« J’aime mon épouse, bioingénieure brassicole.
Elle est si ingénieuse, même quand ses bras s’y collent
Son charisme principal : tous nos membres décollent ! »
(Étienne Chaud-met, en ce jour-anniversaire de nos 31 ans de mariage civil).
Le long du fleuve qui remonte
par les rives de la rencontre
aux sources d’émerveillement
on voit dans le jour qui se lève
s’ouvrir tout un pays de rêves
le tendre pays des amants.
On part avec le cœur qui tremble
du bonheur de partir ensemble
sans savoir ce qui nous attend
ainsi commence le voyage
semé d’écueils et de mirages
de l’amour et de ses tourments.
Quelques torrents de médisances
viennent déchirer le silence
essayant de tout emporter
et puis on risque le naufrage
lorsque le vent nous mène au large
des îles d’infidélité.
Plus loin le courant vous emporte
vers les rochers de la discorde
et du mal à supporter
enfin la terre se dénude
c’est le désert de l’habitude
l’ennui y a tout dévasté.
Quand la route paraît trop longue
il y a l’escale du mensonge
l’auberge de la jalousie
on y déjeune de rancunes
et l’on s’enivre d’amertume
l’orgueil vous y tient compagnie.
Mais quand tout semble à la dérive
le fleuve roule son eau vive
et l’on repart à l’infini
où l’on découvre au bord du Tendre
le jardin où l’on peut s’étendre
la terre promise de l’oubli.
(Georges Moustaki chantant La carte du tendre).