« On ne fait pas la guerre pour se débarrasser de la guerre » (Jean Jaurès), que ce soit en Ukraine ou à l’Est-Congo.
Parmi les grands pièges dans lesquels les belligérants tombent classiquement, en voici deux : 1) ma violence est toujours seconde, en réaction à la tienne, qui est première. Ma violence est légitime défense. Le problème, c’est que tous, nous sommes convaincus que notre violence est seconde, qu’elle réagit à l’agression de l’autre.
2) Ma violence va être la dernière, elle est en mesure de mettre un point final à la violence, elle réussira à faire taire la violence. Alors qu’en fait, chercher à vaincre une violence par une autre violence, c’est offrir une victoire de plus à la violence.