Ne regardez pas le renard qui passe

Qui ne connaît pas ce jeu en groupe : tous assis par terre en cercle, tournés vers l’intérieur, en chantant « Ne regardez pas le renard qui passe mais regardez-le quand il est passé ». Sauf un (le renard) qui en fait le tour extérieur et lâche son mouchoir le plus discrètement possible dans le dos d’un du groupe. Tant que le marcheur ne m’a pas dépassé, je n’ai pas le droit de regarder dans mon dos. Si j’ y trouve le mouchoir, je le saisis, me lève au plus vite pour rattraper le marcheur devenu coureur, lequel relève son défi s’il parvient à faire le tour et à s’asseoir à ma place vacante ; je suis alors bon pour le remplacer. Sinon il reste le porteur du mouchoir à larguer. Le top du top pour lui est de parvenir à faire le tour complet à son aise, sans que je n’ai remarqué le mouchoir dans mon dos.

Quand j’étais petit, j’adorais ce jeu où plus on est nombreux, mieux c’est !

Aujourd’hui, quand je suis à l’étranger, j’aime demander aux gens s’ils connaissent ce jeu. Et je suis impressionné par le nombre de variantes : la clé de Saint Georges (« Je porte, je porte, la clé de Saint Georges ; quand je l’aurai assez portée, je la laisserai tomber au pied d’un rocher ») ; le jeu du facteur (la clé est un colis postal : « Le facteur n’est pas passé, il ne passera jamais, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche ») ; « Train, train, train balai » ou « Traîne-traîne, mon balai » ; « À la une, à la deux, à la trois dans la boîte à chocolat » ; « À la quatre, à la cinq, à la six… mangez un petit suisse… ».

Version anglophone : duck, duck, goose : pas de mouchoir mais celui qui court est le picker qui pointe chacun de ses camarades comme duck (canard), jusqu’à ce qu’il choisisse the goose (l’oie) qui doit lui courir après…

Bonnes digestions de ce passage 2024 – 25 !