La Pentecôte bouclant la Tour de Babel, Opéra en trois actes :
1) l’uniformisation à la manière de toutes les Pax impériales, avec leurs estafettes commerciales (de type Mc Donald), pour se faire un nom de gloire ;
2) le non du Dieu de la Bible à ces conquêtes impériales, dominatrices, orgueilleusement uniformisantes ;
3) l’accueil de la différence jusqu’à l’unité sans uniformité.
« Depuis la nuit des temps, l’histoire de Babel se répète. La course à la tour la plus haute du monde que gagnent en ce moment les pays arabes rappelle à la vieille Europe ses guerres de clochers au Moyen-âge : la compétition faisait rage entre les familles les plus riches de la Cité : c’était à qui construirait la tour la plus haute et la plus belle. La technologie est alors au service d’une politique de puissance. Le Dieu de la Bible dit non à ce nom-là. La Pentecôte est l’anti-Babel. La Pentecôte, c’est le récit d’une nouvelle création, d’une nouvelle convivialité, d’une nouvelle aurore de l’humanité. L’Esprit Saint crée la communion dans la différence » (extrait de mon livre La non-violence évangélique et le défi de la sortie de la violence, p. 205).
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Merci pour
chaque être humain
qui, dans ses moments
privilégiés, se révèle
être de lumière.
Vivent ces langues de feu
qui éclairent la nuit…
Puisque le Christ a pris
l’Ascension pour monter,
l’Esprit Saint prend l’ascenseur
pour descendre la pente-côte ?…
Bonne montée et bonne descente
à chacun.e, à leurs côtés…
Bonne pente et bonne côte !