 jours, on a accompli plus que n’importe quelle administration de toute l’histoire. »
Ruddy Demotte (qui a présidé le gouvernement wallon et la Communauté française de Belgique) a posté une fine analyse de cette « dramaturgie égocentrée et quasi messianique de ce sauveur qui ressuscite le pays, redonne la fierté, fait pleuvoir les milliards, passant d’une attaque contre le lait canadien à une anecdote sur Shinzo Abe, glissant sans transition d’un graphique à une déclaration d’amour à sa ministre de l’Agriculture, évoquant sa beauté juvénile dans la même respiration qu’une menace de prison pour fraude douanière. Make Confusion Great Again : récit d’un ego en roue libre !… »
